Pour changer ... [LiiBRE]

Sujet: Pour changer ... [LiiBRE] Mar 30 Déc - 13:16

Un petit son de musique se faisant entendre dans les couloirs de l'école, il était trés discret. On entendait juste un petit bourdonnement, agréable et pas dérangeant. Ce qui émettait ce bruit, c'était Sonia Wayne. Elle fredonnait une mélodie qu'elle avait souvent l'habitude d'écouter en boucle, comme pour se rappeller de certain passage de sa vie. La Demoiselle ne se souvient pas des paroles mais seulement de l'air, sa mère lui chantait souvent pour la bercer le soir, c'est pour cela que l'étudiante l'avait encrée, automatiquement, dans sa tête. Il était 10 heure et la sonnerie venait de retentir, de 9 heure à 10 heure, Sonia n'avait pas eu cours. Elle était donc partit flaner dans le Parc de l'université, des bouquins à la main. Toute seule, comme toujours. Et oui, même si la jeune femme n'était pas du genre désagréable, elle était maladroite pour se faire des amis et les seuls qu'elle avait était dans une autre école. Elle était odoc, ici, toute seule, ne connaissant que quelques personnes qu'elle croisait rarement à l'école, cause : Séchage de cours.

Alors que Sonia marchait, sans embêter qui que ce soit, elle se fit brusquement busculer. Elle en tomba par terre, et ses livres en firent de même. Etalée sur le sol, elle entendait quelques rires sarcastiques. La Demoiselle se retourna, à genoux, et reconnut la bande à Greg. Avec celui-ci devant, il avanca devant elle et la regarda avec un sourire fier de lui.

" - He bien, Miss. Onn'est pas avec le ringard ?
- Et toi ? T'as enfin trouvé le chemin de l'université ? Wouah, tu sais donc enfin lire ?
- Tait-toi sale peste !

Il lui donna une gifle, mais elle ne broncha pas.

- Si moi j'suis une sale peste, toi t'es quoi, hein ?
- Je t'ai dit de te taire !

Il l'atrrapa par les cheveux pour la relever, et Sonia attrapa la main de Greg en hurlant.

- Lâche-moi !
- Bah alors, tu me donnes pas un coup de poing, comme la derière fois ?
- Si tu y tiens, je peux le faire !
- Bah va s'y je t'attend !"

Il tendit sa joue vers Sonia comme pour l'insiter à lui donner un coup, mais un sourire sarcastique s'afficha sur les lèvres de la Demoiselle. Elle lui donna alors un coup pde pieds dans les bijoux de famille, et Greg poussa un hurlement en la lâchant. Tombant, une fois de plus, au sol. La jeune femme ramassa rapidement ses affaires et partit en courant dans les couloirs. Elle rentra en pleins dans quelqu'un et, donc, retomba une fois de plus au sol. Elle regarda la personne et s'escusa ...

Sujet: Re: Pour changer ... [LiiBRE] Jeu 1 Jan - 23:11

L'Amérique. Continent rêvé, continent maudit, continent adoré, continent détesté. Depuis la découverte du "Nouveau Monde" par Christophe Colomb, les hommes n'ont eu de cesse de conquérir chaque parcelle de ce nouveau territoire, n'hésitant pas à en dégager les habitants -qui eux, n'avaient rien demandé à personne- et ravager le paysage avec leurs gros trucs gris appellés "immeubles". La grande joie, donc.
Mais pourquoi ce court interlmède sur l'Amérique, me direz-vous ? (pour vous faire parler *ZBAFFF*)
Non, en fait, la narratrice n'a fait que relater ici les pensées de Roxanne Moulin, la jeune protagoniste de notre histoire . Bon d'accord, juste de ce post, mais passons. Arrivée la veille en Amérique, elle avait rendez-vous avec un éminent professeur d'histoire, afin de collecter des informations pour le nouveau sujet d'étude de son paternel. Ca peut surprendre qu'une fille aussi jeune qu'elle voyage déjà indépendemment comme ça, mais que voulez-vous, y en a qui ont plus de chance que d'autres.

Au terme d'un voyage long et assez pénible -il y avait eu quelques problèmes à son arrivée, un gugusse qui avait eu la mauvaise idée de placer une bombe dans l'avion- elle était finalement arrivée et s'était rendue aussitôt à l'université où enseignait le dit professeur. Et ensuite, alea jacta est. Oui, il fallait préciser qu'elle n'avait aucune idée de la tête qu'avait le professeur et qu'elle n'avait que son nom de famille. Heureusement qu'elle était débrouillarde, la jeunette.
Debout devant l'université, Roxanne leva les yeux sur les murs du haut bâtiement -assez ancien, si elle en jugeait d'après son apparence extérieure- et en apprécia la belle architecture. C'était le genre de batiement dans lequel elle aimerait étudier, une fois qu'elle serait en âge d'aller à l'université. Quinze ans, c'était encore un peu jeune, non ?
S'arrachant à sa contemplation quasi-religieuse, elle remonta son sac en bandoulière sur son épaule et grimpa les quelques marches de l'université quatre à quatre, poussa la lourde porte, et entra.
Dans les couloirs, quasiment personnes. Quelques élèves discutaient, des classeurs sous le bras, et jetaient un oeil curieux ou indifférent à cette fille à l'âge indéfinissable. Jeune d'après son visage, presque adulte d'après sa taille. Mystère et boule de gomme. Comme le GPS niveau 4 de Gad Elmaleh "devine ♪".

D'un pas léger et rapide, elle tourna dans un couloir, et... ZBONG ! Percuta un Obstacle Marchant Non Identifié (un OMNI, quoi). L'OMNI tomba à terre, et Roxanne vacilla dangereusement, se rattrapant à un casier à la dernière seconde. Elle se remit sur pied et s'inquiéta enfin de savoir la nature véritable de l'OMNI.
Ben en fait, c'était une fille. Plus âgée qu'elle, sûrement une élève de l'université. Elle était jolie,avec ses longs cheveux d'ébène et ses yeux doux. Elle avait l'air un peu paniqué. Roxanne s'accroupit auprès d'elle.

-Excusez-moi, je ne vous avait pas vue ! Vous allez bien ?

Le tout avec son inimitable accent français à couper au couteau. Trop funky.
Elle se releva et aida la jeune fille à se relever. A la tête que tirait celle-ci, Roxanne devina que sa taille la surprenait. En effet, pour l'époque, il était très rare de croiser une fille de quinze ans mesurant presque un mètre quatre-vingt... Roxanne eut une grimace de dépit, en habituée.

- Je m'appelle Roxanne Moulin, et je cherche le professeur Verbinsky. Vous sauriez où...

Mais sa phrase fut interrompue par des bruits de pas claquant dans leur dos. Roxanne se retourna et se retrouva face à une bande de garçons à l'air très remonté. Celui qui semblait être le chef avait presque de la fumée qui sortait par les oreilles. Interrogeant l'ex-OMNI du regard, elle se tourna vers eux, et écartant les mains dans un geste amical et compassé, elle leur lança :

- Un problème, messieurs ? On peut vous aider, peut-être ?

Et ceci, toujours avec son terrible accent français. Oh my God...