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 Journal de Mutt

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Mutt Williams Jones

Mutt Williams Jones
M u t t | Fils insupportable & roi de la cascade

๏ VOTRE AVENTURE : 545
๏ JOB : Mécano, et il parait que j'ai repris mes études pour faire P.L.A.I.S.I.R.
๏ CITATION PERSO : Worrying is like a rocking chair. It gives you something to do, but it doesn't get you anywhere.
๏ HUMEUR : Lunatique. Extrêmement chieuse en quelque sorte...


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MessageSujet: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMer 26 Nov - 0:33

Spoiler:


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Friends, Love, Family, Secrets... Me !


FIRST MONTH ! DAILY BEGINS !

JANVIER
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Mercredi 1 Janvier 1958


11h :
Voilà, je commence ce journal car il faisait parti de mes résolutions de la nouvelle année. Un retour sur soit est indispensable pour mon être et ma psychologie fragile. (Ca, c'est à cause de l'ancêtre...)

Mes résolutions pour la nouvelle année :
Je m'intéresserais à mon avenir.
Je parlerais gentiment à papa.
Je serais moins superficiel et moins prétentieux.
Je me concentrerais plus sur mes cours que sur les filles.
Je ne lirais plus de magazines de cul. (d'ailleurs, faut que je les rende à Curtis pour éviter la tentation...)
Je ne ferais plus de blocage sur mon nez. (oué, depuis un temps, et depuis que j'ai remarqué que j'avais hérité cette partie du visage de mon père, je ne peux m'empêcher de faire un blocage dessus...)
Je serais plus gentil... avec ceux qui le méritent.
Je tiendrais ce journal régulièrement.

14h :
Comment papa fait pour bosser un 1er Janvier ? Il est en train de corriger des copies ! Il est fou ma parole !

20h :
Première journée de l'année ! Enfin, un jour comme un autre ! A part que la voisine a un nouveau chat ! Je déteste les chats... parce que j'y suis allergique... Et je déteste la vieille bique d'à côté.


Jeudi 2 Janvier :


7h : Quand je suis entré dans la cuisine, papa a lâché sa tasse, manifestant de façon désopilante (sans doute) sa surprise de me voir debout si tôt.
« Qu'est-ce qu'il t'arrive Junior, ton lit a prit feu ? Tu as de la fièvre ? Marion ! Appelles le médecin d'urgence ! »
J'ai faillit lui répondre mais me rappelant de mes résolutions, j'ai juste prit un air pincé, sans même daigner lui lancer un nouveau regard durant le petit déjeuner.

10h : Jour de vacances et pas un seul pote sur des kilomètre à la ronde ! (tous ces cons sont partis en vacances chez leur famille.) Qu'est-ce qui m'a prit de me lever si tôt ? Je me fais chier comme un rat mort...

10h30 : Pas un bruit à la maison... Papa et maman sont partis faire un tour en amoureux... Je me fais vraiment chier...

10h35 :
Bon, comme j'ai rien d'autre à faire, je vais occuper mon temps intelligemment. Je pourrais nettoyer ma chambre ou ranger mes affaires dans l'armoire, genre quoi !

10h36 : Je HAIS le ménage.

10h37 :
Capitulation totale ! Jamais plus je ne ferais le ménage. J'aurais quelqu'un pour faire ça. Je n'ai pas le don pour ce genre de choses. Maman pense que je le fais exprès mais je vous jure que je suis incapable de faire la différence entre propre et sale. Quand maman me dit « Ca t'ennuierait de nettoyer la cuisine, pendant que je vais faire les courses ? », je regarde autour de moi et je ne vois juste que quelques casseroles traîner, et moi ca ne me dérange pas du tout et c'est ce que je lui réponds. En général, c'est à ce moment là que je commence à me faire engueuler...

11h : Et si je me faisais attaquer par une armée de mouches tueuses à cet instant ? Est-ce que quelqu'un se soucierait de ce que je deviendrais ? J'ai l'impression d'être seul au monde... et que personne ne se soucie de moi... Déprime totale quoi !

11h01 : Et si je me mettais au Yoga ?

11h02 :
J'ai rien dit... Je m'emmerde tellement que j'ai des idées à la con ! Reviens sur terre Mutt ! HahhHHAHAHHAHAHHAHHHA ! (désolé !)

13h :
J'ai été espionné la voisine d'à côté ! Bien sûr pour ne pas finir comme un ballon de baudruche rouge tout gonflé à cause du chat, j'ai dût me trouver une combinaison de survie. J'ai trouvé un vieux masque à gaz dans la réserve au fond du jardin, j'ai prit des gants de jardinage, et je me suis couvert des pieds à la tête pour pas qu'un seul morceau de peau ne dépasse !Bon ok, je devais pas avoir l'air fin, mais c'était l'action d'urgence du désespéré qui s'ennuyait à mooooort ! Sans parler que ma santé mentale était en jeu... Quoi que j'ai fait peur au facteur en passant, en espérant qu'il n'ait pas appelé les hommes en blanc... Bien qu'avec mon accoutrement, je ne devais pas être identifiable.

Bon, comme, j'ai pas d'autres occupations... J'y retourne ! J'espère récolter de nouvelles informations top secrètes sur la vie de madame Jenkins.

20h : C'est pas un chat ! C'est une véritable saloperie ! Opération ratée ! La chat m'a pisté et m'a sauté dessus au moment où je m'y attendais pas ! En plantant ses griffes, il m'a bousillé mon manteau en cuir ce con... Sur le coup et par surprise, je suis sortit des buissons, et j'ai enlevé mon masque pour pouvoir voir correctement d'où venait la menace. (Vision nulle avec ce truc sur la tête) Je me suis retrouvé devant la vieille bique, qui m'a regardé avec de grands yeux ronds. Sans attendre, je suis reparti en courant chez moi, mais avec ma maladresse habituelle, je me suis prit les pieds dans un tuyau d'arrosage et le chat en a profité pour se jeter sur moi, une seconde fois !

Enfin, résultat des courses : J'ai mon nez dans la boite de mouchoir, les yeux enflés et qui n'arrêtent pas de pleurer, sans parler des nombreuses traces de griffes que j'ai sur le visage. En gros, je suis pas beau à voir. Ha, j'allais oublié ! L'autre folle a débarqué à la maison en racontant ce qu'il s'était passé... Papa m'a encore engueulé, tandis que maman s'inquiétait de mon état ! Je pourrais être au bord de la mort, je suis sûr que l'ancêtre s'en ficherait royalement !
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMer 26 Nov - 0:33

Vendredi 3 Janvier

13 h :
Ne manifestant aucun signe de vie, restant cloîtré dans ma chambre... Mes parents se sont inquiétés. Mais je savais qu'ils viendraient, comme je savais que je n'avais pas verrous à la porte donc j'ai bloqué l'accès avec mon armoire. J'étais tranquillement planqué sous mes couvertures à lire mes revues osées... (j'ai pas pu encore voir Curtis, et fallait bien que je fasse quelque chose, ma santé mentale était en jeu !)

Tap Tap Tap dans l'escalier... Bang Bang Bang sur ma porte...
Maman :
« Mon Mutty ouvres cette porte s'il te plait ! »
Bien sûr, je n'ai pas répondu. Maman va chercher papa...
TAP TAP TAP dans l'escalier... BANG BANG BANG sur ma porte... Grommelle, grommelle, grommelle... Grogne... Grogne... (tout ca de l'ancêtre bien sur...)
Papa :
« Junior, ouvres cette porte... »
Bien sûr, j'ai eut encore moins envie d'ouvrir ma porte ! Alors le ton a monté...
Toujours de papa :
« Junior ! Tu vas ouvrir cette porte ou je la défonce, bordel de merde ! »
Honnêtement, il y avait de quoi s'énerver non ? Alors, ca ne veut pas dire que je n'ai pas respecté ma résolution d'être plus gentil avec papa ? En plus, il a été vulgaire...

15h : J'ai enfin ouvert ma porte... Mais il n'y a QUE ma mère qui a le droit d'entrer dans ma chambre !

17 h :
Maman est géniale ! Elle doit avoir un don ou un truc comme ca ! Bien que je me trouve toujours aussi amoché, elle a réussit à me redonner le moral et j'arrive maintenant à sortir de ma chambre. Suis-je guéri ?

20h : Désastre et damnation ! Je viens de me rendre compte que les cours reprennent dans trois jours et avec la face que j'ai, je ne peux pas me montrer en publique ! Faut que je me trouve une solution ! Surtout que j'ai dit que je ne sécherais plus un seul cours...

20h15 : J'ai pensé à l'effet momie ! Pour les cours en archéologie... Pour bien illustrer l'Egypte ancienne...

20h17 :
Je suis barge ! Je me suis imaginé enroulé dans du papier cul... Franchement ! Je perds la tête ! Je suis sûr que ce putain de chat à eut un effet « répercurant » sur mon cerveau.

21h :
Curtis a appelé et vient de rentrer de vacances. En entendant ma mère m'appeler, je me suis précipité et en passant, me suis prit les pieds dans le tapis et je me suis encore rétalé. Rire de maman et papa a gueulé en disant que ce n'était pas des heures pour téléphoner chez les gens. Enfin bref, parlons de choses plus intéressantes. Il m'a proposé une sortie ce soir... J'ai faillit dire oui, mais vu ma tronche, je préférais pas... Quand, j'ai dit non, il m'a bien sûr demandé pourquoi... J'ai juste répondu que je m'étais battu avec un félin sauvage, et dans cette bataille épique, j'ai été affreusement blessé, que mes blessures étaient trop graves pour que je puisse venir et que je devais encore me reposer... Je crois que j'ai fait mon effet !

21h03 :
En fait, je suis un génie ! Pour la rentrée, je dirais ca ! Ca plaît énormément aux filles ! Et le pire, c'est que je ne mens même pas, c'est juste vu sous un autre angle !

Samedi 4 Janvier

13h : Curtis est venu. Il n'avait pas crut a mon baratin. J'lui ai montré ma tronche donc ! Il a juste fait une grimace et m'a répondu par un « Putain, la vache ! »
Je vais finir par croire que je vais devoir vraiment me refaire la tronche à coup de chirurgie esthétique. Ha ! Je lui ai aussi rendu ses magazines et là, il m'a demandé si j'étais devenu barge...

20h : Journée encore à me faire chier... Heureusement que maman était là !

Lundi 6 Janvier


8h30 :
A la bourre comme d'habitude ! J'ai d'ailleurs fait un rêve complètement tordu ! J'ai rêvé que papa s'était fait pousser une barbe de nain de jardin mais au final, je m'apercevais que c'était le chat de la voisine qui s'était accroché à son menton... Faut vraiment que j'aille voir un psy ! Bon, aujourd'hui en première heure : Physique !

16h30 :
A la maison. Épuisé de rire ! J'ai mal aux côtes ! Je suis de corvée de ménage du gymnase pour tout le semestre prochain mais je m'en fiche, ce n'est pas cher payé !
Que j'raconte. On était en cours de physique et chaque fois que le professeur Herr Herman nous demandait si on avait compris ses explications, je hurlais : «
Jawohl, Herr Kommandant ! » en claquant des talons. Il était en train de nous expliquer la structure moléculaire de l'atome et son fonctionnement.
Le professeur Herman avait choisi d'illustrer son exposé à l'aide de boules de billard qu'il avait posé sur un torchon. A un moment donné, j'ai pensé à une blague et j'ai levé la main, le doigt pointé en avant.
« Oui ? M'a dit Herman.
- Quel rôle joue le torchon dans la structure moléculaire, m'sieur ? » Je lui ai demandé.
C'est là qu'il a commit l'erreur fatale !
«
Ach nein, Henry, il me sert à maintenir mes boules en place. »
Total chahut. Je riais comme un bossu. Style je ferais mieux de m'arrêter avant d'avoir des ennuies. Cela n'y manqua pas, j'ai été envoyé dans le bureau du président de l'université ! Il a presque fallut me porter jusqu'au bureau tellement je riais. Une fois derrière la porte, j'ai fait de mon mieux pour me reprendre et quand j'ai cru que j'y étais arrivé, j'ai frappé.
Dans le bureau, j'ai espéré intérieurement : « Je vous en supplie, ne me demandez surtout pas ce qui s'est passé. Parlez moi de n'importe quoi mais pas de ca ! » mais bon, fallait pas espérer non plus... et il semblait être déjà au courant.
« Henry, pouvez-vous me dire ce qu'il y a de si amusant dans la structure moléculaire des atomes ? »
J'ai essayé ! Franchement, j'ai essayé !
« Voilà, monsieur
Stanforth
, c'est à cause du torchon... Il a dit qu'il lui servait... »
Là, j'avais fait un long temps de pause, me retenant de ne pas repartir dans une crise de fou rire, mais empressé, il m'a sommé de continuer sinon il allait appeler mon père au plus vite.
« Il a dit qu'il lui servait à... maintenir ses boules en place. »
Et bien sûr... C'était reparti !

20h :
La nouvelle a fait le tour de l'université ! Et papa m'a passé un sacré savon tandis que maman était morte de rire... Mais je m'en fou de la colère de l'ancêtre... Je suis fier de mon coup ! D'ailleurs, j'en ai même oublié mon accident de chat !

Minuit : En tout cas, super marrade de chez marrade !
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMer 26 Nov - 0:34

Mardi 7 Janvier

8h : Ca va, je viens de reprendre forme humaine ! Merci maman chérie ! Elle m'a filé une crème super efficace, qui fait cicatriser très vite !

17h :
Je viens de relire mes résolutions et je me rends compte que j'ai pas été très gentil avec la voisine dernièrement... Et encore en rentrant des cours ! Faut dire que j'ai shooté dans son chat, parce qu'il m'encombrait le passage... J'aime pas les chats...

17h15 :
En fait, je ferais mieux de faire le gentil, sans ça on va encore me traiter « d'adolescent morose » et je vois la suite comme j'y étais. Toc toc toc à la porte de Mutt et maman : « Dis moi, mon chéri, il y a quelque chose dont tu voudrais qu'on parle tous les deux ? » Il faut toujours que ma mère fourre son nez partout...

18h :
Quand j'ai frappé à la porte de madame Jenkins pour lui demander si elle voulait que je lui rapporte quelque chose des courses, elle s'est terrée derrière sa porte. Résultat, ce n'est pas encore ça. Dès que je me mets à être gentil, paf, y'a l'autre Mutt qui prend le dessus. Est-ce que par hasard je serais schizophrène ?

Mercredi 8 Janvier


10h : Mercredi ! Ravioli ! Et pas de cours. J'ai prévu de faire une sortie avec Curtis et de repérer quelques minettes au passage ! En plus de ca, j'ai plus une seule trace de l'accident chat !

15h :
Curtis avait en fait repéré une caissière sur qui il avait flashé dans une boutique du grand boulevard ! Il pouvait pas me le dire plus tôt ce con... Maman m'avait en plus de ca, demandé de me ramener des pommes de terre de chez l'épicier. Malgré le fait que je lui ai montré mon désappointement (en soufflant longuement et lourdement à la manière Mutt) Elle n'a pas capitulé... Du coup, j'ai dût me retrouver à me balader avec un sac à patate pour la fin de la journée ! Pas top pour draguer... Enfin bon... Passons à la partie la plus intéressante !

J'étais donc à l'épicerie et à la caisse en compagnie de Curtis. Quand j'ai remarqué que c'était Tom qui était derrière le comptoir... Style de rien, mais en échangeant un regard complice à Curtis, (du style : Ho la vache, la loose !) J'lui ai demandé mes patates. Bien sûr, le Tom, voyant qu'on se foutait légèrement de lui, m'a demandé :
« Au fait, c'est vrai que t'es de corvée de nettoyage du gymnase à l'université de ton père ? Qu'est-ce qu'il a dit de ca ? »
Et je lui ai sorti du tac au tac :
« Dis donc, est-ce que je te demande si le pape déteste les catholiques toi ? »
Je me demande pourquoi j'ai sorti ce truc sur le pape ? Enfin, ca a fusé, quelque chose de méchant quoi... Il a tourné son nez et il est ENFIN parti chercher mes pommes de terre... Il est revenu et tout en posant les pommes de terre sur le comptoir, il a ajouté :
« Tiens tes pommes de terre pour ta maman chérie... Tu fais souvent les courses pour ta mère, Henry ? »
Je m'apprêtais à répondre méchamment... Quand Super-Canon est entré dans le magasin.
Je vous jure, elle était tellement top de chez top qu'on ne peut pas s'empêcher de cligner des yeux et de rester la bouche ouverte comme un poisson hors de l'eau. Elle était longiligne avec de beaux et longs cheveux noirs ondulés qui lui tombaient sur les épaules, des yeux bleus clairs super intenses et une bouche ! Une bouche ! Je vous dis que ca ! Elle était habillée d'une belle petite robe bleue qui mettait encore plus en valeur ses yeux. Elle était venue apporter une tasse de thé à Tom qui lui a dit merci. Puis Super-Canon s'est exprimée :
« Je ne peux quand même pas laisser mon petit frère s'éreinter à servir des pommes de terre à deux beaux garçons sans lui offrir un thé. »
Elle a fait un clin d'oeil à Tom et elle m'a SOURI avant de s'en retourner d'où elle venait.
Tom a fait la grimace et moi, je suis restée planté là, les bras ballants, à contempler l'espace où S-C se trouvait quelques secondes plus tôt. En tripotant sauvagement mes pommes de terre.
Tom :
« Hé la carpe, quand t'auras finit de te remettre de tes émotions, ca te dirait, genre, de me payer ? Ca fera 50 cents. Au fait, c'est ma soeur, si tu oses t'approcher d'elle, je te bute compris ? »
Je suis sorti de ma transe. J'espère que je ne bavais pas.
« Heu... Je... » (on peut comprendre qu'avec les circonstances, je sois décontenancé !)
J'ai eut un mal fou à retrouver mon porte monnaie et à sortir correctement mes pièces. Curtis m'a regardé comme ci j'avais une case en moins. Heureusement qu'il a assuré.
« Hé Tommy ! Tu sais à qui tu parles au moins ? Fais gaffe à toi, si tu ne veux pas que je te refasse le portrait ! »
Et on est sorti.

19h : Je suis toujours en état de choc. Je viens de rencontrer la plus belle fille de la terre ! Mais c'est la soeur de Tom et elle m'a vu la bouche ouverte. Mais heureusement, que j'étais guéri. Quoi que... « Oh mon Dieu ! Infirmière, vite des compresses ! »

19h05 :
J'ai fait des essais de bouche ouverte devant la glace pour voir à quoi je ressemblais dans l'épicerie. Ca ne me donne pas l'air très intelligent...

1h :
Je me demande qu'elle âge, elle a ? Impératif que je mûrisse rapidement. Je m'y mets dès demain !

Jeudi 9 Janvier


8h :
Je me suis levé heureux et de bonne humeur ! Enfin, jusqu'à ce que je me rappelle que j'avais cours aujourd'hui. Ce soir, je vais aller chasser Tom pour avoir des infos sur sa soeur !

15h :
J'ai pas été en cours avec Herman. J'ai d'autres impératifs : tabasser Tom pour qu'il me présente sa soeur !

18h :
Ha ! Le monde est merveilleux ! J'ai même pas eut besoin de taper Tom ! Que j'raconte : J'étais parti à la maison de Tom pour le pister toute la soirée quand en courant, je suis rentrée droit dans... Super-Canon ! Après le moment du passage du choc psychologique tellement elle était à hurler de beauté. J'ai quand même réussit à lui demander si elle voulait aller boire un café avec moi et elle a dit OUI ! On a discuté pendant une heure entière... Je sais qu'elle s'appelle Sonia et qu'elle est en étude de psychologie. Enfin, on s'est raconté notre vie quoi ! Mais le mieux, c'est que quand on s'est quitté, elle m'a embrassé sur la joue et qu'elle m'a dit qu'elle me trouvait MIGNON ET SYMPA !

19h :
La vie est belle ! J'ai envie d'embrasser tout le mondeheuuuu même papa ! Lalalalalèreheuuuuu !

20h : Couché tôt ! Levé tôt !

21h30 : Je me suis réveillé en sursaut, je croyais que c'était l'heure de se lever !

Minuit :
Demain, je mets mon T-shirt blanc ou le noir ? Il paraît que le noir, ca fait plus viril !
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMer 26 Nov - 0:34

Vendredi 10 Janvier

8h30 : Me suis rendormi après le réveil. Et j'ai déjà loupé mon premier cours de la journée. Bah ! C'est pas grave...

10h :
Pas envie d'aller en cours... La vieille conne d'à côté fait vraiment chier... Elle a sorti à ma mère que ma Harley faisait trop de bruit et que ca la gênait pour dormir... Du coup, je ne peux plus sortir avec ma moto le soir... Non, mais... Comme ci, je passais mes nuits sur ma moto ! Je viens d'avoir Curtis au tél. Il rapplique et il a récupéré des pétards de la fête foraine ! On va lui régler son affaire à la vieille !

20 h :
Je suis un triple crétin ! C'est pas possible ! La vieille me porte la poisse ? Foirage de pétards. Ils m'ont explosé à la figure... Curtis était mort de rire mais pas moi ! Mes sourcils ont cramé et j'ai voulut réparer l'affaire au rasoir... Résultat : Je fais peur car j'ai plus de sourcils ! Ca me fait des grands yeux vides ! D'ailleurs, maman en me voyant a faillit faire une syncope !
« Mon Dieu ! Mais qu'est-ce que tu as fait, espèce d'idiot ? »
C'est moi, l'idiot, c'est ca ? J'ai détesté ma mère à ce moment là. Je suis reparti dans ma chambre pour me cloîtrer de nouveau sous ma couette. Si Sonia me voit comme ca, je risque de VRAIMENT passer pour un idiot.

20h30 : Papa qui rentre. J'entends plusieurs hurlement de ma chambre, du style : « Il a fait quoi ? » ou encore « Qu'est ce que j'ai fait pour avoir un fils pareil ! » puis il est monté, j'ai pas eut le temps de pousser l'armoire pour bloquer la porte de ma chambre. Il est entré, je suis resté sous la couette. Il a essayé de me faire sortir de sous mes draps, moi, tenant désespérément mes couvertures sur ma tête et quand il y ait arrivé... Il m'a regardé avec des yeux ronds et il a commencé à rire ! Il ne m'as pas engueulé ! Non ! Il se foutait carrément de ma gueule ! Puis il est reparti. Moi, je suis retourné sous ma couette., gémissant de chagrin..

23h : Peut être qu'ils repousseront cette nuit ! En combien de temps, ca repousse des sourcils ?

Samedi 11 Janvier


9h : Ils n'ont pas repoussé.

10h :
Heureusement que c'est le week-end ! De toute façon, là, c'était hors de question que je mette un pied dehors !

15h : Papa me tape sur les nerfs grave. Ca fait des heures qu'il fait le même manège. Il se pointe à ma porte, il me regarde, il se marre comme un fou et il disparaît... Pas pour longtemps. Il a même ramené Oxley. (qui lui aussi n'a pas pu s'empêcher de rire ! Merci la famille, merci les amis !) Non mais je suis quoi au juste ? Son fils ou une attraction foraine ? Ox' m'a fait :
« Ne t'inquiètes pas, Henry ! Ca va... »
Et j'ai pas entendu la suite... Car il est reparti dans une crise de fou rire avec mon père !

16h : Je ferais aussi bien de me tuer. Je pourrais si j'en avais le courage, mais je suis trop déprimé !

18 h :
J'ai enfin pu me foutre de la gueule de papa ! Il fallait bien que me venge ! L'électricien est venu réparer le frigo qui avait explosé, il a demandé à maman :
« Vous pouvez me dire quel est le dingue qui a branché ce frigo ? Y a quelqu'un qui vous en veut dans votre entourage ? »
Et bien sûr; celui qui avait le branchement, c'était papa. Au lieu de bricoler comme les autres pères, le mien préfère parler du goût de l'expérience et ne sors jamais le mode d'emploi de sa boite. Pourquoi ne peut-il pas être un vrai père ? C'est lamentable pour un adulte ! Ha pardon... Pour un ancêtre ! Du coup, j'ai pas pu m'empêcher de le vanner... En lui rappelant l'incident « mouche » devant tout le monde. Le far qu'il a piqué ! C'était trop drôle ! Maman avait refusé que papa se fasse une nouvelle cabane au fond du jardin de puis qu'il a transformé le dernier en QG pour mouches bleues en oubliant ses asticots pour la pêche dedans.

Dimanche 12 Janvier



11h :
Merci mon Dieu ! Il est sorti ! Il commençait à me taper sur les nerfs... Enfin... Il a prétendu une « sortie en famille. » Sûrement pour me montrer à ses amis et se foutre encore plus de ma gueule ? Je ne lui ai même pas répondu. Je lui ai juste lancé un regard noir. Bref, avec ma tronche, je ne sortirais pas ! Je vais rester dans ma chambre pendant les 100 prochaines années (le temps que j'ai de nouveau des sourcils en fait) pour éviter que des étrangers se moquent de moi. Du coup, je me retrouve seul comme un blaireau à la maison !

13h :
Je me suis amusé à fouiller les affaires de papa... Style quoi ! Il m'a tellement fait chier, qu'il fallait que je trouve quelque chose de compromettant... Et j'ai trouvé ! Je suis tombé dans le tiroir à cravates de papa sur un truc super bizarre. Un genre de tablier plié dans un boite. Je sais déjà exactement, ce que je vais dire !

21 h :
Pendant le repas du soir, j'ai dit à l'ancêtre l'air de rien :
« Dis papounet, pourquoi tu mets pas ton joli petit tablier ? »
J'ai cru qu'il allait péter un câble.
« Je te prierais de ne pas fourrer ton nez dans mes tiroirs ! »
Et là, je lui ai sorti :
« Je pense avoir le droit de savoir si mon père est un travesti ou non. Parce que, comprends moi, je ne pense pas supporter te voir sortir un jour de ta chambre en te dandinant en chemise de nuit et mules intérieures garnies de plumes de cygnes. Si ca se trouve, faudra même qu'on s'appelle Daphné. »
Maman a éclaté de rire. Papa est devenu encore plus dingue.
« Ne l'encourage pas, Marion. Si tu ne me respectes pas, comment veux tu qu'il le fasse ?
- Ne t'énerves pas, Indy. Tu sais très bien que je te respecte, bien qu'il y a des moments, tu m'énerves... Et je ne peux m'empêcher de te contrarier. C'est juste de t'imaginer en travesti que je trouve irrésistible. »
Et elle repartie de plus belle dans un fou rire. Papa a tourné son nez et est sorti de table pour aller s'enfermer dans son bureau. Je crois qu'il l'a mal prit. Bah ! A charge de revanche !

23h : Non, mais je rêve ! Papa est venu dans ma chambre pour s'excuser... Il m'a dit bonne nuit, et limite, il m'a bordé ! P'tet que j'ai un père normal après tout ! Mais pour le coup du bordage, il a quelques années de retard, l'ancêtre... Bon, à cause de ca, j'ai été obligé de m'excuser pour l'incident « tablier » même si je l'ai trouvé fendard !

23h30 :
Profitant de la bonne humeur de papa, j'ai voulut en profiter pour lui demander, s'il pouvait me donner l'autorisation de rester à la maison demain... Problème... La prochaine fois, je frappe avant d'entrer dans la chambre de mes parents... Surtout quand ils sont en « pleine action ». Bizarrement, papa n'a plus été de bonne humeur après ca. Et mon autorisation, ben, j'ai même pas osé lui demander...

Minuit :
En fait, je suis traumatisé à vie ! Rien que de repenser à ce que j'ai entrevu... Ha ! Je ne préfère pas y penser...

00h30 :
Maman est passée dans ma chambre, j'ai fait style que je dormais. Elle est restée un moment près de moi à me caresser les cheveux, si bien que j'ai même dût lutter pour ne pas sombrer dans un profond sommeil. Le coup du caressage de cheveux, c'est mortel quand on ne veut pas dormir... Après m'avoir embrassé sur le front, elle est repartie. Ca veut dire quoi ca ? Au moins, un truc que je suis sûr, c'est qu'elle ne m'en veut pas d'avoir fait irruption dans sa chambre pendant un moment pas très approprié. Pour papa, je sais pas... Et puis, je m'en fou en fait...
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๏ JOB : Mécano, et il parait que j'ai repris mes études pour faire P.L.A.I.S.I.R.
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMer 26 Nov - 0:35

Lundi et Mardi 13 et 14 Janvier

Resté à la maison à pourrir dans ma chambre sous mes couvertures. Maman est venue plusieurs fois, s'inquiétant de mon état psychologique. J'ai pas vu papa depuis l'incident « pleine action ». Bonne nouvelle, sur le plan sourcil, ça repousse de façon barbe naissante. Demain, je sortirais peut être.

Samedi 17 Janvier

11h :
De retour dans ma chambre, enfermé à double tour ! En train de m'apitoyer sur mon sort. J'en chiale tellement, que je ne veux que personne ne me voit. Curtis a fait des recherches sur Sonia... Style comme je m'intéressait, il s'est dit que quelques infos sur elle, serait le bienvenu ! Ben putain ! Il aurait put s'abstenir ! Elle sort avec Greg, le joueur de foot, super balèze, dont je me suis foutu de sa gueule une fois... Et même qu'il m'avait réglé mon compte en me faisant goûter l'eau des cuvettes des toilettes de l'université. En gros, j'ai aucune chance de base et... Putain ! En fait, je crois que j'étais amoureux ! Maintenant, je vais éviter ce genre de chose, ca me rend fragile... Et ca donne des opportunités à papa de se foutre de ma tronche !

12h :
Je chiale si fort que ca ? Maman est passée, mais j'ai pas ouvert la porte... Puis papa qui m'a fait le même baratin que d'habitude en me disant qu'il allait défoncer la porte. Mais c'est que cette fois, il l'a fait ! Enfin, il a coincé son pied dans le porte et s'est rétalé sur le coup. J'ai réussit à rire entre deux sanglots... Mais à cause de ca, j'ai été obligé d'ouvrir la porte et l'ancêtre est entré. Moi, je suis retourné sous mes couvertures. Je sens qu'il va se foutre de ma tronche dans les minutes qui viennent. Bon, je planque mon journal avant qu'il ne tombe dessus et qu'il lise mes conneries.

15h :
Discussion entre hommes ! Il est pas si naze que ca, l'ancêtre. Enfin, moi, je suis resté planqué sous ma couette tout le long qu'il m'a parlé. Je ne voulais pas qu'il me voit en état de décomposition avancée. Il m'a même demandé à un moment, s'il n'était pas en train de faire un monologue, vu qu'il ne me voyait pas. Quoi que papa n'est pas un exemple pour ce qui est « histoire d'amour » mais au moins, il n'a pas l'air d'avoir de lourds problèmes de coeur !

Lundi 27 Janvier

10 h : Oué ca fait trop longtemps que j'ai pas écrit dans mon journal. Je me suis dit qu'une petite pause pourrait me faire du bien ! Et j'avais pas grand chose à marquer de toute façon... Même l'ancêtre n'a pas réussit à me prendre la tête ces derniers jours !

Bon, grand jour ! Relevé de note ! Enfin, ca fait déjà 3 jours qu'il est arrivé, mais je l'ai soigneusement planqué, le temps que papa le retrouve... Mais comme mon père travaille au bahut ! Il est au courant de ce genre de chose ! Genre quoi ! Enfin bref ! Papa m'appelle d'en bas, alors que j'étais en train d'espionner la vieille d'à côté. (je cherche toujours à prendre ma revanche) Je suis alors descendu, en hurlant un « quoi ? » lourd et agacé. L'ancêtre m'a sommé de m'asseoir sur le canapé. Il s'est planté devant moi les bras croisés. J'ai alors remarqué la petite enveloppe devant moi, posée sur la table basse du salon. Là, j'ai fait une grimace... J'ai compris alors que j'allais passer un sale quart d'heure. Le vieux m'a dit :
« Depuis quand le sais-tu ? »
Je me suis dit, que j'allais tenter le coup à jouer les imbéciles. Je lui ai fait mes yeux de merlan-frit, et je lui ai répondu :
« Je ne vois absolument pas de quoi tu parles ! »
Là, il s'est énervé.
« Ne me prends pas pour un idiot ! »
Je me suis tassé dans le canapé. J'ai regardé papa prendre le morceau de papier d'une main et enfiler ses lunettes de la seconde. Il a alors continué :
« C'est quoi, ce '0' en physique ? »
Je me suis redressé, en faisant style que je cherchais et j'allais répondre quand maman a débarqué dans l'entrée. Elle venait de revenir des courses. J'ai fait style de me lever pour aider ma mère à porter ses courses, mais l'ancêtre m'a fait se rasseoir en me tirant par le bras. Ma mère a passé la tête à la porte. Papa a fait :
« Relevé de notes ! »
Maman a répondu un « j'arrive » rapide. Bah, je vais avoir les deux parents sur le dos... Quoi que je préfère être confronté à maman qu'à papa... J'ai alors cligné des yeux en espérant avoir l'air de ne pas comprendre la situation et qu'alors, il me laisserait tranquille. Papa m'a regardé alors si méchamment que j'ai pas pu m'empêcher de baisser les yeux.
« Alors ? »
Ce « Alors » de papa était si sec et impromptu que j'en ai sursauté. J'ai relevé les yeux vers le vieux et j'ai dit :
« Ca ! C'est à cause de la vie amoureuse des pigeons !
- QUOI ? Tu te fous de moi ? »
Nouveau sursaut de Mutt ! Maman a entendu et a rappliqué. (enfin !) Elle a râlé un peu sur papa pour qu'il se calme. Après avoir essayé de reprendre son calme, il m'a fait.
« Donnes moi, une explication VALABLE ! »
Je me suis redressé et j'ai commencé à expliquer mon cas.
« Ben que je t'explique. J'étais en plein contrôle... Enfin tu vois quoi ! J'avais super envie de le réussir. Je m'y étais préparé et tout ! Non, mais j'te jure p'pa ! C'est vrai !
- Alors pourquoi tu n'as pas eut une bonne note ALORS ? »
Mais j't'en pose des questions comme ca moi ? J'ai tout de suite continué :
« Attends ! J'ai pas fini ! Tu me coupes là ! Alors... »
Petite pause, raclement de gorge pour redonner le rythme. (oui parce que quand on doit baratiner devant ses parents, il faut prendre le rythme... Et surtout devant mon père !)
« J'étais en face de ma copie ! Et franchement, j'étais super inspiré par cette histoire de molécules et... tout le bazar là ! Quand tout à coup... »
Pour illustrer mes mots, je me lève. Ca fonctionne encore mieux quand on donne un effet théâtral !
« ... posé sur une branche, à la fenêtre, je vois deux pigeons ! Ils étaient en train de se faire des m'amours et tout le reste ! Franchement, c'était super absorbant ! Enfin, très vite... Quand j'ai vu que le mâle à sauté sur la femelle pour... pour... Enfin vous voyez quoi ! Ben, en fait là, j'ai été complètement prit par l'action et franchement... voilà quoi !Alors, j'étais tellement absorbé que je n'ai pas vu le temps passer et PAF (là, je tape dans les mains pour encore une fois illustrer mes propos) la sonnerie retenti ! Et je me suis rendu compte que j'avais encore rien écrit sur ma copie. Et puis voilà ! »
Maman a retenu un gloussement derrière sa main, tandis que papa faisait une imitation de la carpe et franchement il y réussissait vachement bien ! Il a alors hoché la tête de gauche à droite d'un air dépité et il m'a fait :
« J'ai jamais entendu ca de toute ma vie... Tu le fais exprès ou pas ? Non, mais franchement, Mutt... Tu te rends compte de ce que tu viens de nous sortir ? »
Là, j'ai répondu du tac au tac.
« Tu m'a appelé Mutt, tu t'améliores papa ! Cela voudrait dire que...
- TAIS TOI ! »
Je me suis laissé retomber sur le canapé, sous le choc. Mais pour pas faire le fils qui a peur de son père, je me suis tout de suite redressé et j'ai répondu :
« Après c'est encore de ma faute ! Mais là, franchement, c'est à cause de toi ! »
Nouveau gloussement de maman et perplexité de papa, qui ne m'a même pas répondu. J'ai alors continué :
« C'est pas toi qui m'a dit 'Observation, Réflexion', c'est un atout majeur mon fils pour la réussite d'un projet ! Ben, j'ai observé ! Ca tu le sais déjà ! Mais j'ai aussi fait la partie réflexion... »
Papa n'a pas répondu. Il avait la bouche ouverte et continuait de me regarder avec des yeux ronds.
« En fait, après la sonnerie, j'ai repéré la petite blonde au premier rang. Genre super canon et tout quoi ! Et je me suis alors dit que p'tet la drague pigeon fonctionnait avec la donzelle. J'me suis levé et j'ai attaqué ! »
Attention, là, imitation du pigeon faisant la cours version Mutt et franchement, j'en suis fier. Là, maman était au bord de l'asphyxie tellement elle riait et elle avait dût sortir du salon. Papa était toujours complètement inerte. J'avais peut être réussit à le tuer, par mes conneries ! Enfin bref, après l'effet pigeon, j'ai continué dans ma lancé.
« Par contre, ca n'a pas fonctionné ! La fille m'a foutu une baffe du tonnerre ! Ma joue droite s'en rappelle encore ! Et là, vient la partie 'Réflexion', parce que j'ai apprit quelque chose ! Je sais maintenant que chaque espèce à sa façon de faire la cours à sa femelle et que la version pigeon, ne fonctionne pas chez les humains. »
Et toc ! Aucune réaction de papa. Après de longues secondes de silence, (si on peut appeler ca du silence, car on entendait ma mère rire de la cuisine) il m'a dit, d'une voix monocorde :
« Vas dans ta chambre ! »
J'ai gagné ! Je me lève et je vais dans ma chambre !

13 h : Papa m'a de nouveau appelé ! Toujours pour le bulletin. Mais il fait une totale rétrospection de toutes mes notes ou quoi ? Là, c'est pour un 5 en philo... Il m'a demandé de m'apporter la copie parce que j'ai fait style, que j'avais cartonné ! Bien que j'en suis fier, quoi !

15h : Papa ne veux plus entendre parler de moi ! Ben quoi ? En même temps, j'ai eut une ouverture du tonnerre pour me foutre de sa tronche, c'était ENORME ! Je crois que je l'ai tellement traumatisé qu'il ne me demandera pas une seule nouvelle copie. Alors, je lui apporte le papier.

'Sujet : Quel est l'importance des mots ?'
Après, il a commencé à lire ma copie... La partie avec Descartes et tout le reste... Il m'a même dit que c'était très bien... Mais en fait c'était pas ca le problème. J'lui ai dit de lire la fin... Papa commence à lire...
« Blabla... Descartes... blabla... Les mots... Prenons alors un exemple concret, un exemple qui est utilisé tous les jours... »
Pause, il ajuste ses lunettes, cligne des yeux. Moi, tout sourire, qui lui demande de continuer. Papa se racle la gorge et dit :
« ... le mot... me.. merde ! »
Nouveau temps de pause. J'ai entendu un nouvel éclat de rire de maman de derrière la porte qui donnait sur la cuisine. Papa ne dit rien, il baisse de nouveau les yeux et continue :
« Le mot me... merde est un mot qui est utilisé dans la vie courante et qui veut dire plusieurs choses complètement différentes... Première définition du mot me... merde : Montres un désappointement certain quand on fait une bêtise . Seconde définition : Veut dire résidu abjecte de défection. Insulte. Et dernière signification : Mot que l'on dit pour dire bonne chance à quelqu'un. Alors, je vous le dit, monsieur le professeur, vous qui corrigez ma copie... Je vous dis merde ! »
Papa lâche la copie et lève son regard vers moi, qui suis toujours tout sourire et triomphant. Maman était encore en train de rire derrière la porte.
« Junior... Tu as réussit à insulter un professeur dans une copie !
- En suivant le sujet en plus ! C'est trop fun !
- Je ne trouve pas ca 'fun' mon garçon... »
Je hausse les épaules et j'ajoute :
« Oué, mais franchement, je méritais mieux que ca ! Regardes... C'est p'tet pas une insulte en fait... mais moi, je l'ai dit dans le terme 'bonne chance'... Vas pas non plus croire, que j'ai voulut l'insulter. C'est tout l'impact des mots ca ! Et justement ca montre que mon exemple fonctionne ! Parce qu'en fait, ce qu'il a crut à une insulte est en fait autre chose... Tu me suis ? »
Pas de réponse de papa, qui me regarde par dessus ses lunettes, inflexible. Je continue :
« Comme là ! Je suis sûr que tu es en train de te demander si je me fous de ta gueule ! Mais qui peut le savoir ! P'tet que je suis sérieux en te racontant toute ces conneries et p'tet pas ! Mais, là, je suis sûr que tu es très énervé par ce que je viens de te raconter... et tu penses que c'est fait exprès pour t'énerver... Mais p'tet que c'est pas le cas ! P'tet que je suis juste une âme en peine que personne ne comprend ! »

Bon, ce que je suis sûr, c'est que papa n'est pas philosophe. L'âme en peine est privé de moto toute la semaine ! MERDE ! (et là, y'a pas à douter de la signification du mot !)
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMer 26 Nov - 0:36

CALVAIRE POUR L'ANCÊTRE !

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Découvrez Jacques Dutronc!




FEVRIER

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Samedi 1er Février

11h : Encore ces putains de réunions de famille... Surtout pour CA !
Maman est venue me demander de descendre (ma mère VIENT, elle ne gueule pas comme une tarée dans l'escalier, ELLE !) au salon parce qu'ils veulent me parler. J'espère que c'est pas encore une histoire de relevé de notes, mais quand c'est maman qui vient, c'est que c'est pas pour ca. C'est quand, c'est papa qui GUEULE que c'est grave. D'ailleurs, il a l'air un peu inquiet, papa. Bon, descente de Mutt, installation dans le salon, et ça y est, c'est parti :
« Ecoute, Junior, tu es un homme maintenant (qu'est-ce que j'étais avant ? Un cheval ? Et puis comme si il m'avait vu grandir ce naze... Pfff) et je ne veux pas qu'il y ait des secrets dans cette maison (Tu as tout faux, l'ancêtre ! Et saches que je ne te raconterais rien de rien de moi, même si l'enfer devait geler.) Voilà, je dois partir pour la Nouvelle Zelande pendant un mois ou deux, pour mon travail... »
Qu'est-ce que j'en ai à foutre de son voyage ! Putain, ca va me faire des vacances ! Il a crut que j'allais gémir, me jeter dans ses bras et pleurer à chaudes larmes ? Moi, je hausse les épaules et je réponds, style de faire celui intéressé :
« Ha, au pays des Kangourous !
- Mais non, Mutty, les Kangourous vivent en Australie ! Il n'y a pas de Kangourous en Nouvelle Zélande ! » a répondu maman.
Non, mais faut qu'on me précise tout de suite, crise familiale ou interro de géo ? La discussion a duré des heures ! Enfin, pas quelque chose d'intéressant quoi !

13 h : V'là quelque chose d'intéressant ! Curtis a réussit à m'avoir des places gratos pour un concert de 'The Rat Pack', demain. C'est top, il a assuré ! En plus, il paraît que Sonia y sera aussi !

14h : Trop fun ! Franchement trop fun !

20h : Ainsi donc, l'ancêtre s'en va en Nouvelle-Zélande mais ca ne me dit pas comment je vais m'habiller pour le concert.

Dimanche 2 Février


13h : je crois que je vais tenter ma chance ce soir avec Sonia. J'm'en fou de Greg, j'suis un fou. Avec Curtis, on va essayer d'espionner le molosse pour pouvoir avoir des infos compromettantes à balancer en cas de besoin. On s'est donc retrouvé à 8 heure du mat' planqué dans les buissons devant chez Greg. Je sors à Curtis :
« J'espère qu'ils n'ont pas de chats !
- Tu veux dire chien ?
- Ca se voit que tu connais pas le chat de ma voisine ! »
Curtis est resté perplexe. Bon, en fait, y a rien à dire, on est resté comme des cons pendant plusieurs heures, jusqu'à ce que l'appel du ventre se fasse entendre.

15h :
Je ne sortirais JAMAIS avec Sonia... Faut que je me fasse à l'idée ! Tiens, je vais voir la voisine d'en face, il parait qu'elle va au concert aussi. Ca fait toujours mieux d'être accompagné d'une fille.

16h : Ca y est ! Elle est pas mal mais elle a un trou d'égout à la place de la bouche. J'espère ne jamais devoir l'embrasser... Ca craint trop !

18h : Je suis un peu beurk. Si cette mèche rebelle ne n'obéit pas IMMEDIATEMENT, je la coupe.

18h30 : Pourquoi j'y vais avec ma voisine d'en face en fait ? Molly qu'elle s'appelle en plus... Ca doit être l'appel du désespoir. Peut être que j'arriverais à rendre Sonia jalouse ! Tsss, je repars dans des délires abjectes. J'aurais dû y aller avec ma bande. Parce que là maintenant, si j'y vais avec 'boite aux lettres', tout le monde va penser que je sors avec.

Minuit : Je ne peux pas CROIRE que cela soit ma vie. Si on peut appeler ca, une vie... Quand, je repense à ce qui s'est passé ce soir, la seule chose dont j'ai envie c'est de rester au fond de mon lit jusqu'à la fin de mes jours.

Molly m'attendait à la grand place. Bah, finalement, elle est pas si mal que ca ! Quand, je suis arrivé, elle s'est jetée sur moi et elle m'a embrassé (aspiré serait le mot plus approprié en fait) en plein sur la bouche, direct. Je ne vous dis pas surprise. Je me suis même demandé, si je n'étais pas tombé sur une nymphomane, et si elle avait l'intention de me violer au cours de la soirée.
Après, elle m'a attrapé la main et elle m'a tiré jusqu'à la salle de spectacle. J'ai faillit mourir de honte. Mais heureusement, quand on est arrivé dans la salle, elle m'a laissé pour aller dire bonjour à ses amies. J'en ai profité pour m'éclipser discrètement. Là, j'ai repéré, une fille de ma classe, Rose, elle était avec Sven ! Je vous dis pas le couple. La naine et le géant. Ensuite, j'ai repéré Curtis avec sa soeur, quand il m'a vu, il m'a dit :
« C'est qui la bouche d'égoût ? »
Il parlait de Molly, ma cavalière bien sûr ! J'ai haussé les épaules et j'ai répondu.
« J'sais pas ! Une nymphomane en manque d'amour et tu sais à quel point je suis généreux ! »
Il a rit. Je me suis tourné vers sa soeur, Libby. Elle avait l'air toute pâle et éthéré. Curtis me sort à l'oreille :
« Elle est amoureuse de l'autre tordu de Tom. Je lui ai fait un speech sur les vendeurs de poireaux, depuis, elle ne dort plus. »
J'ai fait la grimace et me suis tourné vers Libby. Elle était vraiment pas dans son assiette, cette fille. Elle me sort alors :
« Je me suis fait le look top model anorexique pour faire croire à Tom que j'ai fait la fête toute la nuit et que je ne sais même plus comment il s'appelle. »
J'ai légèrement flippé. Curtis lui a fait un lavage de cerveau ou quoi ? J'allais dire quelque chose à mon meilleur pote sur la façon de traiter sa soeur, quand Sonia et Tom ont fait leur entrée. Ils nous ont vu tout de suite. (je parle de Libby et moi, j'ai l'impression que cette fille et moi, on est sur la même longueur d'onde, ca fait bizarre... P'tet que Curtis me fait aussi un lavage de cerveau... C'est p'tet ca !) Sonia a croisé mon regard et m'a souri... J'avais oublié à quel point, elle était belle et encore plus ce soir ! Ooooooooohhhhhhh ! J'ai souri à mon tour avec un vrai sourire, tout grand, tout heureux et j'ai fait un signe de main. Puis Greg qui se trouvait juste derrière moi, a traversé la salle pour la rejoindre. C'était à lui qu'elle souriait !!!! J'ai piqué un tel fard qu'on aurait pu faire cuire un oeuf sur la figure. Et là, j'ai entendu, Libby, qui regardait dans la même direction que moi, dire :
« Tu crois que je devrais aller lui parler... »
J'étais incapable de répondre mais Curtis m'a devancé.
« Un peu de fierté, ma vieille ! N'oublies pas qu'il t'a préféré à ses légumes ! »
Je me tourne vers Curtis avec une grimace. Mais il est grave ce mec ! C'est d'ailleurs, à ce moment là qu'une brune est sortie des cabinets et elle a foncé sur Tom. Ils sont repartis bras dessus bras dessous. Libby a fondu en larmes, limite dans mes bras. (pourquoi MES bras ?)

Après, le concert a commencé... Certains ont commencé à danser comme des tarées. Là, j'ai vu 'bouche d'égout' rappliquer. J'ai demandé à Curtis :
« J'peux t'emprunter ta soeur ? »
Curtis m'a fait un oui bref, en gros, il avait l'air d'en avoir rien à foutre. Je me tourne vers Libby et lui demande :
« Tu peux me sauver la vie ? »
Elle m'a regardé avec de grands yeux et avant qu'elle ne puisse répondre, je l'ai embrassé. Mais, je crois que qu'en fait Curtis ne s'en fichait pas vraiment. Après ca, il m'a foutu une droite du tonnerre et ben... bagarre générale !
Heureusement, je me suis barré avant que les flics débarquent.

Conclusion : Une soirée de rêve. Je suis déjà au lit. Mon meilleur ami est un connard fini qui fait un lavage de cerveau à tout le monde et surtout à ses proches ! Je me retrouve avec un écriteau au dessus de la tête de « Je sors avec un bouche d'égout ! » La fille que j'aime me déteste sûrement.
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMer 26 Nov - 0:37

Lundi 3 Février

17h : Dieu merci, pas vu Molly ! J'ai passé ma journée à lire. Papa et maman sortent ce soir. Vous n'allez pas me dire que c'est naturel, ca ! Comme si rester tout seul à la maison me rendait morose. De toute façon, je m'en fiche, parce que je n'ai plus l'intention de sortir.

18h :
Et si j'appelais chez Curtis ? Non pas pour lui parler, je parle pas aux cons, mais pour parler à sa soeur ! Pour m'excuser quoi !

19h :
Je savais pas que ca parlait tant que ca une gonzesse ! J'espère que papa ne verra pas la note du téléphone. Mais Libby est super cool comme fille en fait.

21h :
Marre, cafard, beurk.
Je me suis tapé :
2 Mars
Des toasts
Du café au lait
Du fromage
Du Coca
Du jus de pomme
Du corn flakes
De glace à la vanille
Du miel
Des pop-corn que j'ai trempé dans le miel et dans la mayonnaise en même temps.
Et du roulé à la confiture avec une touche de Picalili pour finir en beauté.

23h : Aux chiottes. J'ai un putain de mal de bide. En rentrant, maman m'a demandé ce que j'avais fait pour être dans un état pareil. Je lui ait demandé de me laisser tranquille à agoniser dans mon dernier refuge. Juste après, j'ai dégobillé. Papa ne s'est même pas occupé de moi. Il a sorti à ma mère que je faisais la comédie pour me rendre intéressant. Et si je lui dégobillais en pleine face pour qu'on rigole un coup ?

Minuit :
Même avec l'aspirine de maman ca passe pas... J'ai l'impression que je vais crever tellement j'ai mal au bide. J'aurais peut être pas du faire tout ces mélanges. Maman s'inquiète et me demande si j'ai pas avaler des médocs ou des trucs comme ca. Elle me prend pour un suicidaire ou quoi ? Hors de question qu'on me fasse un lavage d'estomac. Beurk !

Mardi 4 Février


5h : Maman a passé la nuit à veiller et j'ai dormi avec un saut à côté de moi. En gros ca donnait : Moi au milieu, maman à gauche et le saut à droite. Tenant les deux dans une main de chaque côté, comme un mourant. J'ai vraiment cru que j'allais crever d'une implosion gastrique. Papa est rapidement passé, et s'est dit en voyant ma face, que je ne faisais p'tet pas la comédie et il est parti... se recoucher ! Si j'étais pas aussi mal, j'aurais été le tuer dans son sommeil... Bah ! Les nausées sont passés, je crois que je vais me reposer. Je crois que maman va appeler le médecin dans la journée.

Mercredi 5 Février


10 h : Remit de ma mésaventure « j'ai bouffé n'importe quoi à m'en rendre malade » Je me suis fait chouchouté par maman toute la journée alors, j'm'en fou !

11h : Maman et papa s'engueule dans la cuisine. Si maman gagne, j'aurais le droit à pleins de sortie et je récupérerais ma moto, et je pourrais sécher les cours. D'un autre côté, il y a l'ancêtre.

11h05 : Bah tant pis alors !

11h15 :
J'ai Rendez vous avec Molly. J'espère mettre les points sur les I.

12h : Quel naze ! J'ai été voir la fille en question. J'avais même préparé mon speech : « Écoutes, Molly, tu me plais beaucoup et je te jure que c'est pas ta faute. Tout vient de moi, je t'assure. Mais je pense que je ne suis pas celui qui te rendra heureuse. Il vaut mieux arrêter avant d'aller plus loin. »
J'me pointe, et j'ouvre la bouche pour faire mon speech et v'la qu'elle se jète sur moi (encore) et me fourre sa langue dans la bouche (beurk !) Et si j'étais en train de sucer un Polo Mint, hein ? J'aurais pu m'étrangler moi ! En tout cas, c'est pas une fille, c'est une ventouse, cette gonzesse ! Bah, comme je savais pas quoi faire, ben, je me suis laissé faire. Était-ce vraiment le moment pour lui annoncer que je la larguais ? Elle s'est (enfin) décollée de moi, elle m'a dit :
« Écoutes Mutt, tu me plais beaucoup et je te jure que c'est pas ta faute. Mais je pense que je ne suis pas celle qui te rendra heureux. Il vaut mieux arrêter là. »
Elle m'a piqué mon speech ! Ho la vache ! Après ca, elle est partie. Moi, je suis resté là, comme un con.

12h05 :
Elle a eut le culot de me jeter pile au moment où j'allais le faire. En plus, avec MON speech ! Ca compte pas ca !

12h15 :
Alors que j'étais en crise d'agonie dans ma chambre, j'ai annoncé à mon père qui passait dans le coin, que je n'irais plus à l'université ou plutôt que je ne sortirais plus jamais de mon lit.
« Et pourquoi ca ? »
Je sais pas ce qui m'a prit mais je lui ai tout raconté.
« Je me suis fait largué par une gonzesse qui me plaît même pas. En plus, c'est moi qui devais la larguer, mais elle ne m'a même pas laissé le temps de le faire. »
Il est entré dans ma chambre, s'est posté sur bord de mon lit et m'a ajouté :
« C'est vrai que ca doit être un coup dur. (avait-il dit, un sourire moqueur en coin. Oui, il se foutait de ma gueule !) Mais essayes de voir les choses autrement. Finalement, tu as obtenu ce que tu voulais, non ? Tu es à nouveau libre. Et en plus, tu as 100 $ à dépenser. »
Parce que c'était papa, j'ai continué à ronchonner :
« Ouais, j'aimerais bien t'y voir toi. Tu te rends pas compte à quel point j'ai été humilié. En plus, je souffre atrocement. Il me faudra des années pour m'en remettre... »
Pause et moment de réflexion.
« ...J'ai rêvé ou tu as dis quelque chose à propos de 100 $ ? »
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMer 26 Nov - 0:37

Samedi 8 Février

8h : Papa a retardé son départ ! Cause : Crash phénoménal en moto ! Résultat : mon bras gauche dans le plâtre et des côtes de fêlées. Enfin, pas un truc si grave que ca ! Et j'ai trouvé ca même assez fun pour tout dire. Au moins, ma moto n'a rien du tout, juste un petit coup dans la carrosserie, mais pas bien grave. Alors, c'est pas grave. Quoi que quand j'ai vu mes parents débarquer dans ma chambre d'hôpital, c'est là où je me suis demandé si j'allais survivre. J'ai faillit mourir étouffé par strangulation parentale. J'ai même pas eut le temps d'expliquer mon cas en plus. Je suis resté une journée à l'hôpital pour rentrer à la maison. Maman était au petit soin avec moi. (ou plutôt,paranoïaque) En tout cas, je suis cloué au lit depuis que je suis rentré. Mais ce qui est chiant, c'est que ma mère psychose tellement que je n'ai même pas le droit de mettre un seul pied en dehors de ma chambre. Papa, lui... C'est papa quoi ! Il passe, me demande si ca va, m'ébouriffe les cheveux (par mon plus grand malheur) et s'en retourne à ses occupations.

13h :
Papa a eut pitié de moi et de mon ennuie chronique. Si on peut appeler ca de la pitié. J'avais l'impression qu'il était venu faire des heures sup' dans ma chambre. Il est venu dans ma chambre, s'est posté à côté de moi dans mon lit avec un Atlas. Il m'a montré où il allait pendant les prochains mois. D'après le bouquin, c'est la zone à l'activité géothermique la plus violente du globe. Tremblement de terre, volcans, coulées de lave, geysers, rivières d'eau bouillante et autres joyeusetés. On peut légitimement s'interroger sur sa santé psychique. (ce n'est pas la première fois d'ailleurs) Maman a débarqué alors et s'est assit près de papa. Ma mère s'est littéralement enroulée autour de lui. C'est totalement grotesque ! En plus, ils font ca, dans MON lit et à côté de leur fils mourant et dont la vie amoureuse est un véritable fiasco ! Ils ont oublié le chemin pour aller dans le leur ou quoi ? Vous allez voir que je vais me retrouver avec une petite soeur ou un petit frère. Beurk ! Je ne veux même pas y penser.

17h : Papa s'en va Lundi. Maman et lui veulent encore faire une sortie tous les deux. Ils ont oublié qu'ils avaient un fils ou quoi ? Je compte pour du beurre ? En même temps, c'est un peu de ma faute. Je leur ai sortit un speech dans la semaine, parce que j'étais d'humeur massacrante et je crois qu'ils ont cru que c'était pour du vrai... « On a déjà pas de bol de se retrouver coincés tous les trois dans la même baraque, alors pourquoi faudrait-il se pourrir la vie encore plus en allant traîner tous ensemble dans une jardinerie ? » Tant pis ! Je reste à la maison.

18h : Ho la vache, y'a Ox qui sort aussi avec eux... Est-ce que je me refais le coup de l'implosion gastrique pour le coup ?

18h07 : Non, je vais éviter... Et si je leur demandais tout simplement si je peux venir ?

18h10 : En fait non... Je risque de donner encore une occas' à papa de se foutre de moi... En plus, je suis trop fier pour demander ce genre de truc. Je vais encore pourrir dans mon coin. Et en plus, j'ai plus un seul ami à qui parler... Curtis, espèce de traître !

23h30 : Papa et maman sont rentrés en se cognant dans tous les meubles et en ricanant comme des demeurés. Y'a pas à dire, ils étaient soûls. Moi, j'étais au lit en train D'ESSAYER de dormir mais visiblement ca leur passait au dessus de la tête. Je les ai entendus danser sur une chanson super cucul. Ils sont lamentables.
Ensuite, ils sont montés en faisant « chut » très fort. J'ai entendu maman avoir un haut le coeur en rentrant dans ma chambre (toujours pas rangée) et elle est repartie. L'ancêtre, lui, est resté plus longtemps... (a mon grand malheur) puis horreur, malheur ! PAPA M'A PASSE UNE MAIN DANS LES CHEVEUX ET M'A EMBRASSE SUR LE FRONT. J'ai cru qu'il allait jamais partir et j'ai fait méga semblant de dormir. Il sentait le cognac à des kilomètres à la ronde en plus de ca.

Dimanche 9 Février

8h : Pour le coup d'hier, franchement pas cool. J'ai envie de me venger. J'ai allumé mon phonographe et j'ai mit un disque d'Elvis à fond la caisse.

8h05 : Papa a débarqué dans ma chambre en gueulant. Il avait la tête dans le cul, c'était drôle à voir. Moi, j'lui ai répondu : « La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt ! » Après ca, il a râlé entre ses dents et il est retourné se coucher.

8h10 : Comme j'ai toujours pas éteint la musique. Papa est repassé et m'a donné 10$ pour que j'éteigne mon poste. Je lui ai fait du chantage et j'ai réussit à récupérer 25$.
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyDim 30 Nov - 14:23

Lundi 10 Février

7h : Jour de départ de l'ancêtre. On va le conduire à l'aéroport. Je suis OBLIGE des les accompagner.

10h : Ha la vache ! Qu'est-ce qu'il m'a prit ! Merde ! C'est pour ca que je déteste les « adieux ». C'est parti tout seul. Papa était sur le départ et moi... qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai fondu en larmes. Pas des petites larmes ! Non ! Des grosses larmes, du style, ca coule tellement que j'arrive plus à arrêter le flux. Une hémorragie lacrymale quoi ! Mais c'est pas ca le pire, c'est que papa m'a prit dans ses bras pour me consoler et moi, ben, j'ai continué à pleurer sur son épaule, comme un con et déblatérant des conneries du style « Je veux venir avec toi! » ou « Pourquoi tu t'en vas. » ou encore « Avec qui je vais pouvoir m'engueuler ? ».
J'ai espéré qu'il n'y avait personne que je connaisse dans le coin. Parce que je vous dis pas la honte. Après maman s'est joint à nous et je me suis retrouvé comme le jambon entre deux tranches de pain d'un sandwich. C'était parti pour un câlin général ! Je vous dis pas le truc ! Papa a faillit même raté son vol à cause de moi. Je voulais plus le lâcher. La prochaine fois, je m'enfermerais dans la salle de bain pour éviter ce genre de chose et un surplus d'émotions, c'est pas bon pour moi ca... J'ai même bouffé la boite de chocolats que je voulais offrir à maman pour la consoler du départ de papa. Il parait que le choco est un antidépresseur. Alors pourquoi je suis toujours autant déprimé ?

13h : Maman m'a appelé pour manger. J'ai pas faim. Je me suis recroquevillé sous les couvertures, la tête sous l'oreiller et je fais le mort.

13h10 : Maman est en colère et vient de me taper sur le système. Je refuse de faire le vivant. Je préfère faire le mort. Les morts ne mangent pas et ne sont pas de corvées de vaisselle, surtout quand papa n'est pas là.

16h :
Si ca se trouve, l'an prochain, j'aurais viré New Age. J'abandonnerais ma famille pour aller célébrer le solstice d'hiver à Stoneherge en dansant avec des druides. Je ne vois pas en quoi ca pourrait être plus ennuyeux que de faire le mort.

21h : Oxley est passé à la maison. J'ai squatté avec lui pendant... Jusqu'à ce que je somnole et que ma mère me demande de sortir les poubelles en fait. Après, je suis retourné dans ma chambre à refaire le mort.

Jeudi 13 Février

10 h : Je suis passé chez Curtis, pour le narguer et pour voir sa soeur en fait. C'est la première personne qui s'est inquiété de mon état en voyant mon bras dans le plâtre. (mis à part maman qui en a fait une maladie, papa qui s'est penché sur la question, et Ox qui m'a demandé ce que j'avais ENCORE fait) J'en ai marre d'être seul. Et si je devenais le meilleur ami de la soeur de mon ex-meilleur ami ? Franchement, c'est un plan sur lequel je vais méditer.

11h :
C'est décidé ! Libby est ma nouvelle meilleure amie. On a prévu une sortie ensemble ce soir au bar. On va mettre au point une stratégie pour appâter Tom et Sonia. J'en ai marre de ce putain de plâtre, ca me démange, c'est affreux ! La prochaine fois, j'éviterais de me casser quelque chose quand je tomberais de moto.

22h : Je sais pas comment on en est arrivé là ! Mais ca a terminé dans ma chambre cette histoire. Heureusement, maman n'était pas là. C'est pas comme ci on sortait ensemble ! C'est juste dans le plan « sus à Tom et Sonia ». Enfin, on a mit tout de suite la barrière. C'est un entraînement pour que, quand, on serait avec nos petits amis respectifs, on ne soit pas largué ! En gros, avoir de l'expérience en la matière quoi ! Mais y'a rien derrière ! C'est juste du cul. Faut pas non plus déconner ! Libby est ma meilleure amie !
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyLun 1 Déc - 12:59

Samedi 22 Février

13h : Libby et moi, on en est toujours au même point. Et le pire, c'est que Curtis n'a pas encore capté que je me faisais sa soeur 5 fois par semaine. Depuis que ca a commencé, je ne compte plus le nombre de fois où ca a terminé dans le pieu. Tiens, ca sonne à la porte. Je vais ouvrir.

15h : C'était Libby. Encore une heure torride et après on a discuté. Elle a rendez vous avec Tom, ce soir. Je lui ai souhaité bonne chance et elle est repartie.

15H10 : Si elle sort avec l'autre guignol, ca veut dire qu'on pourra plus faire des choses ensemble ? C'est pas grave, je vais essayer de trouver Sonia après ca et puis, Libby, c'est ma meilleure amie !

Dimanche 23 Février

10h : Coup de fil de Libby. Elle sort avec Tom. Je suis content pour elle. Elle m'a dit qu'elle allait essayer de m'arranger un coup avec Sonia.

11h : Devant la télévision, dans le salon avec maman.
« Ton père te manque, mon chéri ?
- Qui ca ? »

13h : Curtis est venu frapper à ma porte. Quand j'ai ouvert, il m'a frappé en plein sur ma tronche et il est reparti. Il a peut être cru que la porte était encore fermé ? Mais est-ce que je ressemble à une porte ? Je pisse le sang du nez. Si je le croise, je lui pourris sa face.

14h : Maman a rappliqué en entendant le bruit que j'ai fait en tombant. Super inquiète et tout ! Résultat, je suis dans le canapé avec des ouates de coton dans le nez, (héritage de papa et déjà assez ignoble comme ca et j'espère que l'autre andouille ne me l'a pas cassé...) enroulé dans une couverture et maman m'a apporté une tasse de thé. Après réflexion, je crois qu'il a apprit que je devais m'envoyer en l'air avec sa soeur.

16h : Coup de fil de Libby. En fait, l'information avait fusé lors d'une dispute avec son frère. Elle s'est excusée et tout... De toute façon, je m'en fou ! Après, elle m'a dit qu'il y aurait une soirée dansante chez Dan, ce week-end. Il y aurait Sonia et tout. Elle s'est arrangée pour m'avoir une invitation pour se faire pardonner.

18h : En fait le coup « Libby-Tom » m'avait fait plus de mal que je ne le pensais. Je suis au lit, les rideaux fermés, la tête sous l'oreiller. Maman, inquiète, est montée me voir.
« Tu veux qu'on parle mon Mutty ?
- Oui, de suicide.
- Ca ne peut pas être si grave que ca.
- Tu n'as même pas idée ! Si, justement ! Je me rends compte que je déteste tout le monde. Je ne veux plus vivre ici. Je déteste l'université et jamais je ne sortirais avec Sonia. "
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyLun 1 Déc - 17:42

Lundi 24 Février :

17h : Je suis dans la chambre de Libby. J'avais besoin de lui parler de Tom et tout ca. Je suis venu parce que j'ai sut que Curtis sortait... Pas fou ! J'ai pas envie de me reprendre un poing dans la figure. Bah, là, elle est descendu à la cuisine pour me préparer un bon petit quatre-heures (du roulé à la confiture), sa spécialité pour remonter le moral. J'avais beau lui dire que j'avais pas faim, elle s'est obstinée. Je suis seul dans la chambre d'une fille qui ne va pas tarder à revenir... Va falloir que je ne me fasse pas trop d'idées... Ben oui, elle sort avec Tom maintenant...

17h03 : Dieu que sa chambre est rangée ! Furieusement rangée. Elle a aligné ses peluches sur son lit par ordre décroissant. Je vais les mélanger un peu, histoire de rigoler... Hummm, réflexion faite, je ne suis pas sûr à cent pour cent que Libby soit sensible à se genre d'humour. Je ne sais pas si vous vous rendez compte mais elle a un tiroir avec écrit « Lettres » dessus. Pourquoi pas un tiroir avec une étiquette « culottes » ou « soutiens gorge » ? N'importe quoi... J'ai été voir dans la boite. Et devinez ce qu'il y avait dans la boite « Lettres »? Des lettres bien sûr ! Dans cette boite, il y avait une autre boite (Libby doit aimer le concept poupées russes) sur laquelle, il était écrit « Lettres personnelles » écrite dessus. Si ca se trouve, ce sont les lettres de Tom. très personnelles et très intimes, donc. Je ferais mieux de les remettre à sa place.

17h16 : Elle l'appelle CRAQUOS !!! C'est dramatiquement désopilant !! Absolumento lamentablo !!! CRAQUOS !!! Tom !!! Hahahahahahahahahaha !

17h18 :
Il l'appelle Po !!! Nom d'un fox à poil dur, c'est totale pathétique...

17h19 : Po !!! Non mais on rêve !

17h20 : Mes lèvres resteront hermétiquement closes sur le sujet Craquos et Po.

17h21 :
Même si c'est atrocement hilarant, je ne dois jamais, faire allusion à Craquos et Po.

17h23 : Libby m'a mit à la porte, j'ai même pas eut le droit à mon roulé à la confiture. Ben, quand Libby est remontée de la cuisine, j'ai pas pu m'empêcher de lui faire :
« Alors comment va Craquos ? »
Avant de me taper le fou rire du siècle.
Elle ne me parle plus, sous prétexte que j'ai malencontreusement mis la main sur ses lettres personnelles qui lui appartenaient... En même temps, elle n'avait qu'à pas laisser traîner ses étiquettes partout ! Cette fille est trop susceptible... Je vais à l'université demain pour la charier un peu et pour me fendre la poire ! En fait... Elle a réussit à ma redonner le moral !

Mardi 25 Février

8h20 : J'ai attendu Libby au coin chez elle. Planqué ! On sait jamais que Curtis se ramènerait. Dès que je suis sortit de ma cachette, elle a accéléré le pas. J'ai hurlé :
« Attends-moi, PO !!! »
Mais elle m'a ignorée.
Honnêtement, ce que les gens peuvent se prendre au sérieux quand ils ont un soit-disant copain.
D'une certaine façon, c'était plutôt marrant de lui filer au train. J'aurais pu la rattraper facilement, mais ca n'aurait pas été marrant. J'avais envie de m'amuser... J'ai fait exprès de rester à cinquante centimètres derrière elle. Ca la rendait totale dingue... C'était drôle.
Arrivée à l'université, elle a essayé de se débarrasser de moi en rentrant dans les toilettes. Je suis resté à la porte, les bras croisés.

9h : Non mais ca fait 40 minutes qu'elle est dans ces chiottes. Je suis rentré. Ben quoi, c'est que des toilettes de filles, ca va pas te manger... Quand je suis rentré, je l'ai vu courir s'enfermer dans une cabine. Je me suis installé dans le cabinet d'à côté et je me suis assit sur le cuvette. J'avais mon plan pour qu'elle arrête de me faire la tronche. Je lui ai sorti :
« Libby, je t'aime. »
Là, elle n'a pas pu s'empêcher de me répondre.
« Qu'est ce qu'il te prend ? T'es dingue ou quoi ?
- Non, c'est toi qui est dingue.
- T'es dégueulasse d'avoir lu mes lettres persos.
- Attends, ce ne sont que des lettres de Craquos. (note que je me suis retenu de ne pas claquer une barre)
- Ca se fait pas de lire les trucs perso. »
Bon là, j'avais le plan de la mort. Celui que ma mère utilise tout le temps pour me faire culpabiliser. Là, je peux dire « merci maman !! » J'ai répondu :
« Ah oui, et comment je serais au courant alors ? »
Silence perplexe de Libby, puis :
« Je comprends pas. »
Un peu de pédagogie pour les ralentis du bulbe.
« Exemple, si j'avais pas lu les lettres, j'aurais jamais su que tu t'appelais Po. »
Moins une qu'elle se faisait avoir...
« Oui, mais bon, c'est pas le sujet... »
Non mais elle est gonflante... Elle comprend que dalle ma parole ?
« Normalement, on a pas de secrets pour ses meilleurs amis. »
Silence puis :
« Tu exagères... Je suis sûre que t'as des secrets, toi. »
En quoi ca la regardait. J'ai répondu :
« On s'est quand même fait confiance pour le projet Sonia-Tom. Non ? Depuis que t'es avec ce mec, j'ai l'impression que je compte pour du beurre. T'as eut ce que tu voulais... et maintenant ! Basta ! J'ai plus besoin de toi... Je te jette comme une vieille chaussette... »
Je l'ai entendu sortir de sa cabine, j'ai fait pareil. Elle est sorti dans le couloir, je l'ai suivit. Mais à quoi, elle jouait ? J'ai voulut la suivre mais je suis tombé sur Curtis à la sortie. Libby est passée devant lui en pleurant, moi suivant et sortant des toilettes... Libby a disparut au coin d'un couloir et je me suis retrouvé face au frangin. Il m'a choppé par le col et m'a plaqué contre la porte des toilettes.
« Tu fais pleurer ma soeur ? »
J'ai répondu négativement. J'ai vu Greg arriver au coin d'un couloir. Là, j'ai fait ma prière, mais heureusement, il était accompagné d'un professeur. Curtis m'a lâché, j'en ai profité pour me faire la malle...

19h : Coup de fil de Libby. Maman me passe le téléphone.
« Qu'est-ce tu veux ?
Écoutes Mutt, si on disait qu'on était quittes. »
J'étais de trop mauvaise humeur pour capituler et j'avais envie de la voir ramper en s'excusant. J'ai fait :
« Hummm. »
Mais quand elle m'a dit la suite, j'étais méga-concentré.
« Tom m'a appelé pour me dire que Greg partait demain en Louisiane pour une histoire de match national. Tom m'a aussi dit que Dan organisait une fête Samedi soir... Sonia sera là, bien sûr ! Ca t'intéressait ? »
Est-ce que j'accepte ?

19h02 : En train de réfléchir...

19h04 : En train de réfléchir en mangeant des corn flakes.

19h05 : Pourquoi j'ai réfléchit au juste ? Ben je dis oui...
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyVen 19 Déc - 0:20

Samedi 1er Mars

10 h : On m'a retiré mon plâtre hier. Ca fait franchement du bien ! Et en plus, ce soir, c'est la soirée chez Dan. Je cherche encore comment, je vais faire pour accoster Sonia, style de rien...
J'ai eut une grande discussion avec Libby et je lui ai demandé ce qu'elle trouvait à l'autre guss de Tom. (c'est pas de la jalousie, juste de l'information)
« Qu'est ce que tu lui trouves à ce Tom ?
- Il est très intelligent tu sais ! Il rentre à Oxford, l'an prochain !
- Et alors, c'est un bûcheur, je ne vois pas en quoi ça le rend aimable. Apprendre des trucs n'est pas signe d'intelligence. C'est pas parce que je n'arrive pas à avoir au dessus de la moyenne partout que je ne suis pas intelligent.
- Oui, oui, peut être...
- Pas peut être, sûrement !
- Il me semble que tu as quelques difficultés avec les équations du second degrés.
- Oui, d'accord, Libby...
- Et tu n'arrives pas non plus à conjuguer les verbes au plus que parfait en Français...
- Je sais mais ce que je disais, c'est...
- Tu es nul en Allemand. Le professeur Herman dit qu'il n'a jamais vu un élève aussi lamentable de toute sa carrière. »
Et là, je lui ai raccroché au nez ! Non mais...

13h :
Téléphone.
En voulant répondre, je me prends les pieds dans le fil et je me paye un gadin. (pour changer) Dans l'écouteur, une drôle de voix a dit :
« Bonjour, c'est toi Junior ? C'est papa, j'appelle de Whangamata. »
Ca pour une surprise !
« Oh... Heu... Salut p'pa. »
Lui avait l'air super content.
« Ca marche l'école ?
- Bof, tu sais, les cours...
- Tout le monde va bien ?
- Oui... Oui... La routine quoi ! Ha oui, le chat de la voisine à essayer de bouffer le linge de maman qui séchait dehors.
- Il l'a rendu ?
- Oui, après que je lui ai tapé dessus avec ma batte de baseball. »
Et là, en m'appuyant contre la commode du salon, je fais tout tomber. Vaisselle et compagnie.
« Putain !
- Ne jures pas s'il te plait !
- J'ai juste dit putain !
- Putain est un juron... Écoutes, demande à ta maman de venir au téléphone, ca me coûte une fortune.
- Elle est pas là.
- Où est-elle ?
- Je sais pas. Elle est sortie.
- Bon, dis-lui que j'ai appelé.
- D'accord. »
Puis il y a eut un silence. Quand il a recommencé à parler, sa voix m'a paru encore plus bizarre :
« J'aimerais tellement que vous soyez là avec moi. Vous me manquez.
- Mmmmmmmmmmmmmmpgh. »
Si seulement les parents s'abstenaient de ce genre de choses. Vous voyez ce que je veux dire, quand ils vous donnent envie de pleurer et de les bourrer de gnons en même temps.

14h : Maman a compté le nombre de jours qui restaient avant que papa ne revienne. Elle a entouré le jour J avec un gros coeur rouge... C'est pathétique pour son âge, non ? D'ailleurs, je lui ai dit... Étrangement, ce ne lui a pas plut...

3h : Soirée trop GENIALE !!! Top de chez top de chez top. Sonia m'a EMBRASSEE. Super-Canon est à porté de main. Totale extase.
D'abord, on s'est tous éclaté sur la piste de danse. J'ai essayé de faire ami-ami avec Tom, qui est resté suspicieux mais qui a accepté mes excuses. J'ai décidé d'avoir toutes les cartes en main pour mon projet de conquérir Sonia. Et puis, à un moment, je suis sorti pour prendre l'air dehors. Ca ne faisait pas trois secondes que Sonia s'est pointée ! Je ne vous dis pas comment je me suis sentis mal ! J'ai voulut rentrer mais elle a posé sa main sur mon bras.
« Je peux te parler une seconde, Mutt ?
-Oui, bien sûr... »
Elle n'avait pas l'air très à l'aise non plus. J'ai répondu tout de suite :
« S'il s'agit de Libby et Tom... Je... »
Et je ne savais plus quoi dire en fait. Elle a répondu dans un sourire.
« Écoutes, il ne s'agit pas d'eux. Voila, je voulais juste te donner ca... »
Et pof, elle m'embrasse !!! Je ne vous raconte pas l'état de liquéfaction de mon corps, une vraie méduse. C'était trop bien. J'ai tout eut, les feux d'artifice, l'orchestre, les vagues qui s'écrasent contre les rochers, la totale... je ne sais pas combien de temps ca a duré. J'étais limite pâmoison.
Quand on est revenu sur terre, elle m'a fait.
« Ca fait longtemps que j'en ai envie mais je sais que c'est pas bien. »
J'ai voulut répondre mais j'avais perdu l'usage de la parole; ca sortait tout en désordre :
« Ng ng... Ca va. Mais ng ng, c'est bien... Ce que je veux dire c'est que, toi et, toujours quand même quand je ng. »
Elle m'a regardé comme si je parlais chinois. Mais je ne parlais pas chinois, je parlais le n'importe quoi.
Puis une de ses copines est sortie et Sonia a fait un espèce de bond en arrière comme si elle avait été monté sur ressort. En rentrant dans la salle, elle m'a dit :
« Ok, Mutt. A plus !
- A plus ? »
Ca voulait dire quoi ca ?
A la fin de la soirée, en passant à côté de moi, Sonia m'a fait :
« Je t'appelle. »
Quand va-t-elle m'appeler ?
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyVen 19 Déc - 0:27

Mardi 4 Mars

17h : Pas d'appel.

Mercredi 5 Mars

16h : Bon allez, je teste une nouvelle technique. Je me suis assis à côté du téléphone et j'essaie de le faire sonner par le truchement de la télépathie. J'ai lu plein de trucs là-dessus. La télépathie, c'est quand on utilise sa volonté pour faire arriver les choses qu'on veut. Donc, je parle au téléphone dans ma tête et je lui dis : « Sonne, téléphone ! Quand j'aurais compté jusqu'à dix, tu sonneras et ce sera Sonia. »

16h05 : « Bon d'accord. Jusqu'à cent... »

16h15 : « ... en français. Quand j'aurai compté jusqu'à cent en français, tu sonneras et ce sera Super-Canon. » (Je suppute que Dieu ou le type responsable au rayon volonté sera sensible au fait que je fais un méga effort en comptant dans une langue étrangère.)

16h25 : A force, j'ai un mal de tête épouvantable. Tiens, à propos de français, peut-on m'expliquer pourquoi notre prof, Mme Dubois, a cru bon de nous faire apprendre une chanson qui s'appelle : Mon merle a perdu une plume ? Tu parles d'un bonus si je vais à Paris ! Acheter un sandwich relèvera de la mission impossible. Mais follement pratique, je pourrais discuter avec les françaises des plumes de mon merle. Même si je n'ai pas de merle.

16h30 : Comment dit-on en français : « Mon merle s'est fait becqueter les pattes par le chat ? » Ma zoziau noire a perdu le cuisse ?

16h35 : Coup de téléphone... Enfin ! Un peu plus et je me voyais compter en allemand. Difficile d'imposer ca à quiconque. (surtout que j'en suis incapable...)
« C'est moi, Libby !
- Ah, oui et qu'est-ce que TU veux ?
- J'appelle juste pour savoir comment tu vas ?
- Je vais très bien. Je suis mort. Pour ne rien te cacher, j'ai passé l'arme à gauche il y a quelques heures. Salut. »
Ca lui apprendra... A cause d'elle, je risque de manquer un appel de Sonia... Et elle va voir ce qu'elle va voir. Je ne répondrai même pas si elle rappelle.

17h : Elle n'a pas rappelé. Du Libby tout craché !

Jeudi 6 Mars

11h : J'en ai marre, je rappelle Libby.

11h05 : Je suis tombé sur Curtis. Il m'a traité de sale conard prétentieux et m'a raccroché au nez avant que j'ai pu dire quoi que ce soit. Je retente le coup de fil dans 2h.

13h : Je suis enfin tombé sur la bonne personne. Je lui dis :
« Elle m'a toujours pas appelée.
- Laisses moi faire ! Avec Tom, je vais savoir ce qui se passe.
- Oui, mais promets-moi de la jouer subtile, Libby.
- Non, mais tu me prends pour qui ? Je sais ce que c'est la subtilité.
- Excuse-moi, mais en ce moment j'ai les nerfs en pelote et je veux que personne soit au courant avant que je sache moi-même de quoi il retourne.
- Détends toi !
- N'oublies pas de la jouer fine, d'accord ?
- Évidemment. Quitte pas une seconde ! »
Puis, je l'ai entendue hurler dans l'escalier :
« Maman, est-ce que tu peux demander à Tom de descendre ? »
Il y a eut un bruit de conversation dans le lointain puis la mère de Libby a répondu en premier.
« Tom te demande ce que tu veux ? Il est en train de monter mon armoire et il ne peut pas bouger pour l'instant. »
Rehurlement de Libby :
« Est-ce que tu peux lui dire que Sonia a embrassé Mutt et qu'elle lui a dit qu'elle l'appellerait mais qu'elle ne l'a toujours pas fait. Est-ce qu'il sait quelque chose à ce sujet ? »
J'en croyais pas mes oreilles. C'est quoi, cette définition de la subtilité par Libby ? Mais ca n'a fait qu'empirer parce que la mère de Libby s'en est mêlée.
« Sonia a embrassé Mutt ? Mais je croyais qu'elle sortait avec Greg, je me trompe ? »
Rehurlement de Libby.
« Oui, elle sort avec lui mais elle sait plus où elle en est. »
Tout le quartier allait être au courant de cette histoire ! Je n'ai pas put m'empêcher de me frapper le front avec le plat de la main d'un air consterné. Ce fut au tour de Tom de hurler.
« C'était quel genre de baiser ?
- Un vrai baiser ! De ce qu'il ma dit, c'est plutôt un baiser...  »
JE VAIS LA BUTER !
« Libby, Libby, FERME-LA !!! »
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๏ JOB : Mécano, et il parait que j'ai repris mes études pour faire P.L.A.I.S.I.R.
๏ CITATION PERSO : Worrying is like a rocking chair. It gives you something to do, but it doesn't get you anywhere.
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyVen 19 Déc - 0:46

Vendredi 7 Mars

10 h : En cours d'archéologie, Jacky m'a fait passer un mot.


On sèche les cours et on file faire des achats en ville. Détail du plan à 9h.


Je savais très bien ce que « faire des achats » signifiait dans le langage de Jacky. Ca voulait dire chouraver dans les magasins. Donc, j'ai été me planquer dans les cabinets mais il a fini par me retrouver quand même. Je lisais un magazine assit sur un chiotte avec les pieds relevés pour éviter de me faire repérer. Jacky est entré dans le chiotte d'à côté et il m'a regardé par-dessus la cloison.
« Qu'est-ce que tu fous ? »
Je n'ai même pas levé les yeux de mon magazine.
« Je fais des cocottes en papier.
- Bon, tu rappliques maintenant ? On a fait la liste des trucs qu'on voulait et on sait même où on se retrouve après. »
Et là, brusquement, j'ai pété les plombs. J'en avais plus que ras le bol de monsieur Jacky La Terreur. Il ne me faisait plus rire du tout. Il se débrouillait toujours pour m'obliger à faire des trucs que je ne voulais pas faire. J'en avais ma dose. J'me suis entendu dire :
« Je viens pas et si j'étais toi, j'irais pas non plus. »
Jacky était sidéré.
« T'as viré catholique pratiquant ou quoi ? Où t'as fourré ton chapelet ? Allez grouille ! Mets ta veste. On se tire ! »
J'ai dit « Non » et je suis sorti du chiotte. Il m'a filé au train et je peux vous dire que ce n'est pas un petit gabarit.
« Je crois que tu ferais mieux de venir avec nous ! Dans ton intérêt, Mutt ! »
Je me suis arrêté et me suis retourné et j'ai dit :
« Non ! C'est Henry Jones III ! » (juste histoire de répondre un truc quoi !)
J'ai reprit ma route mais son pote, Sam m'a bloqué le chemin. C'est alors qu'une voix étrangement calme est sortie de ma bouche. Comme un crétin, je me suis prit pour Hercule.
« Si tu le prends comme ca... Je ne pensais pas avoir à me servir si tôt de mes nouvelles connaissances en arts martiaux. Toutes mes excuses si je brise quelque chose, je ne me suis entraîné que sur des briques jusqu'à présent. »
Jacky m'a regardé d'un air perplexe. (qui ne l'aurait pas été à sa place ?), mais il a continué à se rapprocher de moi. Alors j'ai poussé un hurlement de bête et je lui ai tordu le bras derrière le dos d'un seul coup. Je ne sais pas comment j'ai fait. Tout ce que je sais, c'est que je l'ai fait en pensant à toutes les petites gens partout dans le monde. (mais non, pas les nains, les gens vulnérables !)

13h : Greg est venu me trouver à l'heure du déjeuner. De près, il est encore plus titanesque que de loin. Il m'a fait :
« On m'a dit ce qui s'est passé samedi. »
J'ai légèrement pâli.
« Qu'est ce qu'on t'a dit ? »
J'essayais de gagner du temps.
« On m'a dit que tu avais dragué ma copine ! »
Comment osait-il croire un truc pareil ? J'ai viré rose cerise.
« Quel est l'imbécile qui t'as dit ca ?
- C'est Sonia. »
Je ne pouvais pas y croire.
« Elle m'a dit que tu l'avais suivit dehors et que tu t'étais littéralement jetée sur elle. Elle m'a dit qu'elle était navrée pour toi et qu'elle était horriblement gênée. »
J'ai juste été capable de bredouiller un truc incohérent. Le Greg m'a alors attrapé par le col.
« Je te donne donc un conseil, Jones. A l'avenir, évite de te montrer aussi ridicule et ne recommence plus jamais ca. Sinon je serais obligé de te donner une bonne correction ! »
J'ai pas pu m'empêcher aux Égyptiens de l'Antiquité qui sortaient le cerveau des gens par leur nez avec une cuillère à long manche. Évidemment, les gens étaient morts avant mais dans le cas de Greg, vivant ou mort, ca ne faisait pas la différence. Il fallait que je me procure d'urgence quelques cuillères pour lui sonder son immonde nez retroussée !

C'est le jour ou je me prends la tête avec tout les molosses du bahut ?

17h : Pourquoi ? Comment a-t-elle pu être aussi ignoble pour dire un truc pareil ?

18h : Téléphone qui sonne... Maman qui me hurle :
« Mutt, tu y vas s'il te plait ? Je suis dans mon bain. »
Je me suis extirpé de mon lit de douleur et j'ai rampé jusqu'au rez-de-chaussée pour décrocher le téléphone.
Moi :
« Allô, ici le QG des cinglés ? » (ben quoi ?)
Mais, à l'autre bout du fil, il n'y avait que des craquements et des sifflements à n'en plus finir. Alors j'ai crié comme un sourd :
« ALLÔ, ALLÔ, ALLÔ, ALLÔ !!!!! »
De très très loin, j'ai entendu quelqu'un qui disait :
« JUNIOR ! Mes oreilles merde... Je suis pas sourd ! »
C'était mon père, rebaptisé l'ancêtre par mes soins, qui devait appeler de Nouvelle-Zelande. Pour ne pas changer, il était de mauvaise humeur sans aucune raison.
« Tu peux me dire pourquoi tu hurlais dans ce téléphone ? »
Je suis resté remarquablement calme :
« Parce que tu ne disais rien...
- Je disais BONJOUR
- Eh ben... J'ai pas entendu !
- Parce que tu n'écoutais pas comme il faut.
- Comment je pourrais ne pas écouter comme il faut quand je réponds au téléphone ?
- J'en sais rien. Mais s'il y a bien quelqu'un qui en est capable, c'est toi. »
Allez vas-y, rejoue-moi la chanson. Mais oui, bien sûr, c'est toujours ma faute. Avant qu'il ne me pose la question, je lui réponds :
« Maman est dans son bain.
- Attends une seconde, tu ne me demandes pas si ca va... Comment je suis... Com...
- Attends... Laisses moi deviner... Les cheveux grisonnants... qui commence à être un rien enveloppé du bide... Un vieux qu...
- Ne sois pas si insolent ! Va chercher ta mère. J'abandonne avec toi. Je me demande ce que tu as dans la tê... »
J'ai pas écouté la suite, j'ai posé le combiné parce qu'une fois lancé sur le sujet, l'ancêtre peut tenir des heures si personne ne l'arrête. J'ai alors hurlé en bas de l'escalier :
« 'Man ! Y'a un type au téléphone qui prétend être mon cher père mais j'en doute car il a été franchement désagréable avec moi... »
Maman est sortie de la salle de bains en dégoulinant comme une vieille serpillière avec les cheveux tout mouillés. Elle avait un peignoir ouvert sur un soutif et une culotte. Une remarque s'imposait :
« Écoutes, maman, tu devrais faire un peu plus attention, je suis à un âge où on est très impressionnable, tu sais... »
Elle m'a prit le combiné des mains avec un regard furibard. En remontant, je l'ai entendu dire à papa :
« Allô ? Chéri ? Quoi ?... Je sais, je sais... Tu n'as pas besoin de me le dire... Il est comme ca tout le temps... C'est un vrai cauchemar ! »
Sympa non ?
Je ferais remarquer à ceux qui écoutent (c'est à dire personne) que je n'ai pas demandé à venir au monde. Si je suis là, c'est uniquement parce que l'ancêtre et ma mère ont... Beurk... Passons... Je ne n'aventurerais pas plus loin dans le sujet.

18h15 :
Et ca continuait à dégoiser dans le téléphone avec papa...
« Oui, Indy, je sais... JE SAIS... Je sais... »
J'ai hurlé par dessus la rambarde, juste pour donner de l'action dans leur discussion :
« Glisses lui avec ménagement que depuis qu'il est parti JE N'AI PLUS LA PETITE INTENTION D'ALLER EN COURS... »
Il a dût m'entendre parce que ses hurlements étouffés me sont parvenus jusqu'au palier du premier. Qu'il hurle ne m'a pas beaucoup étonné, l'ancêtre est du genre « je gueule pour rien ». Une fois pour blaguer, j'ai profité de ce qu'il était allé chercher un truc à la cuisine pour verser de l'after-shave dans sa bière. Et bien, vous me croiriez si vous voulez, ca ne l'a pas fait rire du tout. Dès qu'il a eut finit de tousser, il s'est mit à vociférer comme un vrai dément. J'avais les oreilles en compote.
« MAIS T'ES COMPLÈTEMENT IDIOT !!!!! »
Après ca, que personne ne s'étonne si plus tard, je suis obligé de me ruiner chez un psy pour réparer les dégâts.

18h30 : Maman a fait irruption dans ma chambre en même temps qu'elle me demandait l'autorisation d'entrer. Je vous rassure, la réponse était non, mais cette femme doit être dure de la feuille. Ma chère mère s'est donc assise sur le bord de mon lit et elle avait la prétention de poser sa main sur mon pied. Je ne vous raconte pas le cris que j'ai poussé. EXPRES. Bien sûr, après le coup que je venais de faire, je savais que j'allais avoir le droit au petit coup de pédagogie à la maman...
« Mutt, cesse de croire qu'on est drôle quand on est insolent parce que ce n'est pas le cas.
- Des fois si.
- Non, jamais.
- Excuses moi, mais si je me rappelle bien quand j'ai parlé du tablier de papa à table, ca t'as bien fait rire ?
- Mutt... Là, c'était différent... Tu comprends pas que ton père travaille dur là... Il est déjà loin, il n'a pas besoin que tu en rajoutes...
- Ouais... Ouais... Ouais... C'est ce qu'on dit.
- Tu continues là !
- Quoi ? J'ai rien fait.
- Mutt, essayes un peu de comprendre... s'il te plait...
- Oui... Oui... Je vois... Je comprends, je ferais un effort... C'est comme quand on se fait renverser par un bus sur le chemin de l'école et qu'après on est transporté en ambulance à l'hôpital ? C'est ca ?
- Oui, c'est ca... NON !!! Mais qu'est tu racontes ?
- Ben je parle de papa. »
Maman a furieusement cligné des yeux de manière dubitative. Je crois que je n'avais pas été assez clair... Elle finit par le répondre :
" Je ne sais pas ce que tu as dans la tête... Je... Tu es impossible, Mutt et pourtant je fais des efforts.
- Alors arrêtes... De toute façon, ca changera rien...
- Ce que je te demande, c'est d'être un peu gentil avec tes parents... »
Motus et bouche cousue. Cent ans plus tard, elle poussa un soupir et sortit de ma chambre. Non, mais y'a des moments où elle est atrocement bouchée. Bon, ok, j'étais aussi de mauvaise humeur et je l'ai légèrement passé sur mes deux vieux... Mais bon, ca change quoi ? Tout le monde me déteste...
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyVen 19 Déc - 1:20

Lundi 10 Mars

8h30 : Vu que ma mère a décidé de m'ignorer... et de ne plus s'occuper de moi depuis notre dispute d'hier. Elle ne m'a même pas préparé le petit déj', y'avait plus rien dans les placards, le frigo... Le vide sidéral, j'vous dis !
Avant de partir pour l'école, j'lui dis :
« Te bile pas pour mon petit déj', 'man. Je vais me le pondre tout seul, toi, continues de t'occuper de ta vie personnelle tellement importante. »
Aucune réaction. Elle chantonnait dans la salle de bains en se tartinant la tronche de crème, sans même faire attention à moi. Alors, j'ai ajouté quelques décibels :
« Au fait, 'man, faut que je te dise. Il s'est passé un truc dément hier soir. Je me suis tranché la gorge et ma tête est tombée. Tu l'aurais pas vue par hasard ? »
La suggestion a fini par faire sortir ma mère de la salle de bains.
« Mutt, tu ne crois pas que tu en fais un peu de trop là...
Maman, est-ce que par hasard tu aurais remarqué quelque chose de différent chez moi ? Non ? Eh bien, je vais te le dire de quoi il s'agit. Je ne suis pas heureux... En fait, je suis même très malheureux.
Ho mon pauvre chéri... Tu as perdu ton peigne ? »
Et elle a passé sa route en tapotant sur ma joue gauche, un sourire moqueur aux lèvres. Je suis resté là, comme un imbécile. Bon, ok, elle m'avait bien remballé pour cette fois...

13h : Greg a laissé son café sur la table pour aller chercher son sac. J'ai craché dedans (pas dans le sac, le café. Note que si j'avais la moindre chance de le faire, je cracherais également dans son sac.) Je le hais !
Jacky me tape encore plus sur les nerfs depuis qu'il a décidé d'être mon pote. Ce matin, il m'a apporté une tablette de chocolat. Demain, ca sera une pomme. Quel monde pitoyable que celui lequel il suffit de tordre des bras pour être couvert de cadeaux !

16h : Je suis super en colère contre Sonia. J'aimerais bien lui dire ce que je pense, mais j'ai trop d'amour-propre.

16h30 : J'ai appelé Sonia (Tom m'a filé son numéro). Dès qu'elle a répondu, je lui ai raccroché au nez.

16h45 : Re-coup de fil à Sonia.
« Salut Sonia, c'est Mutt »
Méchante expiration puis :
« Euh... Je n'arrive pas à mettre la main sur ce cours que tu m'as demandé Libby. Je peux te rappeler plus tard ? Merci. Salut ! »
Elle devait être avec Greg. Je vais attendre mais si elle ne me rappelle pas, je pète un cable.

17h : Suis au lit, les rideaux tirés. Je fais le mort comme je sais le faire.

17h30 : Maman est passée dans ma chambre et m'a viré du lit. Elle a même été détaché les rideaux. Elle a dit qu'elle en avait marre de mes conneries. Sait-elle que je se souffre atrocement ? L'amour ca fait trop mal... Je crois que je vais devenir curé et me retrancher dans un coin isolé du monde, dans une petite baraque où il y a des RIDEAUX et des COUVERTURES dans lesquels ont peu se morfondre.

18h : Je squatte la salle de bain. Allongé dans la baignoire, une serviette sur la tête. Je fais le mort. J'entends maman bouriner à la porte pour que je sorte. Un mort ne répond pas, alors je ne répond pas.

18h35 : J'ai fini par ouvrir la porte en entendant ma mère paniquer et j'ai cru l'entendre pleurer. Quand je suis sorti, elle s'est jetée dans mes bras ! Elle a crut quoi ? Que j'étais suicidaire ? Du coup pour la calmer, je lui ai fait un gros câlin... En passant, je lui ai demandé de remettre mes rideaux et mes couvertures, ca m'empêchera de faire le mort dans la salle de bain et de paniquer mon monde. Elle m'a regardé bizarre et elle est descendu dans la cuisine. Je crois que je l'ai fâché. J'ai toujours pas mes rideaux et mes couvertures. Je dors comment ce soir ? Si c'est ca, je vais aller squatter sa chambre !

19h : J'ai trouvé la planque idéal ! Sous mon lit ! J'ai même retrouvé une vieille chaussette sale ! Je fais le mort.

19h01 : Maman m'appelle. Est-ce que je réponds ? Je n'ai pas envie qu'elle panique encore, je vais voir ce qu'elle me veut.

20h : C'était Sonia ! Elle m'a donné rendez-vous demain à la maison après les cours. Elle m'appelait d'une cabine. Elle a dit qu'elle ne pouvait pas m'expliquer maintenant mais qu'elle me dirait tout demain. Si elle s'imagine qu'elle va s'en tirer avec une « explication », elle se goure gravement. J'ai ma fierté et sur le sujet « explication », elle va m'entendre.

20h10 : Et si je séchais les cours demain, pour m'y préparer psychologiquement ?

21h : Je suis passé devant le porte de maman. J'ai cru l'entendre pleurer. Ca serait de ma faute ? Je crois que j'ai des remords... Je vais la voir et la rassurer.

Mardi 11 Mars

8h : J'ai dormi avec ma petite maman. C'était pas de ma faute mais c'est que papa lui manque un peu et elle est un peu inquiète. J'ai été qu'un sale égoïste, je me suis même pas occupé de ma mère.

9h : Aujourd'hui, je reste à la maison. Je m'occupe de maman. Pendant le petit déjeuner, je lui ai demandé si elle pouvait m'acheter des Converses. Elle ne m'a pas répondu. Est-ce que ca veut dire oui ?

9h10 : Je vais faire des courses avec maman. Je vais encore essayer de négocier mes Converses.

13h : Il est dingue Greg ! Et j'ai appris que ma mère devenait un vrai Ninja quand la vie de son fils était en danger. La sortie avait bien débuté. Maman était accrochée à mon bras et on a marché jusqu'à la petite épicerie. Tom n'était pas là. (normal, il fait juste les remplacements) Donc je flânais dans les rayons, en soûlant ma mère de m'acheter des Converses. (ben quoi ?) Puis on a été à la caisse. Maman s'est alors rendue compte qu'elle avait oublié de prendre une boite d'haricots verts. J'y vais donc ! Et qui je croise dans un coin ? Greg ! Il me fixe du regard, mais d'un regard méchant. Moi, j'ai fait style que je ne l'avais pas vu. Mais au coin d'un autre rayon, je rentre dans Sonia. Je m'excuse et c'est alors que je perds de nouveau mes moyens. Elle me regarde avec des yeux ronds, du style « Je ne m'attendais pas à te voir ici. »
Et à peine, le temps que je chope la boite d'haricots verts que Greg m'attrape par le cou et me colle contre le mur du fond.
« Je t'avais dit de ne plus t'approcher de ma copine ! Tu nous as suivit non ? »
Incapable de répondre, je fais un « non » vif de la tête.
« Arrêtes Greg ! Laisses le ! »
C'était mon ange qui venait me sauver. Greg a fait sa sourde oreille et ce qu'il m'a dit ne m'a toujours pas rassuré.
« Ne te fous pas de moi, Jones. »
Je sens qu'il commence à serrer sa poigne de fer autour de ma gorge et je commence à avoir du mal à respirer. Je me rends compte alors que mes pieds ne touchaient plus le sol. J'entends Sonia hurler et lui demander de me laisser. Moi, suffoquant, je tente un « Arrêtes... T'es dingue » Il est complètement fou ce mec ! Juste pour une fille en plus... Il devait être encore plus accroc que moi. Il continuait à serrer jusqu'au moment, où je ne respirais plus du tout et que je devenais bleu à la limite de l'évanouissement quand ma mère est arrivée.
« Lâches mon fils, espèce de gros pleins de soupe. »
J'ai tourné un regard vers ma mère. Greg, sans me lâcher, s'est aussi tourné vers elle. Il a commencé à rire et a continué sa besogne. Ma mère a alors chopé une bouteille de Whisky d'une main et la balancé en pleine tronche de Greg. Le molosse m'a alors lâché et je suis tombé à terre, haletant et toussant. Sonné, Greg a titubé en s'effondrant à genoux. Ma mère l'a attrapé par le col et lui a dit d'une manière assez effrayante :
« Tu touches encore à mon Mutty et je te fais la tête au carré ! C'est pas des mecs dans ton genre qui me font peur. »
Puis elle m'a attrapé par le bras et m'a tiré vers la sortie, alors que j'étais encore en train de me remettre de ma mésaventure, en toussant tout en me tenant la gorge. Elle a payé la casse de bouteille et on est reparti pour la maison. La tension était tel qu'on n'a pas échangé un mot sur le chemin du retour. Alors que j'allais monter dans ma chambre, après avoir déposer les courses de maman dans la cuisine, elle m'a attrapé par le bras et m'a montré le salon. Comprenant, j'ai été m'asseoir sur le canapé. Je l'ai alors vu sortir une bouteille de Cognac, se servir un verre et le vider d'un coup. Moi, je l'ai regardé avec des yeux ronds. Je ne l'avais jamais vu comme ca. Elle m'a alors dit :
« C'est quoi le problème, Henry Jones ?
- Le pro.. problème ? Je... vois pas de quoi tu parles ? »
Elle s'est approché de moi, et je me suis encore plus enfoncé dans mon fauteuil.
« Ce garçon n'a pas essayé de t'étrangler par hasard, non ?
Tu sais, ce genre de molosse ca... »
Sous le regard inquisiteur de maman, j'ai pas osé en dire plus. J'ai baissé les yeux et j'ai ajouté :
« En fait, c'est à cause de Sonia, sa petite copine. Je l'aime beaucoup tu sais... mais là, c'est pas de ma faute, on s'est juste rentré dedans et Greg, complètement dingue a crut à autre chose, et... le reste tu le connais ! »
Ma mère m'a regardé, et s'est resservit un verre et l'a vidè aussi vite qu'elle l'avait remplit, puis elle a posé son verre et... elle m'a prit dans ses bras. Elle m'a déposé un baiser sur la joue et elle est repartie dans la cuisine... en emportant la bouteille de Cognac. Je me demande ce que ca veut dire tout ca ? En tout cas, à cause de ca, j'en ai même oublié mes Converses.

16h : Est-ce qu'après le petit incident « Epicerie » Sonia va encore venir ? Maman est sortie. Je suis un peu inquiet. Quoi que...

17h : Maman est revenue et m'a déposé une boite devant moi. Elle ne m'a rien dit. J'ai ouvert et j'ai vu qu'elle m'avait acheté mes Converses. Je lui ai sauté au cou pour l'embrasser. Maman est géniale !
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyVen 19 Déc - 1:24

18h: Sonia vient de partir. Je me sens aussi vide qu'une noix de coco évidée. Dieu qu'elle était canon. Quand j'ai ouvert, elle m'a fait un sourire d'enfer et juste après, elle m'a plaqué contre elle (assez fermement, je dois dire...). Je me suis rappelé à temps que j'étais en colère contre elle et je ne l'ai embrassé qu'une demi-heure.
« Comment as-tu pu dire à Greg que je m'étais jeté sur toi ? Il a faillit me buter tout à l'heure ! »
La question la surprenait visiblement.
« J'ai jamais dit ca !
- C'est vrai ce mensonge ?
- Oui, j'ai rien dit à personne !
- C'est pourtant ce qu'il m'a dit. »
Elle est devenue toute mal à l'aise. Je me suis alors demandé si Curtis n'était pas dans le coup. Avec Libby La Ultra Discrète, ca ne m'aurait pas étonné. Elle s'est alors assit, d'un air complètement paumé.
« Ca, c'est pas bien de tout... »
J'aurais bien voulu continuer à être en colère contre elle mais elle était si... si craquante quoi ! Je n'ai pas pu. Puis elle m'a regardée droit dans les yeux. J'ai essayé de ne pas cligner les miens parce que je sais qu'on perd tout sex-appeal.
« Ecoutes, Mutt, je suis très embêtée. Pour ne rien te cacher, j'essaye de trouver un moyen de rompre avec Greg mais tu le connais...
- Pas facile... Pas facile... Il en pince tellement pour toi, qu'il a essayé de m'étrangler... Note que j'ai une idée... »
Ca la dégonflé d'un coup.
« C'est quoi ?
- Je vais le trouver et vais lui dire que c'est une grosse nouille et que tu le largues. Ensuite s'il me cherche des noises, je lui envoie ma mère Ninja. Ca devrait marcher. »
Elle s'est écroulée de rire et elle m'a répondu :
« Tu es siphonné, Mutt. De toute façon, c'est mon problème et c'est à moi de le régler. Mais j'ai autre chose à te dire. »
Ca y est, on y est, je me disais (sans cligner des yeux bien sûr), elle va me sortir : « Tu es l'homme de mes rêves. Est-ce que tu veux qu'on sorte ensemble ? »
J'en étais là de mes pensées quand elle m'a interrompue.
« Il faut que je te dise... Ce serait pas bien si je... Bref, tu me plais beaucoup (je me suis efforcé de ne pas montrer mon contentement en souriant béatement), mais je ne peux pas sortir avec toi.
- Pourquoi ?
- Parce que... Tu comprends la situation est déjà bien délicate ! Je n'ai pas envie que... enfin, Mutt, réfléchit un peu. Greg t'en veut à mort. Si je le plaque, il sera déjà fou de rage et si en plus, c'est toi, le responsable... Je... »
Je ne me suis pas laissé faire.
« Non, mais j'ai pas peur tu sais. J'irais lui casser la gueule s'il le faut ! »
Elle a ri mais plutôt tristement cette fois-ci. Puis elle m'a embrassé, style dernier baiser et elle est parti.

20h : Bon, si ma vie était déjà un malheur. Là, je suis vraiment passé pour un con... J'étais dans ma chambre et j'avais mit un morceau de musique d'Elvis à fond et je dansais comme un dératé pour me défouler un peu. Vie de merde alors... C'est alors que j'entends en drôle de sifflement. Je me demande si ca venait du disque et bizarrement, c'était quand je tournais mon corps de gauche à droite. J'ai éteint mon phonographe pour voir. Un coup à droite, un coup à gauche. Oh non ! Siffle. Siffle. C'était MOI qui sifflait. Et si je le fais à toute vitesse ? Siffle siffle siffle... Etait-ce le coup de l'étranglement de Greg ? Maman est entrée dans ma chambre pour m'apporter une tasse de thé (sans frapper bien sûr...) et du coup, elle m'a surprise en train de faire le mouvement siffleur.
« Tu danses mon chéri ?
- Erreur, m'man, je siffle. »
Attérée, elle me répond en levant les yeux au ciel.
« Arrête tes bêtises. Qu'est-ce qui t'arrive ? »
J'avais pas vraiment envie de faire partager mes siffle siffle mais le truc m'avait tellement flanqué la trouille que je lui ai fait une démo. Droite. Gauche. Siffle. Siffle.
J'ai vu le visage de ma mère se décomposer. Très préoccupée, la mère de famille tout à coup.
« Ecoute, chéri, je crois qu'on ferait mieux d'aller consulter le médecin. Mets ton manteau. »
Je n'ai pas eu le temps de dire ouf qu'elle m'avait déjà tiré jusque dans la voiture.
« Mais maman... Il suffit peut-être juste que je prenne un bon bain et que tu me mijotes un petit plat pour... »
Je n'ai pas eut le temps de finir ma phrase que j'étais assis dans la salle d'attente du cabinet médical bourrée de vieux chnoques crachotant. Si je n'avais encore rien chopé, je n'allais pas tarder...
Cent ans plus tard, c'était notre tour. Maman s'est littéralement ruée à l'intérieur du cabinet en me tirant par le bras.
« Bonjour, docteur. »
Non mais... Qu'est ce que c'était que cette voix cucul que ma mère prenait ?
J'ai levé les yeux au ciel avant de me concentrer sur le docteur. Bon, ok, il était pas mal pour son âge... Mais quand même ! Est-ce une raison pour parler de cette manière ? Il a répondu :
« Bonjour Marion. » (pince moi, je rêve... MARION ?)
Il s'est tourné vers moi :
« Je suppose que tu es Mutt. Alors, qu'est-ce qu'il t'arrive ? »
Maman :
« Allez, mon Mutty, dis au docteur ce qui ne va pas. »
Elle a crut que j'avais 4 ans ou quoi ? J'ai fait la grimace. Pas envie du tout de parler à ce mec... Bon allez, pour faire plaisir à ma mère...
« Voilà, quand je fais ca... (démo de pivotage droite gauche), ca fait un drôle de sifflement »
Toubib :
« Est-ce que ca te le fait à d'autres moments ?
- Ben... Non !
- Seulement quand tu te tournes d'un côté puis de l'autre ?
- Ben... Oui !
- Bien, si j'étais toi, je ne le ferais pas. »

Fin de la consultation.
Et merci encore, docteur. Ca faisait plaisir de constater que les impôt que j'avais payés (d'accord, que mes parents avaient payés) pour que monsieur le docteur beau gosse fasse des études de médecine n'étaient pas partis directement à la poubelle. Devant mon air dubitatif, il a continué :

« Voilà. Quand tu fais ce mouvement, tu appuies sur tes poumons, ce qui force l'air à sortir, et c'est ce qui provoque le bruit. C'est tout. Si tu veux, les poumons, ca marche un peu comme un soufflet. »

Je me suis senti atrocement ridicule. Et c'était la faute à maman. C'est elle qui m'avait obligée à venir. Et maintenant, elle traînait à n'en plus finir... Je me demande si c'est pas plutôt plutôt pour le médecin qu'elle est venue que pour moi... Et vas-y que je fais la conversation au docteur, que je lui raconte que j'apprends à danser le salsa. « Et vous, docteur, vous aimez danser ? » et patati et patata... Le tout ponctué de « Oh, mais il ne faut que je vous retienne », avant de remettre ca inlassablement. C'était atrocement gênant. Elle bavait presque. Non mais je vous le dis, cette femme-là n'a pas de fierté. Maintenant que ma vie est hors de danger, je remarque que malgré notre départ précipité chez le médecin, elle a pris le temps d'enfiler un haut méga décolleté. Ca confirme ce que je pensais avant. C'est clair qu'elle lui flanque son « danger pour la navigation » sous le nez de façon méchamment ostentatoire. D'une certaine manière (et qui eut cru que je dirais ca un jour), je crois que le retour de l'ancêtre sera un vrai soulagement. Si l'infirmière n'était pas venue prévenir le toubib qu'un des tricentenaires était tombé de sa chaise, maman n'aurait probablement jamais retrouvé ses esprits. Enfin, retrouvée ses esprits mais pas partie.

Note que j'ai dut intervenir. Comme si de rien n'était, j'ai lancé au milieu de la discussion :
« Je peux imiter le germe du tétanos. »
Au point où on en est... Le ridicule ne tue plus... La mère de famille me fusille du regard, mais Toubib intercède en ma faveur :
« Vas-y ! »
Je m'exécute aussitôt, sous le regard noir de maman.
« Terriblement ressemblant, Mutt. »
Je dois avouer la légère flatterie au niveau de l'ego. Je lui propose donc pour en rajouter une couche :
« Je peux aussi faire l'hydre se fourrant du plancton dans le vortex central par l'entremise de ses tentacules. Ca vous dit... »
Ma mère a alors mit un terme à tout ca. C'était le but de toute façon. Franchement, son fils qui est obligé de se ridiculiser publiquement pour éviter qu'elle ne sombre dans sa propre bêtise. C'est pathétique, non ?
« Bon, je crois qu'on va vous laisser... »

Dans la voiture, maman m'a sorti :
« Il est sympa, non ? »
Moi :
« Écoute, maman, tu pourrais avoir un semblant de dignité. Tu t'es engagée pour la vie avec l'ancêtre et je me permets de te rappeler qu'il va rentrer. Alors, tu crois vraiment que c'est une bonne idée de compromettre ton mariage. Et à cause de toi, je suis aussi passé pour un plouc. Heureusement qu'il n'y avait que des vioques...
- Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles. »
Mais si... Tu le vois très bien... Mais tu fais celle qui n'entend rien... J'ai levé les yeux vers le ciel, d'un air consterné. A croire que les rôles s'inversaient. Est-ce vraiment à moi de tout assurer dans cette foutue famille ? Quelqu'un peut me dire à quel moment je pourrai enfin me comporter en ado égoïste ? La mère de Libby met des tabliers et son père a une cabane de jardin. Alors pourquoi moi, j'écope des parents, style M. et Mme Chacun-Sa-Vie ? C'est injuste...
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๏ JOB : Mécano, et il parait que j'ai repris mes études pour faire P.L.A.I.S.I.R.
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyLun 29 Déc - 16:45

Mercredi 11 Mars

11h30 : Mucho excitemondo !!! Sonia a largué Greg !!!!! Hourrah !!! Quoi qu'il est arrivé assez furax à l'université. J'ai cru que j'allais y passer. Surtout quand il est passé à côté de moi en me lançant un regard des plus noirs.

12h : Dans le canapé, en train de regarder le plafond d'un air absent. Maman s'est postée au dessus de moi et a passé sa main sur mon front comme pour prendre ma température. J'ai pas bougé d'un poil. Je me demande à quoi ca sert de vivre ?

14h : Maman vient de débarquer en trombe dans le salon, toute contente. Elle m'a dit :
« Ton père rentre demain. »
J'ai levé la tête vers elle et j'ai répondu.
« Qui ca ? »
Ma mère a levé les yeux au ciel et est repartie dans la cuisine. Moi, j'ai laissé retomber ma tête en arrière et je suis reparti dans ma léthargie.

16h : Je me suis endormit dans le canapé. J'ai rêvé que Sonia et moi on était ensemble... Déception quand maman est venue me réveiller en me balançant un oreiller sur la tête et en me traitant de fainéant.

21h : J'ai été tellement déprimé, que je ne voulais pas manger. Maman a râlé parce qu'elle était agacée de mon comportement « puéril », je lui ai répondu en regardant ma cuisse de poulet d'un faux air triste :
« Je pense juste aux bébés poulets dont les parents partent soit-disant en promenade pour la journée et qui ne reviennent jamais parce qu'il y a des gens qui sont en train de les manger. Et d'après ce qu'on dit, les légumes ressentent la douleur aussi... Quand je pense à tout ces bébés pommes de terres qui sont...
- TU MANGERAS TON ASSIETTE HENRY ! Tant que tu n'auras pas terminé, tu ne sortiras pas de table. »
Maman ne s'est pas laissé attendrir par mon discours touchant. C'est noté : je n'ai pas une mère normale...

4h : Et si je faisais une grève de la faim ? Est-ce qu'en me voyant agoniser, Sonia prendrait pitié et sortirait avec moi ? Avec ma mère, c'est déjà perdu d'avance...

Jeudi 12 Mars

10h :
Maman a voulut me forcer à aller voir papa mais j'ai gagné. Je me suis enfermé dans les toilettes, prétextant une chiasse du tonnerre. (maman est restée perplexe) En fait, j'ai fait des provisions de soda et de chips, je me suis procuré quelques magazines et je pense camper ici pendant un bon bout de temps, voir peut être que ca sera mon dernier tombeau.

13h : L'ancêtre est rentré et ca gueule déjà. Je REFUSE de sortir. Je veux pas voir sa sale tête ! Qu'il reparte en Nouvelle-Zélande. Il menace déjà de défoncer la porte des toilettes. J'lui ai répondu :
« Pour encore te couvrir de ridicule et te planter le pied dans la porte ? »
JE NE SORTIRAIS PAS !

14h : La Nouvelle-Zélande, ca a dut changer quelque chose dans sa tête à l'ancêtre. Surtout quand j'ai vu, la lame d'une hache passer à travers la porte. J'ai flippé et je suis monté sur la cuvette des toilettes... juste avant que je me casse la gueule les deux pieds dans le trou des chiottes. Je suis donc sorti, complètement tremblant. Il avait toujours sa hache dans la main et j'ai cru qu'il allait me décapiter avec, jusqu'à ce que maman débarque et me prenne dans ses bras. Je tremblais comme un feuille. Maman a gueulé sur papa.
« Mais t'es dingue ? Regardes dans quel état tu l'as mit ? On est pas chez les sauvages ici ! »
Et j'ai fondu en larmes dans les bras de maman . Papa est sortit de la pièce sans rien dire, mais toujours aussi tendu.

15h : Dans ma chambre, la tête sous l'oreiller. Je suis encore sous le choc du coup de hache passant à travers la porte des toilettes. Mais il est devenu dingue le vieux ?

16h30 : Papa est venu s'excuser. Moi, je m'étais planqué sous mes draps, allongé, les bras en croix sur le torse, les yeux fermés comme un mort. Papa a commencé à faire un monologue et quand il a remarqué que je ne répondais pas, il a tiré les couvertures. Moi, j'ai commencé à faire :
« Comment oses-tu troubler le repos de Henry Jones III. Tu as souillé ma tombe, prépares toi à subir mon courroux. »
Comme j'avais les yeux fermés, je n'ai pas vu sa tête, mais je l'imaginais très bien. En tout cas, je l'ai entendu souffler longuement, puis il a dit :
« T'en as pas marre de raconter des bêtises de la sorte, Junior ? »
J'ai ouvert un oeil pour voir son air consterné, je me suis relevé et j'ai remit la couverture là où elle était. C'est à dire sur moi. De sous les draps, je lui ai dit :
« Comme je sais que tu adores me torturer, je te convie à aller chercher une petite cuillère dans la cuisine et je te laisse me retirer le cerveau par mon immonde nez que j'ai hérité de toi. Peut être qu'après être devenu une momie, tu t'intéresseras un peu plus à moi. »
Il a soufflé une nouvelle fois et il a encore retiré les draps. Je me suis relevé en hurlant comme un fou et là, je me suis prit une claque phénoménale de papa, qui m'a fait me rallonger et surtout me taire. Maman en entendant mon hurlement a rappliqué. (c'était le but) Moi, je me suis de nouveau relevé en frottant ma joue et j'ai dit à maman, dans un faux air, au bord des larmes :
« Maman... Il m'a frappé ! »
Mon père a haussé les épaules innocemment et à ajouter :
« Il hurlait comme un diable, j'ai pas pu faire autrement... »
J'ai espéré que ma mère vienne à mon secours, mais elle est reparti dans la cuisine en levant les yeux au ciel. Je crois qu'elle en a marre de nos disputes. Je me suis retrouvé seul face à l'ancêtre. Quand j'ai vu qu'il avait son sourire moqueur en coin, je me suis déjà imaginé le pire. Il s'est assit sur mon lit. Moi, je me suis jeté sous la couette. Il a alors dit :
« Arrêtes, Junior, tu me fais passer pour un tyran là. »
J'ai passé ma tête et je lui ai dit.
« Tu as essayé de défoncer la porte des toilettes avec une HACHE parce que je m'étais enfermé dedans. Après, on s'étonne que je sois traumatisé ! »
Je me suis remit la tête sous la couverture, et j'ai ronchonné entre mes dents :
« Ne m'appelle pas Junior ! Je déteste ca ! »
Et là, il a commencé à rire. J'ai passé un oeil pour voir ce qu'il en était et quand il vit mon air perplexe, il a deviné que je ne savais pas ce qui le faisait rire, il m'a ajouté :
« Rien, tu as dis quelque chose qui me rappelle des souvenirs. »
Je suis retourné sous la couette.
« Fils, je suis désolé de ce qu'il s'est passé ce midi, mais n'empêche que tu l'as cherché ! S'il te plait, je viens de rentrer d'un long voyage et j'aimerais bien profité de ta mère mais aussi de toi. Tu sais que tu m'as beaucoup manqué, malgré ce que tu peux penser. »
J'ai pas bougé, j'ai juste grogner entre mes dents. Je me retenais de ne pas fondre en larmes. Il le faisait exprès ? Bien sûr qu'il m'avait manqué ! Mais JAMAIS je ne l'avouerais ! JAMAIS ! Ca serait trop la honte. Quoi que je me la suis déjà tapé dans l'aéroport... Il a retiré la couverture de ma tête et m'a fait :
« Ca va ? »
J'ai mit mon oreiller sur ma tête et j'ai dit :
« Ne me regardes pas ! Vas t'en ! »
Il a commencé à rire. J'étais au bord des larmes et lui, il se marrait !
« Mmmmmmmmmgph. » ai-je répondu. (ben quoi ! Qu'est-ce que je pouvais répondre à un rire ?)
Il m'a prit l'oreiller, je n'ai pas opposé de résistance. Je me suis tourné vers lui et j'ai craqué, les larmes aux yeux :
« Tu m'as manqué aussi ! C'est ca que tu voulais entendre ? T'es content ? Alors, laisses moi faire le mort en paix maintenant ! »
Il a de nouveau rit et m'a prit dans ses bras. Je suis restée mollasson, et j'ai fermé les yeux. Il faisait tout pour me faire chialer ou quoi ? Après ca, il m'a laissé sur mon lit et il est sorti de ma chambre. J'ai relevé les draps sur ma tête.

23h : On est sorti au resto en famille pour fêter ca. Maman a fait la gaffe de parler de l'histoire « Sonia », j'ai dut tout raconter à mon père, qui s'est foutu de ma gueule ! (pour changer)
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMar 30 Déc - 0:32

Vendredi 12 Mars

11h : J'ai vu Tom à l'université et il m'a dit qu'il était désolé pour moi et qu'il s'était trompé sur mon cas. Que je n'étais pas aussi con que j'en avais l'air. (ca fait toujours plaisir à entendre ca !) Et il m'a dit qu'il allait parler à Sonia.

15h : Bataille d'encre en cours de religion. D'habitude ca me met toujours en joie mais là, je n'arrivais même pas à viser correctement.

16h30: Curtis et Greg traînent ensemble maintenant. Quand je suis passé dans le couloir près d'eux, Curtis m'a fait un croche pied et je me suis tombé de tout mon long. J'ai été méga furax. Je me suis relevé et j'ai foutu une droite à l'autre débile, mais Greg m'a attrapé avant et je me suis prit une dérouillé d'enfer. Enfin, jusqu'à ce que papa débarque dans le couloir et dissipe la foule et les punisse deux abrutis. Après ca, il m'a conduit à l'infirmerie. Il m'a demandé si ca allait, j'ai rien répondu. De toute façon, j'avais rien à répondre. Ma réputation venait d'en prendre un coup. Se prendre une rouillée en face des trois quarts du bahut n'est pas très bon pour mon image. Surtout quand ton père professeur vient s'en mêler. J'ai eut tellement de mal à virer l'étiquette « chouchou », je crois qu'elle va revenir au galop.

17h30: Maman, en me voyant rentrer à la maison, s'est inquiétée et m'a encore sur-couver. J'ai déjà prit assez de déshonneur comme ca ! Il faut qu'elle en rajoute.

21h : Sonia est passée à la maison. J'étais dans ma chambre et maman m'a appelé. Je suis descendu et ma surprise a été énorme quand je l'ai vu. J'aurais voulut être content, mais je n'ai même pas sourit. J'en avais pas envie. Alors que je la fixais du palier des escaliers, je me suis dit que j'ai été trop con de tomber amoureux d'une fille pareille. Je suis descendu doucement. Elle était en train de fixer d'un air perplexe le trou béant qu'il y avait dans la porte des toilettes.
« Salut ! »
Elle s'est retourné et a froncé les sourcils en voyant mon état. Avant qu'elle ne fasse une remarque, je lui ai répondu :
« Le trou, c'est juste mon père qui a essayé de la défoncer à coup de hache quand je me suis enfermé dedans. Ne t'inquiètes pas. »
Elle a ouvert grand les yeux et s'est tournée vers la porte. Je suis descendu près d'elle. Elle s'est tournée vers moi et elle m'a fait :
« Qu'est-ce qui t'es arrivé ?
- Rien. Juste ton ex-petit ami et mon ex-meilleur ami qui se sont mit de mèche pour me pourrir la vie. »
Elle prit alors un air désolé que j'ai détesté et elle m'a fait.
« Je suis désolé... Ca doit être à cause de moi, ca... »
J'ai juste haussé les épaules. Elle a alors baissé les yeux et elle m'a dit :
« Je... Je ne sais pas quoi dire. Je me demande ce que je fais ici, même...
- Ben alors, va-t-en ! »
Elle a relevé ses yeux vers moi, qui suis resté impassible. J'ai vu qu'elle était au bord des larmes. Je me suis retenu de la prendre dans mes bras et de la serrer fort contre moi. Ca risquait de tout casser. Elle allait répondre quelque chose, quand papa est passé dans le couloir et entre nous deux. Il était vêtu de ses habits de voyage, avec son fédora sur la tête. En gros, méconnaissable pour un étudiant que ne le connaissait pas en dehors de l'université. Elle a plissé les yeux et a demandé :
« C'est pas le professeur Jones qui vient de passer ? Enfin... ton père ? »
Je suis sûr qu'il l'a fait exprès. J'ai dit à Sonia :
« Oui, c'est lui. Attends deux sec... »
Il est revenu prendre son holster et son pistolet. Sonia a encore plus écarquillé les yeux en voyant l'engin dans les mains de mon vieux. Je me suis tourné vers lui et je lui ai dit :
« Tu vois pas que je suis occupé ? Et qu'es-tu fous ? T'as croisé des rouges dans le jardin ou quoi ? »
Il m'a regardé et m'a ébouriffé les cheveux, ce qui m'a encore plus mit en rogne contre lui et il est ressorti. Moi, je suis resté là, à regarder la porte, un rictus figé sur le visage. Sonia m'a fait :
« Ta mère qui assomme les Caïds du campus à coup de bouteille de Whisky, ton père qui défonce les portes à coup de hache et qui sort un pistolet à la main ? C'est pas que je ne comprends pas tout... »
Je me suis tourné ver s elle et je lui répondu :
« Moi, non plus, je ne comprends pas tout... Ne t'inquiètes pas, c'est souvent comme ca à la maison. Heu, faut pas que t'es peur, hein ? »
C'est ce que je craignais, qu'elle ait peur et qu'elle se barre en courant de chez moi, en voyant dans quelle famille de dingue je suis. Au lieu de ca, elle a rit et elle m'a dit :
« Je comprends pourquoi tu es aussi spécial ! Parce que tu es un drôle de garçon, tu sais ! »
Et c'était reparti pour m'embrasser ! Je ne me suis pas fait supplier deux fois. Je l'ai attrapé et je l'ai jeté dans le canapé, tout contre elle. On était tranquillement en train de se bécoter quand un coup de feu s'est fait entendre dehors. Sonia a sursauté et m'a dit :
« Tu devrais voir ce que ton père fait dehors !
- T'inquiètes pas ! Et ca ne m'étonnerait pas qu'il chasse le chat de la voisine. »
Et avant qu'elle ne dise autre chose, j'ai collé mes lèvres contre les siennes. Après quelques minutes dans le canapé avec Sonia, papa est rentré. Il m'a fait un « C'est bon ! » qui nous a fait sursauté et il a (enfin) saluer Sonia avant de retourner à l'étage. Elle est repartie après ca. Je pense que cette visite conclue le fait qu'on sorte ensemble.
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMar 30 Déc - 0:35

Samedi 13 Mars :

8h : Je me suis levé tôt et de très bonne humeur ! Je sors enfin avec Sonia.

10h : Je vais sortir un peu avec ma moto. Je vais passer chez Sonia pour lui proposer d'aller faire un tour.

20h : Soir... Repas... Papa a décidé de me gonfler sur mes notes en Allemand. Je ne me suis pas laissé abattre...
« Pourquoi je me fatiguerais à apprendre le Germain, la peuplade fait une fixette sur les chèvres.
- Qu'est-ce que tu racontes, Junior ?
- Au Pays-du-Short-à-Bretelles, les populations ne parlent que de chèvres... et de frometons.
- Où t'as pêché ca ?
- Dans un bouquin sur la Germanie... »
- Quel bouquin ?
- Heidi... Trop naze comme opus.
- Heidi ?
- Ja !
- Heidi est livre pour enfants qui racontent l'histoire d'une petite fille qui vit en Suisse.
- Et alors ?
- C'est pas l'Allemagne.
- Oui, mais c'est à côté ! C'est pareil..
- A ce compte-là, t'as qu'à dire que la France et l'Italie, c'est la même chose, vu que les deux pays sont à côté.
- Ben, je le dis.
- Ou bien l'Italie et la Grèce.
- Pareil.
- Mais c'est n'importe quoi, mon garçon !!!!!!
- Possible. J'm'en fou de toute façon. Qu'on ne s'étonne pas que les petits soient siphonnés. Heidi, qui persiste à vivre sur les sommets enneigés avec son grand-pater pas très frais, dénote depuis le début une propension à la démence aggravée, j'en veux pour preuve ce que j'ai lut de mes yeux hagards : « Et c'est le coeur joyeux que Heidi s'étendit sur son lit de paille... » Carrément folichon... Tu peux me passer le sel ? »
Il m'a balancé le sel dans l'assiette. J'ai râlé auprès de maman, qui n'a pas répondu. Elle fixait son assiette d'un air absent. Je crois qu'elle en a marre qu'on se chamaille...

Dimanche 14 Mars :

13h : Sonia m'invite chez elle ce soir, à manger. J'ai demandé à maman, elle ne voyait pas le problème. Donc j'y vais ! Je suis super content !

19h30 : J'y vais et sans moto ! Maman est furax parce que j'ai oublié de faire la vaisselle de ce midi... Comme si c'était important ! Au moins, elle ne m'a pas privé de sortie...

20h : La vie est vraiment dégueulasse. Je suis dans une cabine téléphonique en train de me demander ce que je vais faire... Explication : Je suis sorti tout penaud et heureux pour aller chez Sonia... quand il se mit à pleuvoir ! Horreur ! Rien pour s'abriter. Quand je suis arrivé devant chez elle, il pleuvait des hallebardes. Je me suis donc mit à l'abri dans une cabine téléphonique juste en face de chez elle et... je vous dis pas l'état de mes cheveux... Ils ne ressemblent plus à rien. Ca frise dans tous les sens, quelque chose de bien ! Comment je vais faire ? Bon, je vois, c'est foutu. Brrrrr... Mais enfin, pourquoi quand tout est merveilleux, tout part en couille ? Pas question que je me présente devant Super Canon dans cet état lamentable. Je vais l'appeler et lui dire que je suis malade...

20h05 : Un vrai boulet... Pire y'a pas ! J'appelle, elle décroche.
« Allô ?
- Sobia, c'est Butt...
- Tu as l'air tout bizarre.
- J'ai un rubhe énorme. Chu couchée.
- Ah. Depuis quand il y a des lits dans les cabines téléphoniques ?
- Chai pas.
- Mutt, je te vois d'ici. »
J'ai regardé vers sa maison et je l'ai vu qui agitait la main derrière la vitre. Ohnononononononon !!
« Allez arrêtes de faire n'importe quoi et viens ! »

Qu'est ce que je peux faire d'autre ?

Minuit : La vie est trop géniale ! J'arrive pas à dormir... La soirée de rêve ! On a commencé par une méga discussion :
«  Une fois mon père s'est fait exploser les chaussures par un raz de marée farceur en Nouvelle Zélande. Et j'ai déjà faillit me faire tuer par des cannibales fous furieux au Pérou... Ma mère, elle, a pas mal vécut au Népal et elle faisait des concours à la Vodka avec des mecs trois fois plus costaux qu'elle...
- Est-ce qu'il t'arrive parfois des choses normales ? »
Moi, j'ai prit ca pour un compliment. Et enfin, d'autres blabla sans intérêt... Ensuite (et le plus intéressant) elle m'a passé les bras autour du cou et a commencé à m'embrasser. J'aurais pu l'embrasser jusqu'à plus soif. Et quand plus soif se serait pointé, j'aurais hurlé : « NON MAIS TU POUVAIS PAS RESTER OU TU ETAIS ? TU VOIS PAS QUE JE SUIS EN TRAIN D'EMBRASSER UN SUPER CANON ? ESPECE DE BOIT-SANS-SOIF. »
Je me demande si j'ai pas chopé de la fièvre ?
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Mutt Williams Jones

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M u t t | Fils insupportable & roi de la cascade

๏ VOTRE AVENTURE : 545
๏ JOB : Mécano, et il parait que j'ai repris mes études pour faire P.L.A.I.S.I.R.
๏ CITATION PERSO : Worrying is like a rocking chair. It gives you something to do, but it doesn't get you anywhere.
๏ HUMEUR : Lunatique. Extrêmement chieuse en quelque sorte...


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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMar 30 Déc - 0:41

Lundi 14 Mars :

16h : Coup de fil à Libby.
« Quand j'aurai des tas d'amis super intéressants et classieux, je te garderais toujours comme amie. »
Réponse de Libby.
« Tom m'a dit qu'il allait m'offrir un faux tatouage. J'ai l'intention de me le mettre sur la fesse gauche et de ne plus le laver jusqu'à son retour. »
J'étais atéré... J'ai jamais rien entendu de plus stupide. Je n'ai pas pu m'empêcher de me taper le plat de ma main sur mon front. J'ai répondu :
« Dis donc, Libby, ce serait trop te demande de laisser ton derrière en dehors de la conversation ?
- Ben quoi ? Tu me conseillerais quoi comme tatou...
- Libby ?
- Quoi ?
- Ferme-la.
- Ben, je disais juste que...
- Ben, le fais pas.
- OK, j'le fais pas.
- C'est ca, tu le fais pas.
- Je le fais pas.
- Tu le fais pas. »
Il y a eu quelques secondes de silence bien mérité, puis :
« Je le fais pas »
Cette fille est ATROCEMENT agaçante...

19h : Pour me faire pardonner et aider maman parce que papa rentre tard. J'ai décidé de faire le dîner. Purée de pommes de terre et saucisses. Je cru que maman allait fondre en larmes.

22h : Tôt couchées, tôt levées font les...
Bref, fait le Mutt hors de portée de sa maman qui a piqué une méga crise en voyant l'état de la cuisine.

22h15 : Pourquoi faut-il qu'on s'en prenne toujours à moi, même pour de broutilles ? Honnêtement, est-ce que c'est vraiment ma faute si deux casseroles ont pris feu ? Je les ai planqués dans le jardin. Quoi qu'il en soit, je refuse d'être impliqué par ce remue-ménage. Je garderais donc mon calme, enfermé dans la salle de bain.

Mardi 15 Mars

10h : Je viens de rentrer du bahut. Expulsion jusqu'aux vacances. Que j'explique : J'étais en cours d'allemand, en train de me demander si je n'allais pas me lever tout simplement pour prendre la porte, tellement je me faisais chier. J'étais bien évidemment affalé sur mon bureau, jusqu'à ce que le professeur Herman me pose une question :
« Herr Jones, pouvez vous me traduire cette phrase suivante ? »
Quelle phrase ? J'avais rien pigé... Bon, normal, j'écoutais pas. Il me tendit la craie. J'ai dut me lever. Sans oublier de souffler bien sûr. J'attrape la craie et je me dirige vers le tableau noir, incroyablement... noir et vide. Je le regarde d'un air absent. Pour finir et parce que c'était vrai, je me suis tourné vers le prof, et je lui fais :
« Désolé, monsieur, j'ai rien écouté.
- Ha, c'est ce que je pensais... »
Bon OK, j'étais pas d'humeur et Herman m'a un peu courut sur le bonbon... Il est passé derrière moi et a dit :
« Est-ce qu'il vous arrive, Henry, de vous intéresser un peu à votre travail...
- J'ai un doute, m'sieur...
- Vous avez un doute... Je vois... »
Il s'approche de moi et me glisse discrètement.
« Votre père doit être déçut d'avoir un fils aussi pitoyable que vous... »
Bon, c'est parti tout seul... Ok, je l'avoues. Je me suis retourné et je lui ai foutu une énorme droite. Conseil de discipline... Papa hors de lui... J'ai rien dit... Je suis privé de sortie et de... tout par maman... En tout cas, comme papa me l'a fait remarqué : Heureusement que Herman n'a pas porté plainte, sinon ca aurait put être pire...

13h : Dans ma chambre, le nez écrasé contre le carreau à ressasser mes malheurs. Il pleut. Et pas qu'un peu. Très subaquatique comme genre de sensation.

15h : Intrusion de ma mère dans ma chambre :
« Mutt, tu peux sortir de ta chambre. »
Merci pour tout... Trop sympa mais j'ai pas envie de bouger de mon carreau. En voyant mon air dépité, elle a voulut faire de la psychologie.
« C'est ta faute Mutt. Peut être que le professeur Herman t'a cherché, mais depuis le temps que tu embêtes ce pauvre homme, tu n'es pas étonné de recevoir une contre attaque. »
Elle a réussit à me remettre en rogne. Je me suis retourné d'un coup et je lui ai répondu :
« Ouais ben, à la prochaine ce vieux Herr Herman va s'en prendre deux dans la gueule...
-N'en rajoute pas. Je sais que tu veux toujours avoir le dernier mot, mais il faut savoir tirer partie de ses erreurs...
- Mais je voulais pas y aller... J'en ai ma claque des cours... Pour moi, c'est pire que le Stalag 14. Je déteste ca... Alors ne venez pas vous plaindre si j'en ai foutu une à un prof... »
Ma mère n'a rien répondu. Elle a baissé la tête, moi je suis retourné contempler le ciel gris de mon carreau. J'en avais franchement marre de tout ca... Jamais je n'avouerais que j'étais en faute...

17h : J'ai téléphoné à Libby, pour savoir si mon remue ménage avait fait le tour du bahut.
" Libby ?
- Salut Mutt.
- Pourquoi tu m'as appelée ?
- Ben, réfléchis. Vu que t'appelles, ça aurait sonné occupé.
- Libby, soit gentille, j'ai eut une journée de merde alors ne commence pas à me courir sur le haricot. Ca fait à peine deux secondes qu'on se parle.
- Je te cours pas sur le haricot.
- Si.
- Ben quoi, j'ai rien dit.
- C'est déjà trop. »
Silence.
« Libby ? »
Silence.
« Libby, qu'est-ce tu fous ?
- Je te cours pas sur le haricot. »
Si ca continue, cette fille va me jeter droit dans les bras de la totale démence. Mais comme il faut absolument que je lui soutire des informations, je continue vaillamment :
« C'était comment au Stalag 14 ?
- Ben comme d'hab'. Ha si, l'abjecte Rachel Summers a pulvérisé une chaise.
- Ah bon, elle s'est battue ou quoi ?
- Non, elle s'est juste assise dessus pour sa pause déjeuner. Les frères Craignos étaient dans le coup, parait-il. »
Vachement intéressant... Mais bon, on parle pas de moi, alors je m'en fou un peu. A croire que je suis inexistant. Bon, je tente :
« Vous avez parlé de moi ?
- Ha ton coup de poing à Herman... Ouais... Bof... Pas vraiment... »
Trop sympa. Franchement, je suis vraiment aidé. Bon, ok, elle sort avec le frère de Sonia... Je continue :
« Au fait, dis-moi est-ce que Craquos, enfin je veux dire Tom, t'a dit un truc que Sonia lui aurait dit sur moi ?
- Heu... Attends que je réfléchisse. »
Et là, j'entends « slurp, slurp » dans le combiné. Libby était en train de faire des slurps.
« Libby, qu'est-ce que tu manges ?
- Rien. Je suce un crayon de bois pour m'aider à cogiter. »
Mais elle est arriérée ou quoi ? Un million d'années de suçotage de crayon plus tard, la voilà qui me sort :
« Non, y'a rien du tout. »
Oui, je deviens inexistant...

18h : Super-Dingo (nouveau surnom de papa, surtout depuis qu'il nous chante du Franck Sinatra sous sa douche, je ne vous dis pas l'horreur) s'est mit dans l'idée d'emmener toute la famille en vacances au Pays-du-Loch-Ness pas plus tard que tout de suite. Mais... moi, j'm'en tape. En un mot comme douze, voici mon plan : tout le monde se tire en Ecosse... sauf moi. Pas difficile à comprendre. Même pour les plus bouchés. Bon, je vais éviter de parler de ce qu'il s'est passé ce matin... Ca devrait passer...

20h30 : Les ancêtres étaient écroulés devant la télé à se faire des papouilles. Et à boire du vin. Plus infantiles, tu meurs. J'ai essayé d'en placer une mais j'ai dut quitter les lieux rapido parce que papa se livrait à une activité proprement révoltante. Je me demande si mes parents avaient il vu que j'étais dans la pièce ? Rien que d'y penser, j'ai envie de dégobiller. Est-ce que je le note ? Bon allez... Figurez-vous qu'il tournicotait les tétons de ma mère à travers son pull en hurlant : « Appel à toutes le voitures, appel à toutes les voitures. Répondez ! »
Genre, comme s'il cherchait une fréquence radio sur les flotteurs de maman... Bon, je crois qu'il avait aussi un peu trop forcé sur le vin...
Ma charmante mère gloussait comme une folle en faisant :
« Indy, arrête. Tu n'as pas honte ! »
Cinq seconde après, ils riaient comme des bossus en roulant sur le canapé.
Ils ne se rendaient pas compte qu'ils exposaient leur fils à une scène pornographique totalement alarmante... Non mais, je vous jure...

23h : Avant de monter me coucher, j'ai annoncé aux bécoteurs du troisième âge (sans passer le seuil de la porte, au cas où ils seraient en train de se tripoter) que je n'ai pas la petite intention de me rendre en famille et en Ecosse demain, et j'ai conclu d'un « bonne nuit ».
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMar 30 Déc - 0:48

Samedi 19 Mars :

22h30 : Je suis parti en vacances par erreur. Voici le merveilleux journal de mon fantastique séjour en famille au Pays-du-Loch-Ness.
Première étape, bloqué dans un putain d'avion pour arriver à Londres. Deuxième étape, après avoir écouté l'ancêtre délirer sur la « beauté du paysage » sur la route et après avoir cherché vainement la maison un bon siècle, j'étais fin prêt à lui dévisser la tête et à lui piquer sa voiture pour me barrer de ce trou à rats...
Ne me demandez pas comment, mais on a fini par arriver à la maison archinulle dans le trou du cul du monde. Précision : le premier magasin est à quinze mille kilomètres (bon, d'accord, un quart d'heure à pied).

Et le seul autochtone à ne pas dépasser les cent quatre-vingt-dix ans est un nullos (Gus McKilt) qui traîne dans le village sur sa becane à pédale. (ou mobylette... Pas une moto, NON ! Une mobylette... Supra rustique quoi... Rien du tout, comparé à ma Harley... Si j'avais pu l'emmener... )
C'est donc par total désespoir que je suis allé trouvé McKilt après dîner pour lui demander ce qu'il faisait le soir avec ses copains. (comme si j'en avais quelque chose à battre. Mais c'est mieux que de se faire chier...)
« Loch ! (Je vous dit que c'est vrai) On va à Alldays, Rodric. (pourquoi ce simple d'esprit m'a appelé Rodric... Je vous le demande... C'est là tout le mystère du peuple écossais et pourtant je croyais lui avoir dit mon prénom pourtant.) »

1h15 : Le calme ! C'est une vraie usine à bruit cette cambuse ! Et vas-y que ca ulule, et vas-y que ca miaule et que ca siffle... encore merci, papa ! Mais non, ce n'est pas papa, c'est la merveilleuse vie sauvage écossaise qui s'exprime. Par ici, les chauve-souris, par là les blaireaux... Ces bestioles n'ont donc pas de chez elles ? Et quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi elles se croient obligées de rester debout toute la nuit ? C'est à se demander si elles ne le font pas exprès pour me mettre les nerfs en pelote. Bonne vacances Mutt !

Dimanche 20 Mars :

10h30 :
Retour du père en mode Super-Dingo avec vengeance. Le voilà qui déboule avant l'aube dans « ma » (laissez moi rire) chambre. Quand Super-Dingo a tiré les rideaux , j'ai vraiment faillit perdre la vue.
Je me demande s'il n'a pas fini de disjoncter ? Il était déjà assez proche de la totale démence avant de partir en Nouvelle-Zélande et c'est sûr que de se faire exploser les chaussures par un raz de marée farceur n'a pas dû arranger les choses.
Total, je lui ai sorti avec un max de gentillesse :
« Gunten Morgan, papounet. Pourrais-tu DEGAGER de « ma » (je ris encore) chambre IMMEDIATEMENT s'il te plait ? Merci ! »
Il doit être sourd, parce qu'il n'a pas obtempéré. Non, il a ouvert la fenêtre en grand et s'est penché dehors en respirant à fond et en agitant les bras comme un siphonné (qu'il est). Je vous ferais dire en passant que son derrière ne concourt pas dans la catégorie petit format ou alors, est-ce parce qu'il a le cul en l'air ? Si jamais un minuscule retraité passait à l'instant derrière lui, il pourrait facilement croire à une éclipse du soleil. Il m'a fait :
« Respires un peu, cet air Ecossais, Junior. Allez bouge de ton pieu... »
Je me suis méchamment entortillé dans ma couette.
« En ce qui me concerne, il y a peu de chance pour que je survive tout court si ce blizzard continue à me perforer les poumons... FERMES CETTE PUTAIN DE FENÊTRE MERDE ! »
Dieu du ciel, le voilà qu'il s'asseyait sur « mon » (Hahahaha !) lit. Horreur ! Malheur ! Ne me dites pas qu'il projetait de me prendre dans ses bras !
Sauvé par maman qui hurlait du rez-de-chaussée :
« Indy, le petit déjeuner est prêt ! »
Super-Dingo et son gros derrière ont quitté « ma » chambre.
Bref, on s'en tamponne. Je pouvais enfin me repelotonner dans mon petit lit.
Erreur.
Bang bang.
« Mutt, lèves toi ! »
C'était maman. Elle est entrée et ma retiré mes couvertures pour que je me lève, en plus de la fenêtre ouverte. Je me demande si mes parents voulaient que je me tape une coqueluche. Papa est repassé dans « ma » chambre, il a tourné en rond comme pour chercher quelque chose et il est reparti, alors que je me levais. Mon père passe son temps à chercher des trucs qu'il perd... Ca doit être la sénilité qui le guette. Faut dire qu'il a passé toute sa vie à chercher des trucs, alors maintenant, c'est le retour de force, il perd ses affaires... Bon, revenons aux haricots... C'est quoi le problème avec cette chambre ? C'est les vacances. On serait en droit de penser que j'ai la possibilité de jouir d'une intimité méritée pour me livrer à mes projets persos, (dormir) mais non, ce serait trop beau. Si ca se trouve y'a un Allemand en short à bretelles qui compte faire étape dans ma piaule d'une minute à l'autre. De toute façon, dans cette famille de tarés tout est possible...
Je vais aller m'acheter deux énormes verrous chez le serrurier du coin (Douglas McSerrurier) et je recevrais uniquement sur rendez-vous.

11h : Mme Casserole (ma mère) et Super-Dingo sont dans la cuisine... Non mais je ne rêve pas... Maman et papa sont en train de jouer à « chat » en bas. Je les entends courir en gloussant comme des niais. Note que quand je suis entré dans la cuisine, ils ont voulut m'attraper aussi. Je me suis barré dans la salle de bain avant un éventuel désastre. Non, mais ils sont dingues ? Je ne veux avoir rien à voir avec leur jeux infantiles... Je sens déjà poindre le total désespoir.

14h : Assis sur la barrière, en train de regarder passer les gens. Quels gens ? Je vous le demande. A part, deux ou trois loufdingues qui parlaient un truc impossible (l'écossais) et un furet, je n'ai vu passer personne.
Puis Gus McKilt ou McTruc est sorti du brouillard avec son engin pitoyable. Ce n'est vraiment pas de chance pour lui, mais le pauvre garçon développe une ressemblance troublante avec Bryce le Boutonneux. En clair, il a la tronche dévorée par une acné géante. Et, pour rien arranger, l'individu a le poil roux. Il m'a fait comme ca :
« Avec mes potes, on se retrouve à neuf heures devant Alldays. A toute, Rodric ! »
Mutt merde... Non mais... Il est bouché du bulbe ou quoi. J'ai rien répondu, continuant de mâcher mon chewing-gum inlassablement. Mais oui, c'est ça, mon vieux. A toute en enfer et surtout ne sois pas en retard. Plutôt mourir que d'aller traîner avec ce Gus et sa bande.

20h59 : Papa bourré qui chante New York New York à table... Je crois que je vais quand même sortir ce soir...

21h35 : Quand j'ai déboulé devant Alldays, la boite la plus branchée d'Ecosse, je suis resté comme un rond de flanc...
Je suis sûr que vous allez dire que j'invente. Et pourtant j'ai le regret de vous informer qu'Alldays est... une supérette naine ouverte toute la nuit. Voilà, ce que c'est.
Ce machin n'est ni plus ni moins qu'un foutu magasin, pas une boite de nuit.
Et c'est là que « toute » la jeunesse du coin vient s'éclater (en tout : quatre Gus McKilt en mobylettes). Je ne vous raconte pas leur soirée. Première option follement délirante : traîner entre les rayons en écoutant la musique qui passe dans le magasin ! Véridique ! Deuxième option encore plus démente : Faire des allers et retours dans Alldays pour s'acheter un Coca ou un genre de Soda fabriqué dans le coin.

Minuit : C'était donc ca. La boîte la plus branchée d'Ecosse.
En rentrant, j'ai sorti à ma mère :
« M'man, est-ce que par hasard tu aurais remarqué à quel point cet endroit est nul ? »
Réponse :
« Mon chéri, à la campagne, il faut savoir s'amuser tout seul. C'est à toi de provoquer les choses. De toute façon tu exagères toujours. »
Papa en a profité pour nous lancer (parce que papounet a oublié de nous faire part de ce genre de détails...) :
« Ha ! Au fait, ton grand père vient demain... En fait, ce vieux fou s'était encore fait enlever... Enfin bref... C'est cool non ? Ha Oxley viendra avec lui. »
Je suis resté perplexe. Grand père ? Ouais... On va voir... S'il est aussi illuminé que le pater, ca va être joyeux...

Minuit et demi : Ulule-ulute. Bourre-pif, bourre-pif. Gratte-gratte. Nom d'une libellule taxidermiste, il y a surboum de blaireaux dans les fourrées ou quoi ? Oh, pardon, scusez, j'avais oublié. Je profite à fond de mes super vacances. Maman avait raison. J'exagère toujours. J'allais passer sous silence un truc méga dément qui s'est passé à Alldays, je rappelle pour ceux qui avaient oublié que c'est la boîte la plus branché de toute l'Ecosse. Vous n'allez pas en revenir. Récit. Un des Gus McKilt a manqué s'étouffer en allumant une clope et, dans la sauvagerie de la quinte, il a renversé son Coca sur son pantalon et... il a été obligé de rentrer chez lui. Dingue, non ?

1h : Je vous jure que c'est vrai.

1h30 : Je crois que je vais rentrer à pied et à la nage à New York...
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMar 30 Déc - 1:03

Lundi 21 Mars

10h20 : Toujours scotché au fin fond du trou du cul du monde... Sonia me manque...

Midi : Entrée de maman avec plateau couvert de sandwichs :
« Grosse Goutte dans Himmel, m'man. Tu n'aurais pas tourné folle des fois ? De la nourriture ? Pour moi ? Non, c'est trop, merci. Je me contenterais de mon vieux bout de saucisse habituel. »
Maman n'a même pas pointé mon insolence, elle a continué à sourire, extasiée. Pour être honnête, c'était limite flippant. Elle planait complet. Je la regardais tétanisé voletant dans ma chambre en chemise de nuit atrocement transparente.
« Tu passes un bon moment, mon Mutty ? Tu ne trouves pas cet endroit merveilleux ? »
Regard méga ironique du fils non capté par la mère qui continue de délirer. Elle reprit :
« On s'amuse bien, non ?
- Attends, laisse-moi réfléchir. Tu as raison, je crois que je me suis jamais autant poilé depuis la fois, où je me suis retrouvé la tête la première dans la cuvette des chiottes que Greg m'avait gentiment fait goûter... »
Elle m'a fait un de ses célèbres tss tss tss mais, sans la violence habituelle. Je ne blagues pas, un tss tss tss méga cool.

Bon, j'ai fini par me plonger de nouveau dans la lecture de 'Jour de Fureur' de Richard Matheson, mais ca ne l'a pas arrêtée. Elle a rembrayé sur les joies de la famille à nouveau réunie et bla bla bla et bla bla bla. Honnêtement, j'aurais apprécié qu'elle m'épargne la vue panoramique sur son anatomie. Quand je pense que les mères de mes potes mettent des gentilles fringues de vieilles et que la mienne laisse ses flotteurs s'égailler librement dans la nature. Et je peux vous dire que pour s'égailler, ca s'égaille...
« Au fait, Mutt, cet après-midi, on ira peut-être visiter l'usine de crayons.
- Trop de la balle. On va bien rire... »

13h : Les tourtereaux sont partis visiter l'usine de crayons... Follement romantique, je vous le dis. Bon, Ok, j'aurais peut être pu me marrer un peu dans cette foutue usine. Parce que ennui, mais total ! Quand je pense à tout ce gâchis d'heures que je pourrais utilement consacrer à câliner Sonia...

16h30 : L'arrivée du grand-pater, et de Oxley. Quand papa papa leur a dit « Entrez donc » en prenant un accent McTruc trop nul, mon soit-disant grand père a commencé à chanter à tue tête un truc super culcul que papa a imité. J'ai crut que j'allais me barrer en courant de cette piaule de dingue... Suite ? Le grand pater a passé plus d'une heure à me poser des questions sur moi.

19h : Traîné de force au pub pour fêter l'événement avec les très vieux givrés. Génial ! Ceci est une vie de... J'ai demandé à papa de me commander un Tia Maria on the rocks avec une larme de crème de menthe mais il a fait celui qui n'entendait pas. Typico. Au retour, les tricentenaires chantaient : Donald, où t'as mit ton fute ? En se tenant par le bras. Moi, je me suis barré dans la nature écossaise avant de mourir de honte.
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMar 30 Déc - 1:11

Mardi 22 Mars

14h : Je frise la totale saturation. Toute la petite famille est partie faire une marche forcée. Bon, d'accord, papa appelle ca une « promenade dans les bois ». Première phase : Super-Dingo joue les chefs et fait le type méga intéressé par le crachat de coucou ou tout autre prodige de la nature. Deuxième phase : le chef de famille perd son chemin et se fritte avec grand-père sur la direction à prendre. Troisième phase : Grand-père se prend les pieds dans un machin et se retrouve les quatre fers en l'air. Quatrième et dernière phase : Oxley est coursé par une bande de moutons irascibles. Voilà pour les points forts, je vous épargnes les broutilles.

16h : En rentrant, je leur ai fait le plan de la migraine d'enfer... Avant de partir dans ma chambre papa m'a lancé (ca faisait longtemps) :
« Dis, Junior, si tu ne passais pas ton temps à te regarder dans cette foutue glace, tu te fatiguerais moins les yeux. »
J'ai rétorqué aussi sec :
« Vu ta compassion et ta sollicitude, c'est clair que le jour où j'ai une tumeur au cerveau, je passe t'avertir en premier. »
Et toc !

17h : Je me suis barré en douce en passant par la fenêtre. J'ai été téléphoner à Sonia.
« Allô ?
- Salut Sonia, c'est Mutt.
- Mutt, c'est toi ? Comment tu vas ? Tu t'amuses bien en Ecosse ?
- Tu ne peux pas t'imaginer. Évidemment, il faut aimer se faire tartir au-delà de la tartitude. »
Elle a ri. (Youpi !!!)
Ca faisait du bien de lui parler. Je lui ai tout raconté. Juste après, il m'a fait :
« Ecoute, Mutt. Sois pas fâché mais faut vraiment que j'y aille. Je dois rejoindre ma mère au centre commercial. Je suis déjà en retard. A plus, Mutt. Je rêve de t'embrasser tous les jours. Je t'appelle quand tu rentres. »
Oh, la, la, la, la, la, la, la.
Quand Sonia a raccroché, j'ai frotté fiévreusement le combiné contre mon T-Shirt, genre comme si c'était elle qui me caressait. J'étais en pleine action quand j'aperçois Gus McKilt de l'autre côté de la vitre en train de me fixer d'un air égaré. Pas d'autres solutions que de faire celui qui nettoyait le combiné.

17h10 : Obligé de promettre à McKilt que je le retrouverais ce soir devant Alldays. Je crois que l'autochtone a gobé mon bobard parce qu'il m'a sorti :
« Trop cool. A toute, Rodric. »

22h : Soirée de dingue. J'ai passé le dîner, incroyablement long appuyé sur mon coude. Maman ne m'a même pas fait de réflexion sur ma tenue à table. Rien à foutre de toute façon. J'ai eut un moment d'absence, je crois que je me suis endormi.... Arrivé au dessert (un fantastique flanc), le grand pater m'a posé la question qui ne faut pas :
« Alors, mon garçon... Et l'école, ca va ? »
Je suis sorti de mes songes. Mon père m'a alors lancé un regard noir comme pour me dire « pas de bêtises ». Rien à foutre :
« Ouais, j'ai été renvoyé la dernière semaine, parce que j'ai frappé un de mes profs. Note que je suis passé au conseil de discipline aussi. »
Silence lourd puis grand père a rit ouvertement, alors que papa riait jaune, tout en me lançant un regard furibard. J'avais envie de rire... Alors...
« Papa est fan de Franck Sinatra... Si j'en crois le concerto qu'il nous fait sous la douche, sans parler de...
- Junior... Vas dans ta chambre
- Chéri. »
Là, je commençais à me marrer. Le grand pater continua dans sa crise de fou rire. Il faillit s'étouffer avec le flanc d'ailleurs. Dans un sourire, j'ai continué :
« Quoi papounet ? Qu'est ce qu'il t'arrive ? T'as honte ? Et le tablier que j'ai... »
J'ai pas pu continuer. J'ai vu mon père sauter par dessus la table et me plaquer la main contre ma bouche pour me faire taire. J'en suis tombé de ma chaise en arrière. Je revois encore voler les flancs dans la pièce. Et il ne lâchait pas ce con. Ma mère a hurlé. Grand père regardait la scène en se bidonnant et moi ? Je me suis amusé à baver dans la main de papa pour le coup.. Tant pis pour lui. Bon grand père après s'être bidonné comme un fou, a réussit à reprendre la parole.
« Ha... En parlant de chanson... Ca me rappelle... Ton père était parti chercher des pomme de terre pour moi, il devait avoir 4 ou 5 ans et...
- STOP STOP STOOOOOP ! » a hurlé mon cher père qui était devenu rouge écarlate.
Malgré sa main sur ma bouche j'en pleurais de rire. Il a finit par me lâcher et est sortit de la salle à manger, avec un air décomposé, alors qu'on n'arrivait plus à s'arrêter de rire. Tous ! Même ma mère...

23h : Papa est passé dans ma chambre et m'a dit qu'on rentrait demain. Il tirait une de ces têtes. Avant qu'il ne sorte j'lui ai fait :
« P'pa ? »
Il s'est arrêté.
« Je suis désolé de t'avoir bavé dans la main. »
Il leva les yeux au ciel, mais eut un léger sourire aux lèvres. Il partit.

5h : Debout. Valise archi faite. (plus rapidement que pour l'aller). Je me suis introduit dans la chambres des parents, histoire d'accélérer les choses, mais papa m'a jeté une pantoufle à la tête.

9h: Pas trop tôt !!!! Dans un avenir qui se rapproche vertigineusement, je serai dans les bras de ma beauté. Enfin ! Grand père et Oxley font le voyage avec nous. Il est plutôt cool le grand pater.

11h: Ma vie trop merveilleuse se poursuit dans l'auto avec mes parents, Ox' et papy Loufoque qui nous ramène vers la civilisation.
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Mutt Williams Jones

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M u t t | Fils insupportable & roi de la cascade

๏ VOTRE AVENTURE : 545
๏ JOB : Mécano, et il parait que j'ai repris mes études pour faire P.L.A.I.S.I.R.
๏ CITATION PERSO : Worrying is like a rocking chair. It gives you something to do, but it doesn't get you anywhere.
๏ HUMEUR : Lunatique. Extrêmement chieuse en quelque sorte...


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Journal de Mutt Vide
MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptyMar 30 Déc - 1:19

Jeudi 24 Mars

18h : Maison !!! Je suis TROP content. Plus jamais, je ne critiquerai ma petite maison chérie.

19h: Il semblerait que grand père vienne vivre avec nous... Trop fort ! On va bien rire !

Vendredi 25 Mars

Midi et demi : Libby a rappliqué. Mademoiselle s'est faite une nouvelle coupe de cheveux... Je vous dis pas le désastre. Bon, en tout cas, Miss Frangette (qui n'a pas de pudeur) s'est allongée direct sur mon lit. (vas-y te gène pas...) Total, j'avais une vue imprenable sur sa culotte. Par rapport à cette tenue désastreusement provocante, une réflexion était de mise...

« Tu ne m'en voudras pas ma vieille, mais je me sens pas en top la forme. Je dois être en décalage horaire, rapport à mon retour d'Ecosse. »

Commentaire de la fille :
« T'es même pas bronzé. »
Qu'est-ce que le point ?... ... ... Je lui ai lancé un regard atrocement noir mais elle n'a pas tilté. Ca vous étonne ? Non, Miss Frangette a juste continué à se mettre du mascara. Et le truc horripilant, c'est qu'elle ne peut pas s'empêcher de faire la pulpeuse quand elle se regarde dans la glace.
Libby :
« C'était super le cinoche hier soir. On s'est bien marrés. Dan, c'est vraiment... tu vois quoi... (pulpe, pulpe).
- Vraiment quoi ?
- Ben, tu sais... (pulpe, pulpe)... on se marre bien... »
Je me suis abstenu de lui balancer un truc méga cinglant dans la tronche, ou bien de lever un sourcil ironique. Bref, j'avais vu imprenable sur la culotte de Libby qui avait l'air de faire comme chez elle, vautrée dans mon lit... Sans faire attention à moi... De toutes les manières, il faudrait que j'ai pris feu pour cette fille s'arrache à son autocontemplation.
« Au fait, Mutt, tu crois que je devrais me faire couper les cheveux plus court. Dans le style Marilyn Monroe. C'est super tendance en ce moment.. Qu'est-ce que tu en penses ? »
Je m'en contretamponnais gravement mais je sais par expérience qui si on ne laisse pas la chose délirer une heure ou deux sur sa petite personne, on n'a aucune chance d'aborder le sujet « je ». Donc, ca délirait. Elle a continué :
« Tu sais quoi ? Dan est fou de Janice...
- Ha !
- D'ailleurs, il est resté dormir à la maison. On a parlé jusqu'à quatre heures du mat'. Tu m'étonnes que je sois fatiguée.
- Dis donc, ma vieille, c'est vraiment super que tu aies un nouveau pote goudou, mais en quoi ca me concerne au juste ?
- Dan n'a pas dormi dans mon lit.
- C'est toi qui le dis.
- C'est vrai.
- Et Tom ?
- Il n'a pas dormi dans mon lit...
- Ouais ben, tes nouveaux copains, tu sais que je m'en tamponne, Miss Aguicheuse, qui vient squatter ma chambre, et qui n'a pas honte de me montrer sa vue plongeante sur sa petite culotte...
- Ca suffit. Y'a quelques mois avant que tu ne te tapes la Sonia, ca ne t'aurais pas gêné... De plus, tu n'es pas obligé de passer ta mauvaise humeur sur moi sous prétexte que tu n'as pas de nouvelles de ta charmante petite copine. »
Bien vu. Miss Frangette est tombée pile dans le mille. Je me suis fait piégé. Je me sens total coincé... Je fais le mec super vexé, et je me suis barré de ma chambre pour aller m'enfermer dans les toilettes.

13h : Barricade défaite. Plus de Libby. Elle était partie. Cette fille ne perd rien pour attendre... J'vous l'dis...

14h : Et voilà papa qui se jette la tête la première dans sa caisse à outils. Intervention de maman affolée :
« Indy, tu ne veux pas demander à un professionnel de s'occuper de cette clôture ? »
Très père de famille pour le coup, l'ancêtre :
« Excuse-moi, Marion, mais je sais quand même réparer une clôture. »
Fou rire immédiat de ma mère. Bon garçon, j'ai prêté main-forte à maman.
« Dis, papa, tu te souviens de l'épisode du pied qui a traversé le plafond du grenier la dernière fois que tu y es monté ?
- Il y avait une faiblesse dans la toiture.
- Tout juste Auguste, c'était toi.
- Ne sois pas insolent... »
N'empêche, j'ai raison. L'électricien qui est passé réparer le frigo après sa spectaculaire explosion (suite à une « réparation » de l'ancêtre) a prévenu maman qu'elle vivait avec un dingue. (sans blague...)
Et si je ne m'abuse, sa cabane de jardin artisanale a bien dégringolé sur la tête d'Oxley. La faute à qui ?
C'est toute la tristesse des adultes. Il est trop tard quand ils finissent par piger.
En voyant papa se diriger droit vers le placard du dessous de l'escalier, maman m'a jeté un regard implorant. J'étais censé faire quoi ? Après tout, c'est elle qui s'est mariée avec... C'est à elle de le tenir. Quand le bricoleur fou est ressorti du placard armé d'un marteau et d'une scie, je lui ai quand même dit, avant d'aller faire un tour dehors :
« On se retrouve plus tard aux urgences, d'accord ? »
L'homme a laissé échapper une bordée d'injures fleuries.

16h : La clôture de papa est trop poilante. C'est le genre qui penche méchamment... vers un écroulement annoncé.
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MessageSujet: Re: Journal de Mutt   Journal de Mutt EmptySam 3 Jan - 1:18

Dimanche 27 Mars

10h : Je n'avais pas posé le pied par terre que j'avais déjà mis papa en rogne. Facile, je lui ai demandé si ce matin, c'était Halloween. Note, son gilet en laine et son fute spécial week-end sont carrément flippant. Pour de vrai. Mais comme de juste, la chose lui échappe. Quant à grand père, il a rit et a trouvé ca très drôle.

22h : Sonia est ENFIN passé... Bon heu... Oui, détail en trop : alors que j'étais en pleine jouissance bestiale bien méritée, papa est entré dans la chambre, style de rien. Ca m'a tout coupé. Lui n'a pas eut l'air d'être de trop, et ca ne le gênait absolument pas d'être là, en face de son fils qui était en plein ébat sexuel et à qui il gâchait son plaisir. Il m'a juste fait que quand j'aurais finit mon affaire, si je pourrais bien aider ma mère pour le repas du soir et il est parti. Il a aussi demandé si Sonia restait dormir à la maison. Je sens déjà que ca va ma retomber dessus un de ces quatre ce truc. Bon, ca m'a coupé carrément la chique après ca.

Lundi 28 Mars

8h : Papa était de bonne humeur ce matin. De trop bonne humeur. Quand il m'a lancé son sourire goguenard, j'ai compris qu'il avait l'épisode d'hier soir encore en tête. J'ai baissé ma tête vers mon assiette pour éviter de croiser son regard. Mais s'il n'y avait que ca... Papa a crut bon de me faire un smack sur le front avant de partir. Beurk ! Obliger de lui demander de respecter mon espace vital.
« Dis, papa, évites de me toucher s'il te plait... Je n'ai pas envie de régurgiter mon petit déj'. Tu pourrais respecter un peu mon espace VITAL. »
Comme de juste, il m'a répondu :
« Quand c'est une jolie fille...
- T'as pas un cours là à donner ? »
Oui, parce que maman était dans le coin... Il rit et passa la porte.

10h : Rentré et je suis déjà dans le bureau du président d'Université, pour mon incident d'avant les vacances avec le professeur Herman... Donc, j'ai marché jusqu'au bureau de Stanforth mollement pour une petite séance de torture mentale. Je n'étais pas le seul dans le cas, visiblement. Les frères Craignos attendaient également leur tour de baston. Je ne vous raconte pas le regard qu'ils m'ont lancé quand je me suis assis.
Jacky m'a fait :
« Alors, quoi de neuf, gros tarin ? »
Ce mec doit mourir... IL DOIT MOURIR. Quand je me suis dit que j'allais me jeter dessus pour commencer à l'étrangler. On a entendu un pas de pachyderme se rapprocher. C'était Stanforth.
« Entrez Henry ! »
Après cette aimable invitation, le doyen de l'université s'est assis derrière le bureau et il est retourné à ses travaux d'écriture pendant que je restais planté comme un imbécile à attendre. Combien de fois, mais combien de fois, avais-je été convoqué dans ce foutu bureau sans raison valable ? Réponse : des millions.
Histoire de passer le temps, j'ai décidé de faire semblant d'être Kermit The Frog dans « Sam and Friends », une série trop nulle avec des marionnettes. J'étais donc dans mon délire Kermit en train d'opiner mollement de la casquette, quand Stanforth a fini par m'adresser la parole.
« Alors...
- Et maintenant mesdames et messieurs, après un harcellement accablant de plusieurs heures, voici à SA demande, voici l'intellectuellissement Mutt ! »
J'ai dit cette phrase sur une presque parfaite imitation de Kermit. Le regard interloqué que m'a lancé Stanforth, c'était à mourir de rire.
« Qu'est-ce que vous dites, Henry ?
- Je vous demande pardon. J'étais à fond sur ma disserte d'Anglais. Je suis sûr que vous devez vous aussi être très occupé et vous ne devez pas savoir où donner de la tête, mademoiselle Simpson ! »
Toujours sur la même imitation. Blocage complet du doyen, avec une figure de trois kilomètres de long, qui d'habitude, est réservé à l'ancêtre. Je me suis retenu pour ne pas rire aux éclats, tellement c'était drôle à voir.
« Vous devriez travailler dans un cirque ! »
J'ai sourit tout en acquiesçant vivement, content de moi. C'est vrai, que j'ai jamais demandé à être là (c'était surtout à cause de papa que je perdais mon temps dans cette université) et je faisais tout pour le faire comprendre à mon entourage ! Il a levé les yeux au ciel d'un air consterné et a continué :
« J'espère qu'après cette exclusion, une amélioration sensible dans votre attitude et dans votre travail se fera sentir rapidement. J'espère également que vous avez mis à profit cette absence pour réfléchir. Mais, avant toute chose, je veux que vous alliez présenter vos excuses au professeur Herman. »
Trop cool. Voilà qu'il fallait que je me fade d'aller tailler une bavette avec le roi des piqués.

En sortant de la salle de torture, Jacky Craignos m'a fait :
« Alors, le vilain président t'a grondé et t'as fait pipi dans ta culotte. »
Ne lui en colle pas une, Mutt... Ne lui en colle pas une... Mais très vite, Stanforth a hurlé : « Dans mon bureau immédiatement, mes deux lascars ! », et les affreux ont bondi sur leurs pieds tels les saumons...
Libby m'a dit qu'après leur énième clope du matin, les Craignos avaient scotché une nouvelle à un banc avec de la super-glue.

11h : J'ai pris le chemin du bureau d'Herman à pas d'escargot lymphatique en me disant que si je mettais quelques siècles à trouver le prof' irascible, je raterais les trois quarts du cours d'anglais. Mais dommage, j'en étais là de mon savant calcul quand j'aperçus l'immonde galette qui lui sert de chapeau. Je me suis glissé doucement derrière lui et j'ai crié avec un max d'enthousiasme :
« BONJOUR, PROFESSEUR HERMAN !!!!!!! »
Je ne vous raconte pas le bond qu'il a fait. Et le spasme qui a failli le terrasser quand il s'est aperçu que c'était moi.
« Qu'est ce que VOUS voulez ?
- C'EST MOI, PROFESSEUR HERMAN !!!!
- Je sais trop bien que c'est vous, Jones. Pourquoi est-ce que vous criez ?
- J'ai pensé que vous aviez tourné sourd.
- C'est pas le cas.
- Ca aurait pu. Je sais très bien comment c'est, quand on a votre âge canonique. Mon père est dur de la feuille des fois...
- Et bien, moi, je ne suis pas sourd. Qu'est-ce que vous me voulez ? Je ne suis toujours pas d'aplomb à cause de vous.
- Monsieur Stanforth m'a dit de venir vous présenter mes excuses.
- Je n'en attendais pas moins. »
Dieu qu'il était agaçant.
« Bon, ben. A plus.
- Attendez une seconde. Vous ne vous êtes pas excusé.
- Ben si. Je viens de vous dire que Monsieur Stanforth m'avait demandé de vous présenter mes excuses.
- Ca, j'ai compris. Mais vous ne l'avez pas fait. »
La patience qu'il faut avec les vieux, je vous jure...
« Alors, à votre avis pourquoi je suis ici ? Vous n'avez qu'à dire que je suis un mirage pendant que vous y êtes ?
- Non, pas un mirage, une foutue plaie.
- Trop aimable, monsieur.
- Allez, disparaissez de ma vue. De mon temps...
- Herr Herman, aussi passionnant que soit l'âge de pierre, je n'ai pas précisément le temps d'évoquer avec vous votre enfance. Je vous dis donc Auf Widersehen et si d'aventure nos chemins ne devaient plus se croiser durant notre vie terrestre, je vous souhaite une très bonne chance au paradis des professeurs rabat-joies... »
Pour toute réponse, le vieux croûton a grommelé un truc inaudible dans sa barde et il a décanillé.

Midi et demi : Des heures et des heures d'ennui mortel suivies d'un pauvre sandwich au fromage. Voilà mon programme de la matinée. Ah si seulement l'abjecte Rachel Summers cesser de me couver des yeux derrière ses hublots à triple foyer. Sans blague, on dirait un poisson rouge habillé. J'aurais mieux fait de m'abstenir le jour où j'ai empêcher les frères Craignos de lui mettre une trempe. Depuis, elle me suit comme un toutou.
Tout à l'heure, Dan m'a sorti :
« Je crois qu'elle t'aime. »
Manquais plus que ca...

13h30 : Madame Dubois était tellement contente de me revoir que, pour fêter ca, elle m'a obligé à m'asseoir au premier rang à côté de... l'abjecte Rachel Summers et Bryce le Boutonneux . Les deux infortunés ne voient pas le tableau à moins de deux centimètres de leurs carreaux... Places du fond... Vous me manquez... Surtout que Rachel Summers me fait trop flipper...

16h : Fin de la torture journalière. Juste en quittant l'enfer, j'ai vu Libby. Je suis passé près d'elle et je lui ai glissé :
« Dis-moi, ma vieille, qui tu préfères ? Tom ou moi ?
- Je te rappelle que tu as une copine, Mutt... !
- Non, mais c'est pas ce que tu crois... Tout de suite...
- T'es le pire dragueur que j'ai jamais vu...
- Depuis que je suis avec Sonia, c'est différent. Et puis, c'est toi qui est venue chez moi, me montrer ta petite culotte... »
Et elle m'a foutu une énorme claque puis elle est partie, furieuse... Je n'ai dit que la vérité en plus. (et pour une fois...)

18h : Libby vient de téléphoner.
« Mutt?
- Qui est à l'appareil ? (même si je savais pertinemment qui c'était...)
- C'est moi, Libby
- Ha !
- Ecoutes, tout à l'heure, j'ai pas été très sympa... Je m'excuse...
- Vraiment. »
Je lui ai raccroché au nez.

19h : Libby a rappelé. J'ai écouté ce qu'elle avait à dire. J'ai conclut à marché avec Miss Frangette, elle pourra se repentir. A partir de tout de suite et pendant trois jours, elle sera mon esclave et devra se plier à tous mes caprices.


Dernière édition par Mutt Jones le Sam 3 Jan - 1:31, édité 3 fois
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