Mutt était de retour de l'anniversaire de l'un de ces potes, Kurtis ! Franchement, la soirée avait été super... Trop fendard ! Et y'avait eut de ces gonzesses ! Ouah ! Depuis de soirée, super soft ! On danse, on s'éclate... Puis le ponch est arrivé... Les bières... Le whisky... La Tequila... enfin, le garçon avait ingurgité tout ce qui lui était passé sous la main... sans parler d'autres substances peu recommandable qu'il avait fumé... En tout cas, le garçon était dans un état d'euphorie intense ! D'ailleurs quelques heures de la soirée lui ont échappées... Il se rappelait avoir dansé avec quelques filles... P'tet 2... 3... 4... 5 ! Oué 5 ! Et après un moment, il était parti dans un coin avec l'une d'entre elle et puis... Ben... Ok, là, on censure ! En tout cas, ca avait été le pied ! Il ne connaissait pas la fille en question, et ne se rappelait même plus de son nom, ni de sa tête ! De toute façon, il s'en fichait...

Le garçon rentrait donc chez lui, sur un vélo rose qu'il avait piqué à une fille, car ne se rappelant pas où il avait garé sa moto... Il soupçonnait Walter de lui avoir planqué sa moto, par son état d'ébriété avancé. Il roulait doucement dans des excès d'écart de direction tout en chantant un titre d'Elvis, sur un ton pas très accordé. A chaque passage dans une rue, les chiens se mettaient à aboyer.





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"Love me tender,
Love me sweet,
Never let me gooowowowowoooo.
You have made my life complete,
And I love you so.... ect... "

Il arriva alors devant la maison... Et tout en continuant de chanter comme un dingue. Il leva les bras en l'air en lâchant son guidon, si bien qu'il perdit l'équilibre et finit dans les poubelles devant la maison dans un bruit métallique qui a dût retentir dans tout le quartier. Alors qu'il essayait de se relever... tout en étant mort de rire, il était en train d'essayer de faire comprendre au poubelles qu'il ne falait pas faire de bruit car ses parents risquaient de se réveiller...

Marion était tranquillement assise dans un fauteuil une tasse de thé à la main. Elle regarda fixement la pendule indiquant 2h09. En fait, c'est ce que Marion voulait faire croire. La mère cool et décontractée, mais ce n'était pas se qu'elle était et vous savez se qu'on dit? Chassez le naturel il revient au galop! Marion se faisait énormément de soucis pour son fils Mutt. C'est vrai c'était elle qui avait convaincut son père de le laisser aller à cette fête, mais tout bien réfléchis, elle n'aurait pas dut et pour une fois écouter Indy. C'est vrai quoi, c'est Mut!!

*Bon, allez Marion, calme toi! Il ne lui est rien arrivé. C'est vrai quoi? Il n'a que 3 heures de retard! C'est Mutt tout craché! C'est tout à fait lui! Tu n'as pas à t'en faire.... *

Et là elle entendit un garçon chanter, ou plutôt, elle entendit quelqu'un citer les paroles d'une chanson avec la voix d'une personne étant à l'agonie.

*Peut-être que tu devrais paniquer....*

Puis elle se rassura en s'en disant:

*J'ai entendut Mutt chanter- à mon grand regret- des centaines de fois sous la douche. Ce n'est pas la même voix. Ouf! Pauvre parents qui vont retrouver leur fils dans cet état. A leur place je n'auserais plus sortir de chez moi!*

Puis un horrible bruit métalique se fit entendre. Celui de ses poubelles. Le gamin était tombé dedant! Marion se leva et sortit en trombe et en peignoire pour voir si il n'avait rien. Puis elle l'entendit le jeune homme parler aux poubelles. Maintenant ça ne faisait aucun doute. C'était Mutt!!

Marion courrut en sa direction. Elle le prit dans ses bras, regarda s'il n'avait rien.

"Mutt!! Mutt!! Tu vas bien? Tu n'as rien?!"

Et là, elle remarqua deux choses: l'odeur d'alcool et le vélo rose.

"Mutt, tu as bu?! Et à qui est cette chose?!"

Oui, même dans le noir, Marion était capable de reconnaître du rose. Quelle horrible couleur!

(HRP: First Posting ! Je suis tout n'ému !)

Indiana retira ses lunettes, les posa sur son bureau et se frotta les yeux. Il devait certainement être très tard mais il s'était promit de réserver un bel accueil au jeune premier quand il rentrerai. Il avait du y mettre toute sa rancœur de ne pas avoir pu l'empêcher de sortir pour rester réveillé. Alors il relisait la bible pour la troisième fois de la soirée. Oui, la bible.
*comment j'ai fait pour trouver ça intéressant un jour...*
Et, bizarrement, eut peur que son père l'entende et ne rapplique dans la seconde pour lui mettre une gifle.
Au moment où il songeait vraiment à aller se coucher, il entendit un vacarme terrible dehors. Il pensa d'abord aux sirènes à la libération de Paris en 45, puis au bruit de sa première voiture, mais plus le bruit se rapprochait, plus il était inquiétant.
Il se demanda s'il n'était pas en train de rêver. Après tout, il avait bien failli s'endormir au psaume 51... ou quelque-chose de ce genre. Il se leva en décidant d'aller voir de plus près.
Lorsqu'il s'apprêtait à entrer dans le salon, un bruit assourdissant retentit. Il vit Marion se lever et sortir en trombe de la maison, et ses vieux instincts refirent surface.

*Peut être que c'est dangereux? Peut être que ça représente une menace? Marion est sortie seule !*

Ni une, ni deux, il attrapa la première arme qui tomba sous sa main *eh, et si c'était un cambrioleur?... ou pire !* qui se trouva être sa vieille batte de baseball (HRP: véridique, Indy est un mordu de baseball xD) et sortit, prêt à défendre la vie de sa femme jusqu'à son dernier souffle et à faire payer au...

"Merde, le gamin..."

Il posa la batte de baseball au sol, comme une canne, et se contenta de soupirer. Évidement que c'était le gamin... Qui ça aurait pu être d'autre?
Il se contenta de rester sur le pas de la porte, la batte de baseball à la main, attendant de voir si l'entité alcoolisée était morte... Mais il la vit parler à la poubelle et secoua la tête d'un air consterné quand Marion la prit dans ses bras.

*Si je l'engueule maintenant, tout ce qu'il va faire c'est me rire au nez ou me gerber à la figure. On verra demain, avec la gueule de bois, ça aura sûrement plus d'effet.*

Trop, c'était trop. Voyant l'objet que brandissait son fils, Indy sortit littéralement de ses gonds. Il posa la batte de baseball contre le canapé et sortit d'un pas pressé.

"Comment oses-tu..."

Sans lui laisser le temps ni à lui ni à Marion de réagir, il prit l'objet en question de la bouche du délinquant et le jeta parterre. Dans le même mouvement, il saisit vigoureusement le contrevenant par le haut de l'oreille (d'une façon assez douloureuse qu'il tenait de son père, qui devait sans doute la tenir lui aussi de son père, et cætera) et le traina jusqu'à l'intérieur de la maison, où il s'apprêtait à lui passer le savon du millénaire. Même Attila et son armée de Huns feraient profil bas face au visage froid et aux yeux au fond desquels brûlait une flamme de colère terrible d'Indy.

"Stupide gamin."

"Mutt!! Mais ça va pas non?!"

C'est alors qu'Indy prit les devants, il lui arracha la cigarette et la jeta à terre. Marion regarda l'objet encore intact et s'avança discrètement vers lui, comme s'il l'attirait. Marion se baissa, le prit et le mit dans une poche de son peignoir. Ca pouvait toujours servir.... Bref, Marion revient vers son fils et son mari. Indy avait réussis à prendre son fils et le traîné dans le salon. Elle remarqua aussi la colère dans les yeux de son mari... toute cette colère.... cette férocité.... hum... bref. Passons. Elle redressa les poubelles qu'avait fait tomber son fils, cacha le vélo dans les buissons et regarda vite fait le quartier. Les maisons voisines étaient allumées. Marion sourit aux voisins pour leur faire comprendre que tout allait bien et rentra dans la maison rejoindre ses deux hommes.

Une fois à l'intérieur, Marion se posa sur un canapé et attendit le sermon habituel qui ne servait à rien...

Indy eut une envie lancinante de faire taire ses "AïeAïeAïe.... " à coup de batte de baseball, mais parvint à contrôler ses pulsion destructrices en se disant que c'était quand même son fils, et qu'il se fâcherai sûrement avec Marion s'il lui cassait les dents.

Arrivé à l'intérieur, il le lâcha et croisa les bras. Encore plus à l'intérieur, il empestait l'alcool et Dieu seul savait quoi d'autre. Le gamin parla, Indy dût répéter plusieurs fois ses paroles dans sa tête pour les comprendre tant son état d'ébriété avancée rendait sa diction mauvaise. Déjà qu'en temps normal, il avait tendance à mâcher ses mots... mais là...

Il entendit un gros BOUM et vit Mutt parterre. Pendant un quart de seconde, il ne put s'empêcher de se faire du soucis, et fit un mouvement en avant. Mais il se ravisa. Il espéra tout de même qu'il n'allait pas sombrer dans un coma éthylique... remarque, c'était étonnant de voir à quel point il avait du mal à aligner deux mots sensés. Vu l'état physique dans lequel il se trouvait, Indiana n'osa même pas imaginer son état mental. Ni la quantité infime de sang se battant contre la suprématie écrasante de l'alcool dans ses veines.

Il remarqua le filet de sang qui coulait du nez du petit et soupira. Il l'enjamba, *Marion peut très bien s'occuper de ses blessures. De toute façon elle fait ça très bien... quand y a pas de miroir ovale à proximité.* ouvrit la porte de la cuisine et s'y engagea.

"J'vais lui remettre les idées en place, moi..." dit-il à l'intention de Marion.

Il prit un pichet vide et ouvrit le robinet d'eau froide en grand. Le pichet se remplissait doucement en "glouglous" de plus en plus aigus, puis il ferma l'arrivée d'eau et retourna au blessé sans se presser.

*Pour les sermons, on verra demain.*

Alors qu'il s'apprêtait à verser l'eau glacée du pichet dans la nuque et la figure de son fils pour le réveiller, Indy ressentit une vive douleur sur le haut du crâne.
Il manqua de faire tomber le pichet sous la surprise, et par réflexe, porta ses deux mains à sa tête, inclinant juste assez le pichet pour qu'il déverse la totalité de son contenu... dans la nuque d'Indy. Il remarqua avec horreur que l'eau était bel et bien glacée, et se tint dans une position plutôt ridicule pendant quelques secondes, bras tendus en avant pour éviter que sa chemise trempée ne colle contre la peau chaude de son dos. Peine perdue.

« Allons que ce passe il ici ! On ne peut même plus dormir tranquille dans sa propre Maison ! Je veux des explications Junior même si à mon humble avis je les connais déjà… Pfff tu ne sais vraiment pas t’occuper de ton fils petit imbécile… »

Il ouvrit la bouche pour répliquer, le pichet vide dans la main et tous ses muscles tendus à l'extrême, mais comme toujours, son père ne lui en laissa pas le temps.

« Qu’est ce que cette … Chose ? Ne me dis pas que tu as offert un vélo Rose à ton pauvre fils ! »

Il suivit la direction indiquée par l'arme du vieil homme et remarqua à son tour le vélo (qu'il n'avait pas encore remarqué jusque là). Il se tourna vers le pater et s'apprêtait une fois encore à fournir des explications, mais une fois encore, le vieil homme ne lui en laissa pas le temps.




Il afficha son air blasé, laissant son père finir, espérant seulement qu'il finisse un jour, puis il lança un regard à Marion à la dernière phrase.

*Hey, Marion sait très bien cuisiner !*

"Écoutez, père. C'est une longue histoire, et je crois que vous feriez mieux de retourner vous coucher. Nous ne ferons plus de bruit, c'est promis..."

Il ponctua sa phrase par un grognement étouffé lorsqu'une petite rafale de vent fit son entrée dans la maison. Pas assez pour que les autres puissent la sentir, mais considérant le fait que sa chemise était présentement détrempée, glacée et collait à sa peau, lui, il la sentit plutôt bien et s'empressa d'aller fermer la porte, d'une démarche toujours aussi peu assurée, visiblement congelé.

Il pointa son index sur son fils d'un air accusateur "Toi, sans commentaires." Dit-il en appuyant chacun de ses mots par un mouvement de sa main.

Marion s'était assise dans le canapé, les bras croisés, attendant sagement qu'Indy amène Mutt dans le salon. Là, elle observerait une scène de ménage avec lassitude. Ses disputes sont tellement fréquentes, que Marion aurait pu prévoir à l'avance ce qu'ils allaient se dire. C'est alors qu'Indy arriva (enfin) avec Mutt le nez en sang. Marion soupira fortement et se leva difficilement du canapé.

-Ne dites rien, j'ai compris.

Elle partit donc dans la salle de bain où elle avait accroché une petite armoire dans lequel était entreposé les médicaments et pansements de la maison. Une fois dans la salle de bains, elle ouvrit la petite armoire qui était superposée pour que Mutt ne puisse (pouvait) pas attraper les médicaments et faire une intoxication. D'ailleurs ça lui rappela qu'elle devait cacher cette armoire maintenant que Mutt avait grandit. Enfin, elle prit le nécessaire pour soigner son fils et retourna lentement vers le salon où la scène de ménage faisait encore rage. Lorsqu'elle arriva, le fossile était lui aussi de la partie. Elle passa à côté de lui sans s'excuser et s'agenouilla devant son fils pour soigner son nez.

-Attention Mutt, ça va piquer un peu...

Tu parles, y a rien qui fait plus mal que ce médicament!
Marion avait commencé à soigner la plaie quand le grand-père Jones s'attaqua à un point sensible... très sensible....

Citation :

même si elle ne sait pas cuisiner...

Marion posa le petit flacon sur le tapis, se leva et fixa Henry droit dans les yeux.

-Je vous demandes pardon? Que reprochez-vous à ma cuisine?

C'est vrai quoi! On ne peut pas juger d'une mauvaise cuisine avec seulement deux gastros !

Mutt était toujours mort de rire à se rouler par terre... Il vit plusieurs fois passer son père au dessus de lui, dont une fois complètement trempé. Le "sans commentaire" relança la crise de fou rire du garçon. Tandis qu'il vit son grand père passer dans les parages. Sa mère s'approcha et il s'assit. Elle lui dit un truc sur un truc qui allait piquer. Mutt haussa les sourcils, alors que sa mère lui plaqua une gaze sur le pif du jeune homme. Douleur quand tu nous tiens ! D'habitude il se serait contenu, mais là, c'était vraiment... une horreur ! Son hurlement devint alors celui d'un chien à l'agonie et il commença à tapper furieusement sur la main de sa mère (pas trop fort non plus) pour qu'elle retire la gaze. Quand elle le retira. Il ne put s'empêcher de répliquer :

" Ca fait maaaal... "

Le garçon avait alors reprit un peu de sa contenance. Alors que sa mère s'attaqua au grand père pour une histoire de cuisine. Le garçon tenta de se relever... Enfin, il marcha à quatres pattes jusqu'au canapé et s'appuya dessus pour se laisser tomber de tout son long dessus. Il sentit alors un mal de tête attroce lui transpercer le crâne, avec les hurlements des vieux, c'était pire que tout. Il attendit un instant comme ca puis se releva pour se diriger de nouveau vers la cuisine d'un pas chancelant. Il avait besoin de frais. Il passa entre parents et grand père et arriva jusqu'au réfrigérateur. Il l'ouvrit en grand, et posa sa tête dans le freezer. Il resta comme ca jusqu'à ce que quelqu'un le remarque de nouveau ENFIN !

Indy se débattait toujours avec sa chemise collante tandis que son père tentait d'appaiser les tensions entre lui et Marion, et que le gamin s'était réfugié... Dans le freezer. Pendant une seconde, il eut presque envie de le rejoindre pour fuir les sarcasmes de son paternel.

"Mais je dois vous rappelez que votre époux à attraper une indigestion…"

Il cessa tout mouvement et montra son père du doigt. Le prendre à parti, c'était totalement déloyal.

"Hey! Ça ne compte pas." Dit-il, la mâchoire légèrement en avant. Il vit son père éclater de rire et suivit son regard.

"Junior, veux-tu bien sortir de ce freezer !" Cria-t-il pour être sûr que son fils l'entende (et les voisins aussi, par la même occasion...).

Il n'attendit pas de réponse et se rendit à la cuisine. Là, il posa le pichet (qu'il avait gardé jusque là) et poussa sur l'épaule de son fils pour le sortir de sa cachette glaciaire. Absence de réaction. Il réitéra l'opération sans plus de succès. "Tu vas sortir de là oui !" Serrant les dents, il l'attrapa par les épaules et le tira en arrière. Il mit même un pied sur le frigo pour prendre appui. Rien à faire, le gamin était bel et bien coincé.

"Marion... soupira-t-il. Tu pourrais remplir un seau d'eau chaude s'il te plait?"

Il effectua une dernière tentative d'extraction "à froid" (si je puis m'exprimer ainsi) qui ne connut pas plus de succès que les précédentes et finit par abandonner.

"Nom de Dieu..." Dit-il en s'appuyant contre le plan de travail, à côté du freezer.

[PNJ Force de l'ordre. (oui parce que je suis là pour vous embêter xD)]

La voisine madame Portman a appelé le poste de police. Il semblerait qu'il se passe quelque chose de grave chez les Jones. En effet, elle crut entendre plusieurs hurlements, sans compter le bruit que faisait ses voisins et qui l'empêcher de dormir.

Les forces de l'ordre arrive sur Bedford, dans le quartier en question. Ils vont d'abord voir la voisine en question qui montre la maison des Jones. Les lumières sont allumés et il y a l'air d'avoir de l'agitation chez ces personnes.

Les deux policiers approchent de la maison. Ils entendirent un certain "Junior, tu veux bien sortir de ce freezer ?". Ils se regardèrent perplexes. L'un d'eux sonna à la porte. Ils attendent qu'on leur ouvre et...

" Bonjour messieurs... Bonjour madame... Les voisins se plaignent de bruits. Nous sommes venus voir ce qu'il en est et vous demandez de bien vouloir... vous calmer, sans quoi nous allons devoir sévir. "

Marion n'avait pas trop suivit la scène... (hj: en plus c'est vrai...) elle avait essayer de soigner la blessure de son fils ma môssieur ne supportait pas la petite douleur que lui provoquait le produit. Pfff quelle petite nature cette enfant. Son problème est qu'il joue au caïd mais quand il faut réellement l'être alors là, y a plus personne. Enfin... des fois il y a Marion, mais c'est arrivé qu'une seule fois alors qu'il n'avait que neuf ans. Mutt c'était bagarrer avec la petite(et le mot est faible) brute de l'école. Ils n'étaient jamais venus aux coups, mais quand il se mit à lui courir après, Mutt arriva derrière ça mère en un temps record. La petite brute s'arrêta devant elle.

-Voyons Mutt, pourquoi ne joues-tu pas avec lui?

Dit-elle alors qu'elle n'avait (une fois de plus) rien suivit à ce qu'il se passait autour d'elle.
Mutt lui expliqua brièvement et en tournant la situation à son avantage que c'était lui qui avait commencé. Même à cette âge là, Marion eut du mal à y croire, mais il se mit à faire ses yeux de cocker triste et là, Marion craqua. C'était trop. Elle se retourna vers l'enfant et se mit à lui gueuler dessus. C'est alors que sa mère arriva. Marion ne prit pas le temps de lui exposer la situation qu'elle se mit à l'insulter elle aussi comme quoi c'était une mère irresponsable et pas capable de gérer son enfant (tu peux parler Marion... ) Les deux mères se jetèrent dessus tandis que leurs enfants recommencèrent à jouer ensemble comme si rien ne s'était passé. Résultat de la journée... Marion: un pull déchirer. L'autre maman: le nez cassé.

Bref, tout ça pour dire que Mutt avait toujours eu besoin que sa môman soit dans les parages.
C'est alors que des cris de colères éclatèrent dans la cuisine. Marion se leva rapidement et alla aussi vite que ses jambes le lui permettaient dans la cuisine. C'est là qu'elle découvrit que son fils avait (encore) mit sa tête dans le freezer.

-Non Mutt!! Sors de là! On en a déjà parler! Tu ne dois pas mettre ta tête la-dedans.

Indy lui demanda alors de remplir un sceau d'eau chaude. Marion s'empressa de le faire. C'est alors qu'on sonna à la porte... AAAH!!! C'était vraiment pas le moment. Marion lança littéralement le sceau d'eau chaude à son époux et alla voir qui osait sonner dans des moments pareils.
La police! Evidemment! Avec le raffut qu'ils faisaient ça ne l'étonnait même pas. Mais qui les avaient balancés?? Marion scruta l'obscurité et reconnu leur voisine... madame Portman, qui d'ailleurs était nouvelle dans le quartier... Géniale la bonne impression que l'on fait sur nos voisins... Mais cette tête ne lui était pas étrangère... elle était sûr qu'elles... OH!! LA MERE AU NEZ CASSE! C'était la mère de la petite histoire ci-dessus...

-Vous....

En voyant l'air de Marion, Indy eut un mauvais pressentiment. Les évènements s'enchainaient assez vite, et lui même agissait plutôt sans réfléchir.
Lorsque la sonnette retentit, il se doutait du type de personne qui se trouvait de l'autre côté de la porte.
Marion lui lança le sceau rempli à raz bord, il le rattrapa de justesse alors qu'il s'enfonçait dans ses cottes. Il ne s'attendait pas à ce qu'il soit si lourd, et la manoeuvre en elle même l'éclaboussa des pieds à la tête. Il aurait définitivement dû aller se coucher dès que le gamin avait franchi le seuil de la porte pour partir à sa soirée après le débat agité des deux parents.

Il se tourna vers son fils. Il avait toujours la tête dans le freezer, évidemment de toute façon il était coincé là. Alors, il prit une profonde inspiration et balança l'eau chaude restante dans le freezer. La glace, ainsi que les bâtonnets de poisson pané, la viande et les crèmes glacées fondirent dans l'instant en quelques volutes de fumée et des craquement sinistres du plastique intérieur du freezer sous le choc thermique violent.

*J'espère que ça l'a au moins réveillé...*

Alors il jeta nonchalamment le sceau sur le côté et attrapa son fils par les épaules, puis il le tira en arrière un bon coup. Évidemment, comme le petit n'était plus retenu par la glace, ils tombèrent en arrière sur le sol rendu glissant par l'eau dans un gros "BOUM".

Il le poussa sur le côté et se redressa, manquant plusieurs fois de retomber tant le sol était impraticable et ses chaussures avaient les semelles mouillées. Ses quelques acrobaties étaient accompagnées d'un "zouip" caractéristique de ce genre de situations. Si bien qu'il finit sur le parquet du salon presque à quatre pattes. Puis il se redressa, sans se soucier de son fils qui pourrait très bien se débrouiller tout seul, et se posta près de Marion.

"Qui c'est, chérie?" Demanda-t-il d'un air aussi détaché que possible, lissant sa chemise détrempée pour se donner une contenance.

Qu'est ce qu'on est bien la tête dans un freezer, surtout lorsqu'une douleur vous traversait le crâne de part et d'autre. Le garçon s'endormit presque contre un morceau de poisson surgelé. Il ne faisait pas attention quand on essaya de le tirer par les épaules en arrière. Il était confortablement installé. Quoi de plus ? Ce fut le seau d'eau qui le réveilla et la chute en arrière encore plus. Comparé à son père, le garçon tomba et sans essayer de se retenir ou quoi que ce soit. Alors que son père se redressait pour aller à la porte. Mutt se tourna pour se mettre à plat ventre et commença à avancer jusqu'en zone praticable... Tel un ver de terre... [XD désolé pour la comparaison] Arrivé dans le salon, il tenta de se remettre sur pied, mais sa tête continuait de tourner... Il tomba dans le canapé, avant de se redresser pour aller voir à la porte avec ses parents. Il tituba alors jusque derrière ses parents. Il prit place entre eux deux et pour pouvoir garder un certain équilibre, s'appuya sur les épaules de chacun. Il observa le policier en face de lui, haussa les sourcils et commença à rire.

" Ce sont les flics... "

Et pour toute conclusion, Mutt finit par vomir aux pieds des deux agents, sur le palier de la porte. Il se redressa alors et dans un ultime rot, dit :

" Pardon... J'me sens pas très bien... "

Le garçon était trempé, tout comme son père. Mais bon Mutt ne l'avait pas remarqué. Il passa ses bras autour du cou de ses parents avec un sourire béat sur le visage.

" Pardon... C'est de ma faute... Je suis tombé dans les poubelles, ca a dut faire du bruit... Mais ne vous inquiétez pas... Je vais bien... On va bien ! Et c'est l'heure de dormir maintenant. On va au lit ? Mes parents chéris que j'aime. "

Il voulut ramener ses parents contre lui, mais perdit un peu l'équilibre et faillit tomber en avant, sans oublier qu'il faillit encastrer la tête d'Indy et la tête de Marion l'une dans l'autre. Il cligna plusieurs fois des yeux d'un air hagard.

Ce fut une femme qui vint ouvrir aux policiers, suivit très rapidement par un homme qui devait être son mari. Une voisine vint se placer derrière eux et croisa les bras. La mère de famille en question reconnut tout de suite la voisine et lui lança un "vous" sur un air de reproche. La voisine répondit :

" Madame Williams, celà faisait longtemps. "

Mutt arriva. Les policiers se regardèrent perplexe. Ce garçon avait l'air complètement saoûl. D'ailleurs, il leur vomi littéralement à leurs pieds. L'un des policiers recula alors que l'autre leva un regard vers le jeune homme. Visiblement énervé. Il ne dit rien mais sortit un de ses calepins. Il montra les restes sur le sol d'un air dégoûté et demanda :

" Comment dois je prendre celà ?
- Moi je dirais insulte à agent ! dit la voisine. Votre fils est toujours aussi mal élevé. "

L'homme se racla la gorge et se gratta le menton avec crayon sur le bout du menton d'un air pensif. Il n'avait pas l'air d'une mauvaise famille en fait... Il allait passer pour cette fois.

" Bien... Je n'en ferais rien... Vous devriez aller vous coucher et amenez bien ce jeune homme dans son lit. Je crois qu'il a besoin de se reposer... Vous devriez vous sécher avant d'attraper froid aussi... Je ne veux plus entendre parler de tapage nocturne, je serais moins indulgent la prochaine fois.
- Mais vous n'allez pas les laisser s'en tirer si facilement ?
- Vous allez peut être m'apprendre notre métier ? Retournez chez vous ! "

Aaaah enfin le point positif de la journée. La méchante voisine se faisait crier dessus par un des policiers. Marion était aux anges. Par contre, elle dut se forcer à cacher un léger sourire qui pointait le bout de son nez aux bords de ses lèvres. C'est vrai que ça ne l'aurait pas fait une mère souriante qui vient de recevoir une visite des policiers. Elle prit donc son aire de chien battu et de mère désespérée.

-Je suis sincèrement désolée pour tous les problèmes que nous venons de causer.

Ce qui, entre nous était totalement faux, car ça lui procurait un sentiment de bonheur le fait que cette maudite voisine soit en colère contre elle. Je sais, c'est étrange.

-Je peux vous garantir que ça ne se reproduira pas.

Ca non plus elle ne pouvait pas promettre. Avec un fils tel que Mutt... on ne pouvait rien prévoir à l'avance.

-Vous pouvez rentrer tranquillement chez vous nous allons coucher notre fils. Vous avez ma parole.

Le mettre au lit?? Dans cet état?? Il fallait pas y compter. Le seul moyen pour que Mutt s'endorme était qu'il tombe dans un coma hytilique.

Marion referma la porte et alla chercher de quoi nettoyer le vomi de son fils. Une fois le sceau et l'éponge préparée elle le tendit à son tendre époux un sourire aux lèvres.

-Pour le meilleur et pour le pire. C'est toi qui l'a dit.

" Madame Williams, celà faisait longtemps. "

"Euh, c'est Jones, maintenant..." Dit-il d'un ton effacé. Le nom de Colin le mettait toujours un peu mal à l'aise, il sonnait comme un reproche à ses oreilles.

Lorsque son fils vomit aux pieds des agents de police, Indy se vit déjà au poste, en garde à vue. Même si la Prohibition n'était plus qu'un vague souvenir, il réfléchit déjà aux arguments qu'il allait pouvoir leur exprimer pour sortir sa famille de cette mauvaise passe.
Il n'évita que de justesse un contact violent entre sa tête et celle de sa femme.

Constatant que Marion et l'inconnue qui avait visiblement appelé les policiers se connaissaient et ne semblaient pas en très bon termes, il pensa à plaider en faveur d'un retard mental de son fils pour avoir des circonstances atténuantes, mais il se trouva bien aise de voir que c'était inutile car un des deux policiers était visiblement de leur côté.

" Bien... Je n'en ferais rien... Vous devriez aller vous coucher et amenez bien ce jeune homme dans son lit. Je crois qu'il a besoin de se reposer... Vous devriez vous sécher avant d'attraper froid aussi... Je ne veux plus entendre parler de tapage nocturne, je serais moins indulgent la prochaine fois. "

Il fit une grimace aux dernières paroles de l'homme.

" Je peux vous garantir que ça ne se reproduira pas. "

Il fit de son mieux pour cacher sa moue perplexe quant à la plausibilité qu'une telle promesse soit réalisable, surtout avec Mutt.

Les policiers s'en allèrent et Marion revint avec un sceau et une éponge, qu'elle tendit à Indy.

" Pour le meilleur et pour le pire. C'est toi qui l'a dit. "

Il allait répliquer que, non, ce n'était pas lui qui avait autorisé le gamin à sortir, et que donc à l'heure actuelle il devrait être tranquillement en train de dormir, mais ce fut le sourire de Marion qui eut raison de lui et qui coupa court à toute protestation. Alors il se contenta de soupirer et, attrapant le nécessaire de nettoyage, il se mit au travail en faisant abstraction autant que faire se pouvait de l'infâme sécrétion qu'il était en train d'éponger.

*Et puis d'abord, c'est même pas moi qui l'ai dit. C'est le prêtre.*